Un homme non crédible, pour avoir été condamné par la justice ivoirienne, suite à des accusations non fondées et sans qu’il se soit présenté devant le tribunal, malgré plusieurs reports d’audience, peut-il faire des accusations crédibles à l’encontre de personnalités et d’autres citoyens ? Tel est le cas de Koffi Hanon Charles, affublé du qualificatif non plus de victime, mais de profiteur des déchets toxiques. Manipulé par des mains qui voulaient l’utiliser pour nuire, Charles Koffi s’est cru tout permis, au point de porter des accusations sans fondement sur la base de document falsifié. Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt, il devra s’expliquer sur les agissements qui lui sont reprochés. Retour sur son passif judiciaire.
Le 16 Juillet 2010, la justice l’avait appréhendé sur plainte de Gohourou Claude. Alors qu’il avait été convoqué pour répondre des faits à lui reprochés, il a préféré se répandre dans les journaux pour prendre l’opinion publique à témoin, et bénéficier de l’impunité totale. Charles Koffi avait traité à l’époque les magistrats de tous les noms et l’institution judiciaire de tous les maux. Convaincu en cours de procès par son conseil, à venir à la barre le 25 juin 2010, Koffi Hanon Charles présente des documents non authentiques, des pièces falsifiées dans un cyber café. A l’analyse des pièces et au regard des agissements de ce dernier, la justice conclut: «Koffi Hanon Charles a été attrait devant le tribunal correctionnel de ce siège sous la prévention d’avoir à Abidjan, courant 2010 en tous temps non couvert par la prescription, divulgué, publié, diffusé par quelque moyen que ce soit, des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, desquelles, il en est résulté la désobéissance aux lois, une atteinte au moral des populations ou le discrédit sur les institutions ou leur fonctionnement : Faits prévus et punis par les articles 173 alinéa 1 et 178 alinéa 2 du code pénal». Le tribunal correctionnel ne s’arrête pas à ces charges sur la responsabilité de Koffi Hanon Charles.
Les magistrats poursuivent et indiquent : «Koffi Hanon Charles est poursuivi devant le tribunal correctionnel de ce siège sur le fondement des articles 173 alinéa 1 et 178 alinéa 2 du code pénal : il résulte des propres déclarations du prévenu faites à l’enquête préliminaire et de la lecture des journaux versés au dossier à titre de pièce, que celui-ci s’est rendu coupable des faits mis à sa charge. En effet, il résulte des déclarations de Koffi Hanon Charles en date du 6 Avril 2010, faites dans le quotidien «Nuit et Jour» à la page que Gohourou Claude influencerait les décisions de la justice ivoirienne : Le prévenu se demande s’il anticipe d’avance les décisions comme ce fut le cas de l’arrêt du 22 Janvier 2010. En tenant de tels propos, Koffi Hanon Charles se livre à la publication et la divulgation de nouvelles fausses ou mensongères qui portent un discrédit sur les institutions judiciaires et en leur fonctionnement, en outre, dans sa parution du lundi 12 Avril 2010 , le journal «Nuit et Jour» relatait les propos de Koffi Hanon Charles selon lesquels un accord secret serait intervenu entre le cabinet Leigh Day et Gohourou au terme duquel tout a été ficelé à l’effet de permettre à Gohourou de se sucrer sur le dos des victimes, ce qui a permis à ce dernier de percevoir les sommes de 168 millions augmentées de celles de 333 millions de FCFA remises en main propre à celui-ci par ce groupe. Dans un numéro du même journal paru le 28 Avril 2010, Koffi Hanon Charles a déclaré à la page 5 le mécanisme dont il faisait usage pour parvenir à ses fins en escroquant à l’aide de ses faux papiers les sommes détenues par le trésor pour le compte des victimes des déchets toxiques».
Pour la justice, il n’y a aucun doute que toutes ses allégations dénudées de preuves ont eu pour effet de porter atteinte au moral de la population, en jetant le discrédit sur les institutions judicaires puisqu’il a été constaté que des victimes de déchets toxiques ou du moins des personnes se réclamant comme telles, ont pris d’assaut le tribunal, pancartes en mains pour proférer des injures à l’encontre de certains hauts magistrats de la cour d’appel d’Abidjan Plateau, de sorte qu’il y a lieu de dire que les faits tels que visés aux poursuites sont caractérisés dans leurs éléments constitutifs. En plus, la fréquence de parution dans le même journal démontre suffisamment l’intention manifeste du prévenu de nuire à l’existence de la partie civile contre qui des menaces de morts ont été proférées».
Le tribunal a déclaré Koffi Hanon Charles coupable des faits mis à sa charge, l’a condamné à six mois d’emprisonnement ferme, 100 000 francs d’amende, a décerné mandat d’arrêt à son encontre, des peines assorties de 10 ans de privation de droit prévus à l’article 66 du code pénal, de 25 millions à, titre de dommages et intérêts et enfin trois ans d’interdiction de paraitre sur le territoire national, en dehors de son département de naissance.
De la crédibilité des accusations portées par Koffi Hanon Charles
Koffi Hanon Charles n’a pas dit la vérité. Il a menti hier, aujourd’hui, il continue de mentir. En analysant les actions qu’il a posées ces derniers jours, l’on se rend bien compte que l’homme a, sur la base de fausses accusations, de documents biaisés, de propos mensongers, porté atteinte à l’honorabilité de certaines personnalités. Le manque de crédibilité des accusations portées par Koffi Hanon Charles qui a bénéficié certainement de soutiens sont désormais mis à nu. L’homme était en mission pour salir. Il a poussé loin le bouchon sûr de ses soutiens. Il a été le premier à recevoir le document de la police économique après l’enquête. Il a même tenté de faire signer des dépositions pré-écrites à ses adversaires dans cette même affaire. Comment un homme qui a été privé de ses droits selon l’article 66 du code pénal peut-il organiser des marches, tenir des meetings, faire une conférence encore sur la base de faux documents ? Aujourd’hui, que retenir d’un tel individu bourré par le mensonge, reconnu par la justice comme expert en falsification, montages et propos mensongers et diffamants ? La décision de justice qui le condamne d’une part, et d’autre part ce nouveau mandat d’arrêt lancé par la justice pour diffamation et troubles de l’ordre public, disqualifient totalement tout l’argumentaire qui courrait depuis le début de cette affaire. Tout a l’évidence, à été monté et fait sur la base du faux, de l’intox et du mensonge d’un homme déjà reconnu coupable par la justice pour des agissements identiques consistant à mettre en cause des individus sans raison, ni preuves. Ces arguments ou ces accusations n’ont plus de valeurs et sont indéniablement entachés de mensonges, avec une volonté manifeste de nuire. C’est tout le propre de la diffamation. La justice qui instruit le dossier a désormais la latitude d’aller au bout de son instruction et de laisser manifester la vérité. Pour Koffi Hanon Charles, les choses ne font que commencer. Il devra répondre de crimes plus graves. En Août 2001, une famille de Port-Bouet qui l’a identifié pour avoir mortellement tiré à bout portant sur leur fils qui manifestait avec les habitants du quartier contre les agissements de la Fesci, envisage de porter plainte. Car, il est bon de savoir que Charles Koffi, est un activiste notoire de la Fesci, qui utilisait les mauvaises méthodes de ce syndicat estudiantin pour prospérer et sévir, en se prévalant de la qualité de victime de déchets toxiques. Mais il est clair à présent, qu’il est plus profiteur des déchets toxiques, que victime.
Ismaël Dembélé
Le 16 Juillet 2010, la justice l’avait appréhendé sur plainte de Gohourou Claude. Alors qu’il avait été convoqué pour répondre des faits à lui reprochés, il a préféré se répandre dans les journaux pour prendre l’opinion publique à témoin, et bénéficier de l’impunité totale. Charles Koffi avait traité à l’époque les magistrats de tous les noms et l’institution judiciaire de tous les maux. Convaincu en cours de procès par son conseil, à venir à la barre le 25 juin 2010, Koffi Hanon Charles présente des documents non authentiques, des pièces falsifiées dans un cyber café. A l’analyse des pièces et au regard des agissements de ce dernier, la justice conclut: «Koffi Hanon Charles a été attrait devant le tribunal correctionnel de ce siège sous la prévention d’avoir à Abidjan, courant 2010 en tous temps non couvert par la prescription, divulgué, publié, diffusé par quelque moyen que ce soit, des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, desquelles, il en est résulté la désobéissance aux lois, une atteinte au moral des populations ou le discrédit sur les institutions ou leur fonctionnement : Faits prévus et punis par les articles 173 alinéa 1 et 178 alinéa 2 du code pénal». Le tribunal correctionnel ne s’arrête pas à ces charges sur la responsabilité de Koffi Hanon Charles.
Les magistrats poursuivent et indiquent : «Koffi Hanon Charles est poursuivi devant le tribunal correctionnel de ce siège sur le fondement des articles 173 alinéa 1 et 178 alinéa 2 du code pénal : il résulte des propres déclarations du prévenu faites à l’enquête préliminaire et de la lecture des journaux versés au dossier à titre de pièce, que celui-ci s’est rendu coupable des faits mis à sa charge. En effet, il résulte des déclarations de Koffi Hanon Charles en date du 6 Avril 2010, faites dans le quotidien «Nuit et Jour» à la page que Gohourou Claude influencerait les décisions de la justice ivoirienne : Le prévenu se demande s’il anticipe d’avance les décisions comme ce fut le cas de l’arrêt du 22 Janvier 2010. En tenant de tels propos, Koffi Hanon Charles se livre à la publication et la divulgation de nouvelles fausses ou mensongères qui portent un discrédit sur les institutions judiciaires et en leur fonctionnement, en outre, dans sa parution du lundi 12 Avril 2010 , le journal «Nuit et Jour» relatait les propos de Koffi Hanon Charles selon lesquels un accord secret serait intervenu entre le cabinet Leigh Day et Gohourou au terme duquel tout a été ficelé à l’effet de permettre à Gohourou de se sucrer sur le dos des victimes, ce qui a permis à ce dernier de percevoir les sommes de 168 millions augmentées de celles de 333 millions de FCFA remises en main propre à celui-ci par ce groupe. Dans un numéro du même journal paru le 28 Avril 2010, Koffi Hanon Charles a déclaré à la page 5 le mécanisme dont il faisait usage pour parvenir à ses fins en escroquant à l’aide de ses faux papiers les sommes détenues par le trésor pour le compte des victimes des déchets toxiques».
Pour la justice, il n’y a aucun doute que toutes ses allégations dénudées de preuves ont eu pour effet de porter atteinte au moral de la population, en jetant le discrédit sur les institutions judicaires puisqu’il a été constaté que des victimes de déchets toxiques ou du moins des personnes se réclamant comme telles, ont pris d’assaut le tribunal, pancartes en mains pour proférer des injures à l’encontre de certains hauts magistrats de la cour d’appel d’Abidjan Plateau, de sorte qu’il y a lieu de dire que les faits tels que visés aux poursuites sont caractérisés dans leurs éléments constitutifs. En plus, la fréquence de parution dans le même journal démontre suffisamment l’intention manifeste du prévenu de nuire à l’existence de la partie civile contre qui des menaces de morts ont été proférées».
Le tribunal a déclaré Koffi Hanon Charles coupable des faits mis à sa charge, l’a condamné à six mois d’emprisonnement ferme, 100 000 francs d’amende, a décerné mandat d’arrêt à son encontre, des peines assorties de 10 ans de privation de droit prévus à l’article 66 du code pénal, de 25 millions à, titre de dommages et intérêts et enfin trois ans d’interdiction de paraitre sur le territoire national, en dehors de son département de naissance.
De la crédibilité des accusations portées par Koffi Hanon Charles
Koffi Hanon Charles n’a pas dit la vérité. Il a menti hier, aujourd’hui, il continue de mentir. En analysant les actions qu’il a posées ces derniers jours, l’on se rend bien compte que l’homme a, sur la base de fausses accusations, de documents biaisés, de propos mensongers, porté atteinte à l’honorabilité de certaines personnalités. Le manque de crédibilité des accusations portées par Koffi Hanon Charles qui a bénéficié certainement de soutiens sont désormais mis à nu. L’homme était en mission pour salir. Il a poussé loin le bouchon sûr de ses soutiens. Il a été le premier à recevoir le document de la police économique après l’enquête. Il a même tenté de faire signer des dépositions pré-écrites à ses adversaires dans cette même affaire. Comment un homme qui a été privé de ses droits selon l’article 66 du code pénal peut-il organiser des marches, tenir des meetings, faire une conférence encore sur la base de faux documents ? Aujourd’hui, que retenir d’un tel individu bourré par le mensonge, reconnu par la justice comme expert en falsification, montages et propos mensongers et diffamants ? La décision de justice qui le condamne d’une part, et d’autre part ce nouveau mandat d’arrêt lancé par la justice pour diffamation et troubles de l’ordre public, disqualifient totalement tout l’argumentaire qui courrait depuis le début de cette affaire. Tout a l’évidence, à été monté et fait sur la base du faux, de l’intox et du mensonge d’un homme déjà reconnu coupable par la justice pour des agissements identiques consistant à mettre en cause des individus sans raison, ni preuves. Ces arguments ou ces accusations n’ont plus de valeurs et sont indéniablement entachés de mensonges, avec une volonté manifeste de nuire. C’est tout le propre de la diffamation. La justice qui instruit le dossier a désormais la latitude d’aller au bout de son instruction et de laisser manifester la vérité. Pour Koffi Hanon Charles, les choses ne font que commencer. Il devra répondre de crimes plus graves. En Août 2001, une famille de Port-Bouet qui l’a identifié pour avoir mortellement tiré à bout portant sur leur fils qui manifestait avec les habitants du quartier contre les agissements de la Fesci, envisage de porter plainte. Car, il est bon de savoir que Charles Koffi, est un activiste notoire de la Fesci, qui utilisait les mauvaises méthodes de ce syndicat estudiantin pour prospérer et sévir, en se prévalant de la qualité de victime de déchets toxiques. Mais il est clair à présent, qu’il est plus profiteur des déchets toxiques, que victime.
Ismaël Dembélé