Environ 60 personnes ont été arrêtées, mardi dernier à Danané. Soupçonnées d’être impliquées dans des projets de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris de source militaire. "Je voudrais vous assurer que nous avons des renseignements précis sur des groupes d’hommes qui manœuvrent en ce moment, en vue d’attaquer le pays, à partir de l’ouest ", a indiqué un des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), qui a requis l’anonymat. "Ils ont infiltré Danané (située dans l’ouest frontalier avec le Liberia) et le président a dit de tout faire pour mettre la main sur eux", a-t-il ajouté. Ainsi, les patrouilles mixtes Frci et gendarmerie ont été intensifiées depuis mardi.
Elles ont permis de mettre la main sur une soixantaine de personnes, pour la plupart des Libériens qui avaient combattu aux côtés de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011. Ils ont été mis aux arrêts, lors d’une descente suivie d’une perquisition, mardi, à l’hôtel Gladé Pascal, sis au quartier Cie (Compagnie ivoirienne de l’électricité) de Danané. Le gérant de l’établissement hôtelier a été aussi interpellé. Des ex-combattants connus le sous les noms d’Arafat, Araignée et Petit Bath ont été également mis aux arrêts, lors d’une autre descente ; cette fois, au cabaret de St Callé, au quartier Caillou et gardés au camp TP, sous le commandement du capitaine Eddy. "L’intensification des rafles obligent tout le monde à être chez lui, dès 21 H 00 GMT, et cela donne à penser à un couvre-feu qui ne dit pas son nom", a expliqué un habitant.
J.N
Elles ont permis de mettre la main sur une soixantaine de personnes, pour la plupart des Libériens qui avaient combattu aux côtés de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011. Ils ont été mis aux arrêts, lors d’une descente suivie d’une perquisition, mardi, à l’hôtel Gladé Pascal, sis au quartier Cie (Compagnie ivoirienne de l’électricité) de Danané. Le gérant de l’établissement hôtelier a été aussi interpellé. Des ex-combattants connus le sous les noms d’Arafat, Araignée et Petit Bath ont été également mis aux arrêts, lors d’une autre descente ; cette fois, au cabaret de St Callé, au quartier Caillou et gardés au camp TP, sous le commandement du capitaine Eddy. "L’intensification des rafles obligent tout le monde à être chez lui, dès 21 H 00 GMT, et cela donne à penser à un couvre-feu qui ne dit pas son nom", a expliqué un habitant.
J.N