Après les pauvres populations, les ennemis de la République ont décidé de s’attaquer aux soldats de la paix. Il ne se passe plus de jour sans qu’un crime odieux ne soit commis dans la région frontalière de l’Ouest du pays qui pullule de miliciens et de mercenaires libériens. Hier, sept casques bleus nigériens de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire sont tombés sous les balles assassines de ces criminels sans foi ni loi. "Selon un bilan provisoire, sept Casques bleus nigériens ont perdu la vie dans une embuscade dans l`Ouest du pays, dans la zone au Sud de la petite ville de Taï", près de la frontière avec le Liberia, a déclaré ce porte-parole, sans précision sur l`identité des assaillants. Il s`agit de "la première attaque de ce genre" perpétrée contre les Casques bleus dans le pays, a-t-il souligné, dénonçant "une violation très grave du droit international". Selon une source onusienne, les Casques bleus patrouillaient dans la zone entre Taï et le proche village de Para, après des rumeurs d`"attaques imminentes" sur des localités de la région. "C`est la peur panique dans les villages, certains fuient dans la forêt, d`autres prennent la direction du Liberia", a déclaré à l`AFP une habitante de Para, jointe par téléphone depuis Abidjan.
"De nombreux villageois essaient de fuir", a confirmé le maire de Taï, Désiré Gnonkonté. "Il y a un mouvement de population des villages de Sakré et de Nigré vers la ville de Taï", située plus au Nord, et "le déplacement se poursuit également en direction de la ville de Guiritou", plus au Sud, a-t-il ajouté. Cette attaque meurtrière est la première du genre depuis le déploiement des soldats de la paix à l’éclatement de la crise militaro-politique de septembre 2002. Dans la soirée, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Bert Koenders, a produit un communiqué dans lequel il a condamné avec la plus grande fermeté l’embuscade meurtrière perpétrée ces casques bleus.
Kra Bernard, avec Afp
"De nombreux villageois essaient de fuir", a confirmé le maire de Taï, Désiré Gnonkonté. "Il y a un mouvement de population des villages de Sakré et de Nigré vers la ville de Taï", située plus au Nord, et "le déplacement se poursuit également en direction de la ville de Guiritou", plus au Sud, a-t-il ajouté. Cette attaque meurtrière est la première du genre depuis le déploiement des soldats de la paix à l’éclatement de la crise militaro-politique de septembre 2002. Dans la soirée, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Bert Koenders, a produit un communiqué dans lequel il a condamné avec la plus grande fermeté l’embuscade meurtrière perpétrée ces casques bleus.
Kra Bernard, avec Afp