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Société Publié le jeudi 6 mars 2014 | Nord-Sud

Après l’attaque de Grabo 18 personnes arrêtées

Près de dix jours après l’attaque de Grabo, ce sont 18 suspects qui ont été appréhendés par les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), après les ratissages que celles-ci ont effectués dans la zone.

Les ratissages se poursuivent ! Mais, près d’une dizaine de jours après l’attaque des positions des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) à Grabo, dans l’extrême sud-ouest ivoirien, la population attend toujours d’être située sur le bilan final de ce raid. De source proche de l’armée, 18 suspects, supposés avoir participé à l’attaque, ont été arrêtés. Nos informateurs confirment que ces personnes ont été arrêtées, au lendemain même de l’attaque, au cours des opérations de ratissage organisées par les éléments de l’armée ivoirienne lancés aux trousses des assaillants. Si notre source se garde de dévoiler le lieu de détention des présumés assaillants, elle indique que ce sont des indices crédibles qui ont milité en faveur de l’arrestation des suspects. Ceux-ci devraient très rapidement être entendus dans le cadre de l’enquête ouverte après l’attaque. « Si elles sont impliquées dans l’attaque, elles répondront de leurs actes. Mais si elles sont innocentes, elles recouvreront la liberté », a-t-elle dit. Il faut rappeler qu’au lendemain de l’attaque, dans la nuit du samedi 22 au 23 février derniers, 4 éléments des Frci et un assaillant avaient été tués au cours de cette attaque. Près de deux semaines après ce raid de Grabo, une autre source proche de la Grande muette assure que la quiétude est revenue dans la localité et que les forces de l’ordre, plus que sur leur garde, veillent au grain pour parer à toute éventualité, aussi bien dans cette zone, que partout ailleurs. Joint au téléphone, le député de la circonscription de Grabo-Djouroutou, Coulibaly Yaya, a fait remarquer que n’eût été l’implication des élus, cette attaque allait créer un conflit intercommunautaire. « Cet événement a failli entraîner des conflits inter-ethniques entre autochtones Kroumen et allogènes à dominance malinké et akan. Cela a été évité grâce l’implication des élus que nous sommes. Et après plusieurs réunions, tout est désormais rentré dans l’ordre », a confié le parlementaire. Selon les autorités ivoiriennes, cette attaque meurtrière a été orchestrée par des individus armés venus du côté de la frontière du Libéria. Une version démentie, le 28 février, par le ministre libérien de la Défense, Brownie Samouka.


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