La réunion transfrontalière pour le renforcement de la surveillance épidémiologique et la riposte aux maladies prioritaires (poliomyélite, choléra, méningite, fièvre jaune, fièvre de Lassa et rougeole) dans sept pays d’Afrique de l’Ouest, a ouvert ses travaux le mercredi 6 juin 2012 à l’hôtel le Mont Korhogo à Korhogo.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre ivoirien de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Koffi Zamblé qu’entouraient les autorités locales (préfet et maire) de Korhogo, les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS). Passer en revue la gestion des épidémies et la mise en œuvre de la surveillance intégrée de la maladie et la riposte aux épidémies dans les zones frontalières, tel est l’objectif de cette réunion qui regroupe la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, le Ghana, la Guinée , le Libéria et la Sierra Leone, en plus des partenaires techniques et financiers internationaux de la lutte contre la maladie (OMS, OOAS, Unicef, Uemoa, Union du Fleuve Mano) et plus de 60 participants. Dans son allocution d’ouverture, le représentant du ministre, Dr Koffi Zamblé, a rappelé la situation épidémiologique sombre du pays et insisté sur le lourd tribut payé par les populations : «Nos pays payent un lourd tribut aux épidémies alors que les stratégies de lutte sont connues et bien codifiées.
La Côte d’Ivoire, pour l’année 2012, a été confrontée à une épidémie de méningite à méningocoque W135 dans les départements de Kouto et Tengrela, frontalier avec le Mali, occasionnant une centaine de cas et une dizaine de décès. Une épidémie de choléra est actuellement en cours dans le département de Tiapoum, localité frontalière du Ghana. Les zones frontalières peuvent donc être le point de départ de véritables épidémies ou même de pandémies, si des mesures idoines de veille sanitaire ne sont pas mises en place », a-t-il plaidé. Pour sa part, le Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Allarangar Yokouidé, a tenu à rappeler la récurrence des épidémies (poliomyélite, choléra, méningite, fièvre jaune, fièvre de Lassa et rougeole) en Afrique de l’Ouest et l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités de surveillance, en vue d’obtenir des données fiables et de qualité. Il a indiqué que les stratégies de lutte contre les maladies et les évènements de santé publique, nécessitent la mobilisation de tous les secteurs de développement.
Olivier Guédé
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre ivoirien de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Koffi Zamblé qu’entouraient les autorités locales (préfet et maire) de Korhogo, les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS). Passer en revue la gestion des épidémies et la mise en œuvre de la surveillance intégrée de la maladie et la riposte aux épidémies dans les zones frontalières, tel est l’objectif de cette réunion qui regroupe la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, le Ghana, la Guinée , le Libéria et la Sierra Leone, en plus des partenaires techniques et financiers internationaux de la lutte contre la maladie (OMS, OOAS, Unicef, Uemoa, Union du Fleuve Mano) et plus de 60 participants. Dans son allocution d’ouverture, le représentant du ministre, Dr Koffi Zamblé, a rappelé la situation épidémiologique sombre du pays et insisté sur le lourd tribut payé par les populations : «Nos pays payent un lourd tribut aux épidémies alors que les stratégies de lutte sont connues et bien codifiées.
La Côte d’Ivoire, pour l’année 2012, a été confrontée à une épidémie de méningite à méningocoque W135 dans les départements de Kouto et Tengrela, frontalier avec le Mali, occasionnant une centaine de cas et une dizaine de décès. Une épidémie de choléra est actuellement en cours dans le département de Tiapoum, localité frontalière du Ghana. Les zones frontalières peuvent donc être le point de départ de véritables épidémies ou même de pandémies, si des mesures idoines de veille sanitaire ne sont pas mises en place », a-t-il plaidé. Pour sa part, le Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Allarangar Yokouidé, a tenu à rappeler la récurrence des épidémies (poliomyélite, choléra, méningite, fièvre jaune, fièvre de Lassa et rougeole) en Afrique de l’Ouest et l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités de surveillance, en vue d’obtenir des données fiables et de qualité. Il a indiqué que les stratégies de lutte contre les maladies et les évènements de santé publique, nécessitent la mobilisation de tous les secteurs de développement.
Olivier Guédé