• Des Ong se constituent partie civile
Dans notre livraison du jeudi 14 juin 2012, nous intitulions un article : «Exploitation abusive de la forêt : 40 containers de bois de teck saisis à Yopougon». 48 heures seulement après l`annonce de cette information, le Groupe écologique de Côte d`Ivoire (GECI) qui est une organisation de lutte contre la déforestation, a initié une rencontre avec la presse, samedi 16 juin dernier en Zone 4, pour se prononcer sur le démantèlement de ce réseau de fossoyeurs de la forêt ivoirienne. Tout en décernant un satisfecit aux services compétents du ministère des Eaux et Forêts qui ont réalisé ce beau coup de filet en mettant aux arrêts deux fossoyeurs de la forêt ivoirienne, le directeur exécutif de l`Ong GECI, Jacob N`Zi, a confessé que son organisation vient de déposer une plainte contre les deux prévenus. Il s`agit des nommés Khaled, ressortissant burkinabé et Wan Yaho, de nationalité syro-burkinabé, qui ont été déférés tous deux au parquet d`Abidjan, vendredi soir, après 24 heures de détention au violon de la Police économique. Selon Jacob N`Zi, plusieurs équipes de ressortissants burkinabè exploitent les bois de Vêne au-dessus du 8ème parallèle depuis des années, alors que ce bois de petit diamètre est interdit d`exploitation et d`importation en Côte d`Ivoire. Des complices basés à Korhogo, a révélé le directeur exécutif de l`Ong, travaillent pour le compte de leurs commanditaires que sont Khaled et Wan qui détiennent un port sec à Bobodioulasso au Burkina Faso. ``Vu la gravité des faits, le Groupe écologique de Côte d`Ivoire se constitue partie civile en usant de l`article 110 du code de l`Environnement et porte plainte contre les nommés Khaled, Wan Yaho, Woo Gobin, Pann et Chawe dit chat noir. Ceci, pour l`exploitation frauduleuse au-dessus du 8ème parallèle, destruction du système écologique de notre pays, sabotage de la réglementation forestière et crime économique``, révèle l`orateur. Ajoutant qu`à côté de l`exploitation frauduleuse du bois de Vêne, ces trafiquants s`adonnent également au pillage des périmètres de teck de la Société de développement des forêts (SODEFOR) situés à Bamoro, Matiemba, Boli, Fronan, Niakaramandougou, Raviart, Sougounou, Mafa, etc. Pour Jacob N`Zi, la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur aux fossoyeurs de la forêt ivoirienne. En outre, il a appelé les Ivoiriens à soutenir le ministre des Eaux et Forêts, Clément Nabo, dans son combat quotidien de démantèlement des parcs clandestins dont la seule vocation est de ventiler des produits forestiers. Toute chose qui a pour conséquence de favoriser l`avancée du désert aux portes de la Côte d`Ivoire.
G. DE GNAMIEN
Dans notre livraison du jeudi 14 juin 2012, nous intitulions un article : «Exploitation abusive de la forêt : 40 containers de bois de teck saisis à Yopougon». 48 heures seulement après l`annonce de cette information, le Groupe écologique de Côte d`Ivoire (GECI) qui est une organisation de lutte contre la déforestation, a initié une rencontre avec la presse, samedi 16 juin dernier en Zone 4, pour se prononcer sur le démantèlement de ce réseau de fossoyeurs de la forêt ivoirienne. Tout en décernant un satisfecit aux services compétents du ministère des Eaux et Forêts qui ont réalisé ce beau coup de filet en mettant aux arrêts deux fossoyeurs de la forêt ivoirienne, le directeur exécutif de l`Ong GECI, Jacob N`Zi, a confessé que son organisation vient de déposer une plainte contre les deux prévenus. Il s`agit des nommés Khaled, ressortissant burkinabé et Wan Yaho, de nationalité syro-burkinabé, qui ont été déférés tous deux au parquet d`Abidjan, vendredi soir, après 24 heures de détention au violon de la Police économique. Selon Jacob N`Zi, plusieurs équipes de ressortissants burkinabè exploitent les bois de Vêne au-dessus du 8ème parallèle depuis des années, alors que ce bois de petit diamètre est interdit d`exploitation et d`importation en Côte d`Ivoire. Des complices basés à Korhogo, a révélé le directeur exécutif de l`Ong, travaillent pour le compte de leurs commanditaires que sont Khaled et Wan qui détiennent un port sec à Bobodioulasso au Burkina Faso. ``Vu la gravité des faits, le Groupe écologique de Côte d`Ivoire se constitue partie civile en usant de l`article 110 du code de l`Environnement et porte plainte contre les nommés Khaled, Wan Yaho, Woo Gobin, Pann et Chawe dit chat noir. Ceci, pour l`exploitation frauduleuse au-dessus du 8ème parallèle, destruction du système écologique de notre pays, sabotage de la réglementation forestière et crime économique``, révèle l`orateur. Ajoutant qu`à côté de l`exploitation frauduleuse du bois de Vêne, ces trafiquants s`adonnent également au pillage des périmètres de teck de la Société de développement des forêts (SODEFOR) situés à Bamoro, Matiemba, Boli, Fronan, Niakaramandougou, Raviart, Sougounou, Mafa, etc. Pour Jacob N`Zi, la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur aux fossoyeurs de la forêt ivoirienne. En outre, il a appelé les Ivoiriens à soutenir le ministre des Eaux et Forêts, Clément Nabo, dans son combat quotidien de démantèlement des parcs clandestins dont la seule vocation est de ventiler des produits forestiers. Toute chose qui a pour conséquence de favoriser l`avancée du désert aux portes de la Côte d`Ivoire.
G. DE GNAMIEN
