Un atelier de réflexion sur la définition du programme du volontariat et du cadre opérationnel de sa mise en œuvre, initié par le ministère de la Promotion de la jeunesse et du Service Civique, a démarré le jeudi 14 juin 2012 à l’Hôtel Belle Côte à la Riviera-Palmeraie. Alain Lobognon a traduit, à l’ouverture de cet atelier, l’engagement du gouvernement à se doter d’un outil scientifique, pour promouvoir le volontariat en Côte d’Ivoire. Pour le ministre de la Promotion de la jeunesse et du Service Civique, le volontariat et le bénévolat constituent l’une des expressions les plus achevées de l’action solidaire. «Au moment où notre pays sort d’une grave crise qui a fragilisé les fondements de la Nation, avec comme indicateurs, la rupture de la cohésion sociale, un ralentissement du développement économique et le chômage massif des jeunes, l’engagement volontaire peut et doit se présenter comme l’une des pistes nécessaires à la consolidation de la paix, à la reconstruction du pays et au développement durable», a-t-il soutenu. Il a, à propos, indiqué l’engagement, au plan institutionnel, la volonté du gouvernement à doter la Côte d’Ivoire d’un cadre légal régissant le volontariat et à clarifier la situation juridique des volontaires. Cet atelier est soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud). L’institution internationale par la voix de son directeur pays, André Carvalho a salué l’initiative qui, dira-t-il, contribue à la consolidation de la paix. Cette rencontre qui s’est achèvé le vendredi 15 juin 2012, entend faire l’état des lieux sur la pratique du bénévolat et du volontariat en Côte d’Ivoire, identifier des actions et des activités de promotion du programme national du bénévolat et du volontariat, etc.
R.D
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