Essai transformé pour la gauche. Lors du second tour des législatives, le PS et ses alliés ont obtenu 342 sièges, leur conférant ainsi la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Dans le détail, le Parti socialiste remporte à lui seul 294 sièges, soit un nombre suffisant pour une majorité absolue ; Europe Ecologie les Verts (EELV) s’adjuge 19 sièges et le Front de gauche 13. Les projets de loi du gouvernement n’auront ainsi pas besoin de l’aval des députés écologistes ou du Front de gauche pour être validés. Cette victoire permet à François Hollande d’envisager son quinquennat plus sereinement. L'UMP remporte, quant à lui, 210 sièges, le Nouveau Centre 15 et le Modem 2. Absent de l’Assemblée nationale depuis 1998, le Front national s’est octroyé 2 sièges. À Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Marine Le Pen n’a pas remporté la victoire escomptée. Avec 114 voix d’écart, c’est son adversaire socialiste, Philippe Kemel, qui est élu. Dans le Vaucluse, Marion-Maréchal Le Pen, à 22 ans, devient la plus jeune députée de l'Histoire de la 5ème République. Ségolène Royal n’a elle pas attendu l’annonce officielle des résultats à 20 heures pour reconnaître sa défaite lors d’un discours à La Rochelle. Le dissident PS vainqueur, Olivier Falorni, qui a recueilli 67% des voix, a, lui, exprimé sa "fierté" après la "victoire de la démocratie" et son intention de siéger avec le groupe socialiste à l’Assemblée. Du côté du Modem, François Bayrou sort battu de son combat dans son fief des Pyrénées-Atlantiques, où il était élu depuis 1986.
International Publié le lundi 18 juin 2012 | Le Mandat
