Il aura fallu donc un dossier de votre hebdomadaire TRAIT-D’ UNION pour que les choses bougent au sommet de l’Etat afin que celui qui s’affublait des titres peu glorieux de père de tous les coups d’Etat et de la rébellion ivoirienne, puisse connaître le repos éternel. Sans tomber dans une quelconque auto célébration, force est de reconnaître que le dossier de votre journal y est pour beaucoup.
Le Sergent-chef Ibrahim Coulibaly (Général de Division selon ses partisans et lui-même) a été porté en terre le vendredi 15 Juin 2012 sous une pluie qui a arrosé toute la journée la ville d’Abidjan. Epilogue d’un feuilleton aussi rocambolesque que mystérieux. Plus d’un an après son décès, il était temps pour ses parents comme pour ses bourreaux qui s’accommodaient de moins en moins de ce cadavre. Mais comment en est-on arrivé à cet enterrement à la va-vite, décidé par on ne sait qui exactement ? Selon toute vraisemblance, le dossier publié par TRAIT D’UNION, le lundi 4 juin dernier, a précipité un projet dont l’exécution devenait de plus en plus chaotique. Tué dans des conditions non encore élucidées, le corps de IB a été dissimulé à ses proches jusqu’à son enterrement. Une situation bien curieuse qui a alimenté toutes sortes de discussions sur ce que cachait cette attitude des plus hautes autorités de l’Etat, vu que la famille du défunt réclamait sa dépouille à cor et à cri. Selon les proches d’IB, cette situation s’éternisait parce que les preuves d’un assassinat auraient été établies là où il avait été officiellement dit qu’il fut abattu au combat. Et c’est cette thèse qu’avait mis en avant votre hebdomadaire. Avec en prime le décryptage d’une photo unique qui battait en brèche, les arguments officiels. Qui cache le corps d’IB? Avions-nous demandé. Moins de deux semaines après, soit 11 jours, Ibrahim Coulibaly est enterré dans des conditions qui ne feront qu’entretenir la suspicion sur les conditions de sa mort brutale le 27 Avril 2011. En effet, dès que le dossier de Trait d’Union est paru, des pro-IB l’ont attesté avant d’affirmer qu’il y a moins d’un mois des personnes avaient reçu la somme de 5 millions de FCFA procéder à un enterrement clandestin. Malheureusement cette opération aurait capoté. La suite a été une succession de précipitation pour se débarrasser de ce colis très encombrant. L’affaire IB n’est pour autant pas loin d’avoir livré ses secrets…
Valery FOUNGBE
Le Sergent-chef Ibrahim Coulibaly (Général de Division selon ses partisans et lui-même) a été porté en terre le vendredi 15 Juin 2012 sous une pluie qui a arrosé toute la journée la ville d’Abidjan. Epilogue d’un feuilleton aussi rocambolesque que mystérieux. Plus d’un an après son décès, il était temps pour ses parents comme pour ses bourreaux qui s’accommodaient de moins en moins de ce cadavre. Mais comment en est-on arrivé à cet enterrement à la va-vite, décidé par on ne sait qui exactement ? Selon toute vraisemblance, le dossier publié par TRAIT D’UNION, le lundi 4 juin dernier, a précipité un projet dont l’exécution devenait de plus en plus chaotique. Tué dans des conditions non encore élucidées, le corps de IB a été dissimulé à ses proches jusqu’à son enterrement. Une situation bien curieuse qui a alimenté toutes sortes de discussions sur ce que cachait cette attitude des plus hautes autorités de l’Etat, vu que la famille du défunt réclamait sa dépouille à cor et à cri. Selon les proches d’IB, cette situation s’éternisait parce que les preuves d’un assassinat auraient été établies là où il avait été officiellement dit qu’il fut abattu au combat. Et c’est cette thèse qu’avait mis en avant votre hebdomadaire. Avec en prime le décryptage d’une photo unique qui battait en brèche, les arguments officiels. Qui cache le corps d’IB? Avions-nous demandé. Moins de deux semaines après, soit 11 jours, Ibrahim Coulibaly est enterré dans des conditions qui ne feront qu’entretenir la suspicion sur les conditions de sa mort brutale le 27 Avril 2011. En effet, dès que le dossier de Trait d’Union est paru, des pro-IB l’ont attesté avant d’affirmer qu’il y a moins d’un mois des personnes avaient reçu la somme de 5 millions de FCFA procéder à un enterrement clandestin. Malheureusement cette opération aurait capoté. La suite a été une succession de précipitation pour se débarrasser de ce colis très encombrant. L’affaire IB n’est pour autant pas loin d’avoir livré ses secrets…
Valery FOUNGBE