C'est le mercredi 28 septembre 2011 que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), dirigée par Charles Konan Banny, a été formellement installée à Yamoussoukro. Cette commission est composée de 11 membres, dont le plus célèbre est Didier Drogba. Leur mission, parfois méconnue, demeure pourtant active et souterraine.
Le processus de réconciliation qui avait été déjà amorcé depuis la fin de la crise postélectorale de 2011 continue son chemin. C’est le moins que l’on puisse dire, au regard de la nouvelle dynamique que s’est imposé le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) depuis un certain temps, le président Charles Konan Banny. La proximité, c’est la nouvelle donne à laquelle l’ancien Premier ministre a décidé d’adhérer en allant constamment sur le terrain pour faire passer ses messages de paix et de réconciliation. Mais, également, en apportant un appui indéfectible aux différentes populations meurtries. Pour preuve, ces activités récentes effectuées en juin dans le district d’Abidjan, à travers la réception qu’il a accordée aux victimes venues de Yopougon, au cours de laquelle il a offert des vivres et des non vivres. Une visite de proximité de la Commission s’est également effectuée à l’intérieur du pays. Après les villes de Kriyao, Facobly et Kouibly dans le Guémon, la délégation conduite par Mme Diomandé Fatou Fadiga, conseillère de M. Banny et coordinatrice du Réseau ivoirien des femmes pour la réconciliation, a mis le cap sur Biankouma, Man et Logoualé, dans la région du Tonkpi. Le message était le même partout : présenter la CDVR aux populations de l’ouest ivoirien et les sensibiliser à s’approprier cet important outil de cohésion sociale. Un travail minutieux de la CDVR qui implique une étude du terrain, afin de déceler les solutions adéquates aux différents problèmes, au regard des meurtrissures que les populations ont subi durant cette crise. Ces actes violents qui ont entrainé des pertes tant matérielles et qu’humaines ont entrainé des profondes blessures qui ne peuvent se refermer en une seule action ou en une seule journée. Aussi, ayant pleinement conscience de cette tâche, le président de la commission est ferme : «il y a un chronogramme qui dit qu’au bout de deux ans nous allons remettre notre rapport. Au bout de deux ans, nous aurons accompli la mission. Je ne sais pas si elle sera terminée, parce que la réconciliation c’est un processus. Nous aurons accompli notre devoir. C’est dans l’accomplissement de ce devoir que nous disons, au point où nous sommes, qu’il est bon d’instituer la collaboration avec les ONG. Étant entendu qu’elles sont sur le terrain de la réconciliation », a-t-il souhaité. Aussi, pour réaliser cette mission, un séminaire a été également organisé pour redynamiser les bases de cette organisation, mais aussi pour y associer la diaspora, à travers l’implication des personnalités telles que Didier Drogba.
RUTH KAMONOU
Le processus de réconciliation qui avait été déjà amorcé depuis la fin de la crise postélectorale de 2011 continue son chemin. C’est le moins que l’on puisse dire, au regard de la nouvelle dynamique que s’est imposé le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) depuis un certain temps, le président Charles Konan Banny. La proximité, c’est la nouvelle donne à laquelle l’ancien Premier ministre a décidé d’adhérer en allant constamment sur le terrain pour faire passer ses messages de paix et de réconciliation. Mais, également, en apportant un appui indéfectible aux différentes populations meurtries. Pour preuve, ces activités récentes effectuées en juin dans le district d’Abidjan, à travers la réception qu’il a accordée aux victimes venues de Yopougon, au cours de laquelle il a offert des vivres et des non vivres. Une visite de proximité de la Commission s’est également effectuée à l’intérieur du pays. Après les villes de Kriyao, Facobly et Kouibly dans le Guémon, la délégation conduite par Mme Diomandé Fatou Fadiga, conseillère de M. Banny et coordinatrice du Réseau ivoirien des femmes pour la réconciliation, a mis le cap sur Biankouma, Man et Logoualé, dans la région du Tonkpi. Le message était le même partout : présenter la CDVR aux populations de l’ouest ivoirien et les sensibiliser à s’approprier cet important outil de cohésion sociale. Un travail minutieux de la CDVR qui implique une étude du terrain, afin de déceler les solutions adéquates aux différents problèmes, au regard des meurtrissures que les populations ont subi durant cette crise. Ces actes violents qui ont entrainé des pertes tant matérielles et qu’humaines ont entrainé des profondes blessures qui ne peuvent se refermer en une seule action ou en une seule journée. Aussi, ayant pleinement conscience de cette tâche, le président de la commission est ferme : «il y a un chronogramme qui dit qu’au bout de deux ans nous allons remettre notre rapport. Au bout de deux ans, nous aurons accompli la mission. Je ne sais pas si elle sera terminée, parce que la réconciliation c’est un processus. Nous aurons accompli notre devoir. C’est dans l’accomplissement de ce devoir que nous disons, au point où nous sommes, qu’il est bon d’instituer la collaboration avec les ONG. Étant entendu qu’elles sont sur le terrain de la réconciliation », a-t-il souhaité. Aussi, pour réaliser cette mission, un séminaire a été également organisé pour redynamiser les bases de cette organisation, mais aussi pour y associer la diaspora, à travers l’implication des personnalités telles que Didier Drogba.
RUTH KAMONOU