Les acteurs du tourisme ivoirien veulent profiter de l’accalmie relative constatée au niveau social pour relancer le secteur. En témoigne la tenue du Salon international du tourisme d’Abidjan (Sita) organisé en début du mois d’avril dernier. Au cours de cette importante réunion, de nouvelles stratégies ont été élaborées en vue de dynamiser le secteur.
A l’issue de quatre jours de réflexion qui ont meublé la deuxième édition du Sita (Salon international du tourisme d’Abidjan), il a été question d’une nouvelle politique qui favorisera la dynamisation du secteur du Tourisme. S’appuyant sur le facteur de la reprise progressive des activités économiques, les acteurs de ce secteur se sont réunis du 5 au 8 avril dernier à l’Ivoire Golf Club pour déterminer les nouvelles orientations à donner au tourisme ivoirien. L’objectif visé par cette plate-forme international était d’ouvrir la Côte d’Ivoire à l’extérieur, après plus d’une décennie de crise sociopolitique. Mais mieux, les organisateurs du Sita avec à leur tête Aké Atchimon le ministre du Tourisme, avaient à cœur de dynamiser ce secteur important de l’économie nationale. Ainsi au terme du salon, ce sont plus de 500 mille touristes qui sont attendus à l’horizon 2015, avec des perspectives heureuses pour le secteur de l’emploi. D’autant que cette initiative de dynamisation du secteur touristique favorisera la création de plus de 4000 emplois directs et indirects grâce notamment à la création de nouvelles chambres d’hôtel qui se chiffrent à environ 4000 nouvelles chambres. Bien entendu, cette réforme du secteur touristique passe par l’offre d’une variété de nouveaux produits plus attractifs. Evidemment, ce sera l’occasion pour le gouvernement de réhabiliter les complexes hôteliers de l’Etat disséminés à travers la Côte d’Ivoire et dont la plupart a souffert des conséquences de dix années de crise militaro politique. L’initiative du Sita arrive donc comme un ouf de soulagement pour les professionnels du Tourisme qui ne savaient plus à quel saint se vouer au cours de la décennie écoulée qui ne leur a pas facilité la tâche. Au cours de cette période en effet, plusieurs établissements hôteliers ont dû mettre la clef sous le paillasson à cause de la rareté des touristes. Si plusieurs d’entre eux ont pu résister, ils ont été obligés à des contraintes énormes. Le faisant, ils ont adopté de nouvelles stratégies implacables pour les employés dont certains étaient forcés au chômage technique ou à la réduction du salaire. Au cours de cette décennie infernale pour les opérateurs exerçant dans le secteur du tourisme, les touristes se sont orientés vers de nouvelles destinations. Abandonnant des zones comme Man et Korhogo naguère réputées pour leurs atouts touristiques. Le moins que l’on puisse souhaiter est que les recommandations du deuxième Sita soient respectées et mises à exécution. C’est à ce seul prix que l’objectif visé pour booster l’économie nationale sortant fragilisée par dix années de crise sera véritablement atteint.
Idrissa Konaté
A l’issue de quatre jours de réflexion qui ont meublé la deuxième édition du Sita (Salon international du tourisme d’Abidjan), il a été question d’une nouvelle politique qui favorisera la dynamisation du secteur du Tourisme. S’appuyant sur le facteur de la reprise progressive des activités économiques, les acteurs de ce secteur se sont réunis du 5 au 8 avril dernier à l’Ivoire Golf Club pour déterminer les nouvelles orientations à donner au tourisme ivoirien. L’objectif visé par cette plate-forme international était d’ouvrir la Côte d’Ivoire à l’extérieur, après plus d’une décennie de crise sociopolitique. Mais mieux, les organisateurs du Sita avec à leur tête Aké Atchimon le ministre du Tourisme, avaient à cœur de dynamiser ce secteur important de l’économie nationale. Ainsi au terme du salon, ce sont plus de 500 mille touristes qui sont attendus à l’horizon 2015, avec des perspectives heureuses pour le secteur de l’emploi. D’autant que cette initiative de dynamisation du secteur touristique favorisera la création de plus de 4000 emplois directs et indirects grâce notamment à la création de nouvelles chambres d’hôtel qui se chiffrent à environ 4000 nouvelles chambres. Bien entendu, cette réforme du secteur touristique passe par l’offre d’une variété de nouveaux produits plus attractifs. Evidemment, ce sera l’occasion pour le gouvernement de réhabiliter les complexes hôteliers de l’Etat disséminés à travers la Côte d’Ivoire et dont la plupart a souffert des conséquences de dix années de crise militaro politique. L’initiative du Sita arrive donc comme un ouf de soulagement pour les professionnels du Tourisme qui ne savaient plus à quel saint se vouer au cours de la décennie écoulée qui ne leur a pas facilité la tâche. Au cours de cette période en effet, plusieurs établissements hôteliers ont dû mettre la clef sous le paillasson à cause de la rareté des touristes. Si plusieurs d’entre eux ont pu résister, ils ont été obligés à des contraintes énormes. Le faisant, ils ont adopté de nouvelles stratégies implacables pour les employés dont certains étaient forcés au chômage technique ou à la réduction du salaire. Au cours de cette décennie infernale pour les opérateurs exerçant dans le secteur du tourisme, les touristes se sont orientés vers de nouvelles destinations. Abandonnant des zones comme Man et Korhogo naguère réputées pour leurs atouts touristiques. Le moins que l’on puisse souhaiter est que les recommandations du deuxième Sita soient respectées et mises à exécution. C’est à ce seul prix que l’objectif visé pour booster l’économie nationale sortant fragilisée par dix années de crise sera véritablement atteint.
Idrissa Konaté