Hier mercredi 20 juin, la barre des inculpés dans l’affaire de détournement massif dans la filière café-cacao était occupée par l’ancien président du Fonds pour le développement de la production du café et du cacao (Fdpcc). Ce fut l’occasion pour Henri Kassi Amouzou de dire sa part de vérité dans cette affaire qui a débuté depuis octobre 2007. Au cours de son interrogatoire, il a indiqué que la gestion des différentes structures de la filière café cacao était soumise à des exigences politiques qui empêchaient les présidents de ces structures d’avoir les mains totalement libres. C’est, selon lui, ce qui explique autant de détournements qui en réalité, ne sont pas de son fait. Pour se dédouaner, Henri Kassi Amouzou a indiqué que son salaire mensuel était chiffré à 5 millions Fcfa y compris 500 mille Fcfa de carburant mensuel. Il a ajouté que le budget de souveraineté était inexistant lorsqu’il dirigeait encore le Fdpcc. Selon lui, il n’existait qu’un fonds de solidarité. En ce temps-là, l’ancien président du Fdpcc a rappelé que la masse salariale tournait autour de 75 à 80 millions Fcfa pour plus tard passer à 2 milliards Fcfa. Il a par ailleurs indiqué son désaccord avec l’idée du fonds de souveraineté qui l’a poussé à la démission en 2004. Compte tenu du temps un peu avancé, l’interrogatoire d’Henri Kassi Amouzou a été interrompu. C’est le lundi prochain que reprendra cette séance à laquelle a déjà sacrifié certains dignitaires de la filière café-cacao dont Tapé Doh Lucien de la Bcc, Angéline Kili et Didier Gbogou de l’Arcc.
I.K
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