Le procès de Charles Blé Goudé devant le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau n’a pu se tenir, mercredi, à la suite d’un pourvoi en cassation d’un avocat de son Conseil Me Emile Suy Bi, a indiqué à APA Me Dohora Blédé, un autre avocat.
« L’audience ne s’est pas tenue » en raison du pourvoi en cassation, a dit Me Dohora Blédé, insinuant que Me Suy Bi a brandi devant le tribunal criminel le recours en cassation. Cette requête devrait être examinée par la Cour de cassation.
Selon Me Dohora Blédé, plusieurs issues peuvent est données à ce recours en cassation. La Cour de cassation peut ramener l’affaire devant la Chambre d’institution pour instruire à nouveau le dossier si le pouvoir est mal fondé ou encore annuler la procédure.
Me Claver Ndry, l’un de ses avocats, a lors d’une conférence de presse mardi, relevé que l’Etat ivoirien a décidé, en mars 2014, de remettre M. Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), alors l’Etat s’est dessaisi. Par conséquent, son client ne peut être jugé en Côte d'Ivoire pour les mêmes faits.
Le Conseil de M. Blé Goudé s’est déporté le 6 novembre 2019 devant la Chambre d’instruction. Me Suy Bi, avocat de la défense, avait fait un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Chambre d’instruction. Pour Me Dohora Blédé « il ne peut pas être jugé devant un tribunal criminel ».
Me Blédé s’est insurgé du fait qu’il a été décidé de juger devant un tribunal criminel M. Blé Goudé, actuellement en liberté conditionnelle à la Haye, sans qu'il ne soit informé et ne puisse se défendre, alors qu'il attend un dénouement total de son jugement à la CPI.
Initialement poursuivi pour « crimes contre populations civiles et prisonniers de guerre », des faits abrogés par le Code pénal, la Chambre d’instruction a requalifié les infractions. Il est retenu contre Charles Blé Goudé des faits de « viol, torture et meurtres ».
AP/ls/APA
« L’audience ne s’est pas tenue » en raison du pourvoi en cassation, a dit Me Dohora Blédé, insinuant que Me Suy Bi a brandi devant le tribunal criminel le recours en cassation. Cette requête devrait être examinée par la Cour de cassation.
Selon Me Dohora Blédé, plusieurs issues peuvent est données à ce recours en cassation. La Cour de cassation peut ramener l’affaire devant la Chambre d’institution pour instruire à nouveau le dossier si le pouvoir est mal fondé ou encore annuler la procédure.
Me Claver Ndry, l’un de ses avocats, a lors d’une conférence de presse mardi, relevé que l’Etat ivoirien a décidé, en mars 2014, de remettre M. Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), alors l’Etat s’est dessaisi. Par conséquent, son client ne peut être jugé en Côte d'Ivoire pour les mêmes faits.
Le Conseil de M. Blé Goudé s’est déporté le 6 novembre 2019 devant la Chambre d’instruction. Me Suy Bi, avocat de la défense, avait fait un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Chambre d’instruction. Pour Me Dohora Blédé « il ne peut pas être jugé devant un tribunal criminel ».
Me Blédé s’est insurgé du fait qu’il a été décidé de juger devant un tribunal criminel M. Blé Goudé, actuellement en liberté conditionnelle à la Haye, sans qu'il ne soit informé et ne puisse se défendre, alors qu'il attend un dénouement total de son jugement à la CPI.
Initialement poursuivi pour « crimes contre populations civiles et prisonniers de guerre », des faits abrogés par le Code pénal, la Chambre d’instruction a requalifié les infractions. Il est retenu contre Charles Blé Goudé des faits de « viol, torture et meurtres ».
AP/ls/APA