Ils sont KO débout, mais pour autant, ils ne s’avouent pas vaincus. Depuis l’interview du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko sur la chaine de télévision publique, le mardi 12 juin dernier, c’est un vent de panique qui secoue l’ex-refondation. Et comme ils savent si bien le faire lorsqu’ils ont le dos au mur, ils se débattent comme de beaux diables pour tenter de retourner la situation en leur faveur ou distraire l’opinion nationale et internationale. C’est ainsi qu’ils ont fait croire que Lida Kouassi serait mort après son arrestation. Cette fausse information n’avait d’autre but que de provoquer la colère de leurs partisans qui en profiteraient pour créer des troubles. En dépit de toute cette débauche d’énergie, ils se sont rendu compte que la mayonnaise n’a pas du tout pris. Alors, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Après s’être donc torturé les méninges, ils ont enfin trouvé le sésame ouvre-toi, à même, selon eux, de porter l’estocade au solide ministre de l’Intérieur. Leur trouvaille? Un vrai faux document, imputé au ministère français de l’Economie daté du 28 juillet 2011. Et qui, sauf changement de dernière minute, devrait être publié aujourd’hui même ou demain dans toute la presse bleue. Ce document dont nous avons pu obtenir copie, serait une transaction financière dans laquelle serait impliqué le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur à travers une société de sécurité privée de la place. Naturellement, c’est un document qui pue le vrai faux à vue d’?il et à mille lieux. En attendant d’y revenir plus en détail dans notre prochaine parution, il nous est revenu qu’en réalité, depuis près d’un an, le document en question, confectionné dans les officines de fabrication de faux des anciens dirigeants, circulait sous le boisseau dans les cercles secrets des anciens refondateurs. Et il était une pièce maitresse dans l’exécution du complot de déstabilisation du régime, dénommé ‘’Esaie 60’’ qui a été éventré et dont a parlé le ministre Bakayoko à la RTI. Le complot ayant été déjoué par les autorités ivoiriennes, les concepteurs du document ont tout de même tenu à publier leur joker. Dans leur entendement, il devrait ébranler le ‘’mis en cause’’. Les pauvres! Ils oublient qu’il en faut bien plus pour faire, ne serait-ce que, plier le rock qu’est le ministre de l’Intérieur. Alors la question que l’on se pose est de savoir si Hamed Bakayoko qui tient à son honorabilité, à son honneur, à son image de marque et à sa crédibilité comme à la prunelle de ses yeux, va laisser prospérer de telles accusations graves et sans fondements? A toutes fins utiles, il va sans dire que le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur qui, à coup sûr, prendra connaissance de ce document avisera. Et comme le recommande la loi sur la presse, ceux qui le publieront, se verront infliger de très fortes amendes pécuniaires.
Yves-M. ABIET
Yves-M. ABIET
