ABIDJAN - L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) se dit "préoccupée" par le retour de la violence verbale dans le débat politique en Côte d'Ivoire et appelle à l'usage d'un ton favorable à la réconciliation nationale dans le pays après les meurtriers affrontements post-électoraux de 2010 et 2011.
"L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire est préoccupée par le retour d'une nouvelle vague de dérives de langage et de propos virulents de certains acteurs politiques relevés dans les médias ivoiriens", indique un communiqué transmis mercredi à Xinhua.
La tension est perceptible dans le débat politique ivoirien depuis les attaques dans l'ouest et la découverte d'un complot attribués aux partisans de l'ex président Laurent Gbagbo par le gouvernement ivoirien.
Par presse interposée, le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) et le Rassemblement des républicains (RDR, d'Alassane Ouattara) se livrent à des joutes oratoires ponctuées par des menaces et des mises en garde.
L'Onuci appelle "au sens des responsabilités" des acteurs politiques et au respect du "Code de bonne conduite" qu'ils ont adopté le 24 avril 2008 à Abidjan, en présence du Secrétaire général de l'Onu.
Elle invite "vivement" les organes de régulation à "maintenir leur vigilance pour prévenir toute violation de leurs décisions en la matière".
L'Onuci "enjoint tant la classe politique que les représentants des medias à éviter les excès de langage qui pourraient remettre en cause les acquis démocratiques, la réconciliation nationale et donc nuire à l'intérêt général", poursuit le communiqué.
L'Onuci a reçu le mandat de surveiller le comportement des médias et les propos incitant à la violence et de faire rapport, tous les mois, au Comité des sanctions du Conseil de sécurité, de ses observations en la matière.
"L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire est préoccupée par le retour d'une nouvelle vague de dérives de langage et de propos virulents de certains acteurs politiques relevés dans les médias ivoiriens", indique un communiqué transmis mercredi à Xinhua.
La tension est perceptible dans le débat politique ivoirien depuis les attaques dans l'ouest et la découverte d'un complot attribués aux partisans de l'ex président Laurent Gbagbo par le gouvernement ivoirien.
Par presse interposée, le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) et le Rassemblement des républicains (RDR, d'Alassane Ouattara) se livrent à des joutes oratoires ponctuées par des menaces et des mises en garde.
L'Onuci appelle "au sens des responsabilités" des acteurs politiques et au respect du "Code de bonne conduite" qu'ils ont adopté le 24 avril 2008 à Abidjan, en présence du Secrétaire général de l'Onu.
Elle invite "vivement" les organes de régulation à "maintenir leur vigilance pour prévenir toute violation de leurs décisions en la matière".
L'Onuci "enjoint tant la classe politique que les représentants des medias à éviter les excès de langage qui pourraient remettre en cause les acquis démocratiques, la réconciliation nationale et donc nuire à l'intérêt général", poursuit le communiqué.
L'Onuci a reçu le mandat de surveiller le comportement des médias et les propos incitant à la violence et de faire rapport, tous les mois, au Comité des sanctions du Conseil de sécurité, de ses observations en la matière.