Sous la houlette de Mme Tchinah Simone, conseillère spéciale du Premier ministre, et de la ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, le Projet d’Appui Institutionnel Multisectoriel à la Sortie de Crise (PAIMSC), a organisé les manifestations marquant les journées-bilan du volet «Assistance et réinsertion des femmes victimes de violence en situation de conflit en Côte d’Ivoire», à l’Hôtel du Golf, les 21 et 22 juin 2012. D’un montant de 15 milliards F Cfa, ce projet qui est le résultat d’une convention entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque Africaine de Développement (BAD) est né au lendemain de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO). Josiane Adoubi, coordinatrice nationale du PAIMSC a présenté les objectifs et réalisations de la structure qu’elle a en charge et dont la mission expire en décembre. «Ce projet vise à contribuer d’une part à la restauration de l’autorité de l’Etat et d’autre part, le fonctionnement des services publics, dans les domaines de l’éducation, de la santé et du développement rural en zone Centre, Nord et Ouest, au renforcement des capacités des structures publiques et des organisations de la société civile, dans la prise en charge des questions d’urgence et de relance de l’économie d’autre part», a dit Josiane Adoubi. Au titre des réhabilitations et équipements, le PAIMSC a permis l’équipement et la réhabilitation de 655 salles de classes, 13 structures sanitaires dont le CHR de Séguéla, 3 maternités et 3 blocs gynécologiques, 27 structures du secteur du développement rural et 7 centres sociaux, a déclaré la coordinatrice du PAIMSC. Le PAIMSC a également permis la formation pédagogique de base de 3556 enseignants bénévoles du primaire, le recyclage des agents de 10 inspections de l’Enseignement Primaire (IEP), la formation en divers modules sanitaires de 3319 agents de services du domaine du développement rural. Des acquis que la coordinatrice du PAIMSC veut pérenniser. Si pour Mme Konaté Suzanne Maïga, représentante de l’UNFPA, maître d’ouvrage dudit projet, les violences sexuelles continuent de nuire au quotidien des Ivoiriens, 91% des cas de violence ont bénéficié de prise en charge psycho-sociale dans le cadre de ce projet. Représentant le Premier ministre, Tchinah Simone a demandé qu’une attention particulière soit accordée aux groupes vulnérables. Car il s’agit, selon elle, d’un combat de tous les jours. Satisfait du bilan dressé par la coordinatrice du PAIMSC, Lamine Zeine Ali, représentant la BAD, a dit que son institution continuera d’apporter son soutien multiforme à la Côte d ‘Ivoire. Une base de données nationale des VBG sera remise, à la ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant.
A Dedi
A Dedi