Rédacteur en chef de votre quotidien préféré, M. Emmanuel Koré a rendu un vibrant hommage au nouveau président du CNP. Nous vous livrons l’intégralité de son intervention.
« Je voudrais, au nom du Gérant et directeur de publication, en ce moment en mission à l’étranger, au nom de la rédaction du quotidien Le Patriote ainsi qu’en celui de l’ensemble de l’entreprise Mayama Editions, vous souhaiter la bienvenue ce matin dans nos locaux.
Oh ! Quand je dis « nos locaux », rassurez-vous, je ne suis pas en train d’être frappé d’amnésie subite. Je ne suis pas en train d’oublier que cette maison est aussi la vôtre.
Car je me souviens qu’il y a à peine deux semaines, le jeudi 07 juin précisément, à la veille même de votre prise de fonction effective à la présidence du CNP, vous quittiez cette rédaction, à 22H50mm, après avoir passé le dernier crayon dans les BAT du journal à paraître le lendemain.
J’ai interprété cela comme la marque d’un grand attachement à ce journal. J’ai eu le sentiment que vous aviez du mal à réaliser que c’était votre dernier jour en tant que Conseiller général de la rédaction. Et au moment où vous nous disiez au revoir, j’ai cru même capter dans vos yeux, ce qui m’a semblé comme de la tristesse.
Mais qui ne serait pas triste en pareille circonstance ? Vous veniez de passer cinq bonnes années avec une équipe d’hommes et de femmes, avec qui vous avez tout de même écrit de belles pages de leur carrière naissante, pour un bon nombre d’entre eux. Une équipe avec laquelle vous veniez surtout de renouer avec la passion du journalisme, dont vous vous étiez éloigné quelques années durant.
Une équipe certes pétrie de talent. Mais Dieu seul sait que dans ce métier, le talent seul ne suffit pas. A cet atout, il faut un supplément de professionnalisme, de méthode, de lucidité, mais aussi de sagesse. Je puis dire, au nom de tous mes camarades ici présents, qu’en cinq ans, vous vous êtes attelé à cette tâche, avec succès.
Je parle de succès parce que vous étiez pour nous comme un coach. Et un bon coach, c’est connu, c’est celui qui gagne. Or, vous avez gagné doublement. Le Patriote, malgré la jeunesse de son effectif a acquis grâce à vous plus de maturité, plus de pondération. L’autre victoire – qui est de taille – c’est celle de l’accession d’’Alassane Ouattara à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire. Parce que Le Patriote avait pour principal objectif de réussir ce pari. Et vous l’y avez largement aidé.
Pour cela, je demande à tous de faire un ban à notre cher doyen.
Cela dit, je sais que vous êtes là ce matin dans le cadre de vos nouvelles fonctions. Je sais que vous venez nous dire vos ambitions pour la presse écrite en Côte d’Ivoire. Je sais que vous venez nous transmettre votre rêve d’une presse plus professionnelle, plus responsable, plus respectueuse de l’éthique et de la déontologie, plus constructive d’une Côte d’Ivoire qui aspire plus que jamais à la paix, à la démocratie, au développement économique et sociale. Je sais que vous venez nous appeler à nous inscrire dans cette dynamique.
Doyen Lakpé, nous allons vous écouter et boire comme du petit lait, les recommandations que vous voudriez nous faire dans ce sens.
Je vous remercie
« Je voudrais, au nom du Gérant et directeur de publication, en ce moment en mission à l’étranger, au nom de la rédaction du quotidien Le Patriote ainsi qu’en celui de l’ensemble de l’entreprise Mayama Editions, vous souhaiter la bienvenue ce matin dans nos locaux.
Oh ! Quand je dis « nos locaux », rassurez-vous, je ne suis pas en train d’être frappé d’amnésie subite. Je ne suis pas en train d’oublier que cette maison est aussi la vôtre.
Car je me souviens qu’il y a à peine deux semaines, le jeudi 07 juin précisément, à la veille même de votre prise de fonction effective à la présidence du CNP, vous quittiez cette rédaction, à 22H50mm, après avoir passé le dernier crayon dans les BAT du journal à paraître le lendemain.
J’ai interprété cela comme la marque d’un grand attachement à ce journal. J’ai eu le sentiment que vous aviez du mal à réaliser que c’était votre dernier jour en tant que Conseiller général de la rédaction. Et au moment où vous nous disiez au revoir, j’ai cru même capter dans vos yeux, ce qui m’a semblé comme de la tristesse.
Mais qui ne serait pas triste en pareille circonstance ? Vous veniez de passer cinq bonnes années avec une équipe d’hommes et de femmes, avec qui vous avez tout de même écrit de belles pages de leur carrière naissante, pour un bon nombre d’entre eux. Une équipe avec laquelle vous veniez surtout de renouer avec la passion du journalisme, dont vous vous étiez éloigné quelques années durant.
Une équipe certes pétrie de talent. Mais Dieu seul sait que dans ce métier, le talent seul ne suffit pas. A cet atout, il faut un supplément de professionnalisme, de méthode, de lucidité, mais aussi de sagesse. Je puis dire, au nom de tous mes camarades ici présents, qu’en cinq ans, vous vous êtes attelé à cette tâche, avec succès.
Je parle de succès parce que vous étiez pour nous comme un coach. Et un bon coach, c’est connu, c’est celui qui gagne. Or, vous avez gagné doublement. Le Patriote, malgré la jeunesse de son effectif a acquis grâce à vous plus de maturité, plus de pondération. L’autre victoire – qui est de taille – c’est celle de l’accession d’’Alassane Ouattara à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire. Parce que Le Patriote avait pour principal objectif de réussir ce pari. Et vous l’y avez largement aidé.
Pour cela, je demande à tous de faire un ban à notre cher doyen.
Cela dit, je sais que vous êtes là ce matin dans le cadre de vos nouvelles fonctions. Je sais que vous venez nous dire vos ambitions pour la presse écrite en Côte d’Ivoire. Je sais que vous venez nous transmettre votre rêve d’une presse plus professionnelle, plus responsable, plus respectueuse de l’éthique et de la déontologie, plus constructive d’une Côte d’Ivoire qui aspire plus que jamais à la paix, à la démocratie, au développement économique et sociale. Je sais que vous venez nous appeler à nous inscrire dans cette dynamique.
Doyen Lakpé, nous allons vous écouter et boire comme du petit lait, les recommandations que vous voudriez nous faire dans ce sens.
Je vous remercie