Dans le cadre de la lutte contre les maux de l’école ivoirienne, suite à une assemblée générale constitutive qui s’est tenue récemment dans la commune de Yopougon, est née une nouvelle structure nommée l’Alliance estudiantine et scolaire Ivoirienne (Aesi). Une association d’élèves et étudiants qui vise à lutter pour l’école ivoirienne. L’objectif de cette structure est de faire de la question de l’école une priorité pour tout gouvernant. Mais aussi rassembler l’ensemble des élèves et étudiants pour la défense de leur idéal commun : la défense de leurs intérêts académique, matériel et moral et redorer l’image des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, qui ont toujours été considérés comme des personnes violentes et politisées. «En dépit de nos divergences, les élèves et étudiants doivent travailler pour un seul objectif. L’Aesi est une véritable structure apolitique et responsable, qui entend contribuer à l’amélioration des conditions d’étude et de vie des élèves de Côte d’Ivoire», au dire de Oula Anselme, secrétaire général national de ladite structure qui a peint un tableau peu reluisant de l’école en Côte d’Ivoire. «L’école ivoirienne se porte très mal, notre salut ne peut venir que de la lutte. La fermeture des universités et des résidences universitaires crée un génocide intellectuel et une sérieuse difficulté pour les logements des étudiants, ils sont livrés à eux-mêmes et ils ne savent où aller. L’interdiction de l’activité syndicale au secondaire par les autorités est une mesure anti-constitutionnelle que nous condamnons, pour la seule raison que les articles 9,10, 11et 12 de la Constitution confèrent aux Ivoiriens, la liberté de pensée, d’expression de réunion, d’association et de manifestation» a-t-il indiqué. L’alliance estudiantine et scolaire ivoirienne (Aesi) dirigée par Oula Anselme, estime que nul ne peut empêcher les élèves de revendiquer leurs droits.
SP
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