Le député de Tengrela, Mariame Traoré était l’invitée de Djiguiya Espoir National une association de victimes de guerre de la commune d’Abobo, le lundi 25 juin 2012 dans le quartier de Samanké. Elle en a profité pour décrier le rôle de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) et son président Charles Konan Banny.
Après avoir écouté le témoignage de certaines victimes de la crise postélectorale, la marraine de Djiguiya a ajouté ceci : « Alors que les victimes désabusées attendent depuis le 13 juillet 2011, le président de la CDVR se signale par son impuissance à donner une ligne claire et précise de la mission que lui a confiée le chef de l’Etat. La CDVR a échoué ». Pour elle, la Commission entretient ‘’le dilatoire’’ ce qui ressemble fort à de ‘’l’insouciance et l’indifférence au sort des victimes et des bourreaux’’. Continuant, Mariame Traoré a fustigé la récente sortie médiatique de Karim Ouattara (ndlr : conseiller de la CDVR, ayant dénoncé l’arrestation des partisans de l’ancien régime), une sortie qui l’amène à demander au président de la CDVR « une feuille de route claire, précise et intègre et d’entreprendre de façon concrète des actions dans le sens du rapprochement des Ivoiriens. Et de ne pas saper le travail de la justice, car il ne saurait avoir de réconciliation sans vérité et justice ». Avant son intervention, c’est Fatoumata Diarrassouba, présidente de Djiguiya qui a lancé un plaidoyer en faveur des populations d’Abobo aux autorités. « Alors que nous avons perdu hommes, frères et enfants, nous les femmes d’Abobo nous sentons oubliées du processus de réconciliation », a-t-elle lancé. Egalement présent à la manifestation le député de la commune, Karamoko Yayoro, a saisi l’occasion pour appeler le FPI à la réconciliation sous peine de rester à l’écart de la marche de la Côte d’Ivoire. « Si le FPI ne veut pas s’inscrire dans la réconciliation laissons les pleurer et allons au champ. Je ne demande pas de se venger mais si quelqu’un veut discuter on va l’écouter », a clamé le député. Puis dénonçant le manque de repentir de l’ancien parti au pouvoir, il s’est adressé en ces termes à Miaka Oureto, le président intérimaire du FPI : «vous allez demander pardon dans l’humiliation». Avant de terminer sur cette note : «il faut la paix pour un avenir de la jeunesse ivoirienne et la paix a pour base la justice».
FO
Après avoir écouté le témoignage de certaines victimes de la crise postélectorale, la marraine de Djiguiya a ajouté ceci : « Alors que les victimes désabusées attendent depuis le 13 juillet 2011, le président de la CDVR se signale par son impuissance à donner une ligne claire et précise de la mission que lui a confiée le chef de l’Etat. La CDVR a échoué ». Pour elle, la Commission entretient ‘’le dilatoire’’ ce qui ressemble fort à de ‘’l’insouciance et l’indifférence au sort des victimes et des bourreaux’’. Continuant, Mariame Traoré a fustigé la récente sortie médiatique de Karim Ouattara (ndlr : conseiller de la CDVR, ayant dénoncé l’arrestation des partisans de l’ancien régime), une sortie qui l’amène à demander au président de la CDVR « une feuille de route claire, précise et intègre et d’entreprendre de façon concrète des actions dans le sens du rapprochement des Ivoiriens. Et de ne pas saper le travail de la justice, car il ne saurait avoir de réconciliation sans vérité et justice ». Avant son intervention, c’est Fatoumata Diarrassouba, présidente de Djiguiya qui a lancé un plaidoyer en faveur des populations d’Abobo aux autorités. « Alors que nous avons perdu hommes, frères et enfants, nous les femmes d’Abobo nous sentons oubliées du processus de réconciliation », a-t-elle lancé. Egalement présent à la manifestation le député de la commune, Karamoko Yayoro, a saisi l’occasion pour appeler le FPI à la réconciliation sous peine de rester à l’écart de la marche de la Côte d’Ivoire. « Si le FPI ne veut pas s’inscrire dans la réconciliation laissons les pleurer et allons au champ. Je ne demande pas de se venger mais si quelqu’un veut discuter on va l’écouter », a clamé le député. Puis dénonçant le manque de repentir de l’ancien parti au pouvoir, il s’est adressé en ces termes à Miaka Oureto, le président intérimaire du FPI : «vous allez demander pardon dans l’humiliation». Avant de terminer sur cette note : «il faut la paix pour un avenir de la jeunesse ivoirienne et la paix a pour base la justice».
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