Certaines questions ont toujours créé problème au niveau de la santé. Il s’agit du financement, de l’approvisionnement et de la gestion des vaccins dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. C’est en vue de trouver une solution à ces préoccupations que l’Oms, l’Unicef, Sabin Institute et l’Agence pour la médecine préventive (Amp) ont décidé conjointement d’organiser une réunion, la première du genre, sur le suivi du financement, de l’approvisionnement et la gestion des vaccins à l’attention des responsables financiers des pays de l’Afrique de l’Ouest. A l’ouverture de cet atelier qui se tient du 25 au 29 juin au N’sah Hôtel de Grand-Bassam, Dr Jean Denoman, directeur de cabinet représentant la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a expliqué le bien-fondé de cette rencontre. Selon lui, garantir le financement de la vaccination permet aux cohortes d’enfants éligibles à la vaccination d’être protégés dès les premiers instants de leur vie et aux populations de se prémunir contre les maladies évitables par la vaccination. Mais avant, il faut pouvoir pérenniser les services de vaccination.
Et pour y parvenir, ‘’les pays devront garantir la disponibilité des vaccins non seulement par la mobilisation des ressources financières, mais également par le suivi du financement et la bonne gestion des stocks’’. Il s’agira au cours de cette rencontre régionale, a précisé Dr Allarangar Yokouidé, représentant résident de l’Oms, de faire le point sur le processus de financement, d’approvisionnement et de gestion des vaccins dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et d’échanger sur les expériences diverses à travers la documentation des forces et faiblesses des différentes expériences-pays. Expliquant le bien-fondé de cet atelier, Dr Allarangar a rappelé que le Programme élargi de Vaccination (Pev), mis en place depuis 1974 a permis d’éviter de nombreux décès. «Jusqu’au début des années 1990, la couverture vaccinale contre les maladies cibles du programme (tuberculose, rougeole, fièvre jaune, …) n’a cessé d’augmenter. Puis elle commença à chuter du fait d’un manque de financement, de problèmes socio-politiques et de difficultés d’approvisionnement en vaccins.
De ce fait des milliers de personnes sont aujourd’hui privées de vaccination et on assiste de plus en plus à la réémergence de maladies auparavant maîtrisées ou éliminées », a expliqué le représentant résident de l’Oms. Face à cette situation en 2005, les gouvernements réunis à l’occasion de l’assemblée mondiale de la Santé ont adopté l’initiative ‘’Vision et stratégie de la vaccination dans le monde’’ (Givs). «A l’horizon 2015, l’objectif de cette initiative est de protéger chaque année plus de 20 millions de personnes vivant dans les pays les plus pauvres contre les 14 maladies que sont la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la rubéole, la fièvre jaune, les infections à heamophilus influenzae type b, la poliomyélite, les infections à rotavirus, les pneumoccocies, les méningococcies et les encéphalites», a précisé le patron de l’Oms qui a souhaité que les échanges entre ces experts de l’Afrique venant de l’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cap Vert, … puissent leur être profitable.
T.Y
Et pour y parvenir, ‘’les pays devront garantir la disponibilité des vaccins non seulement par la mobilisation des ressources financières, mais également par le suivi du financement et la bonne gestion des stocks’’. Il s’agira au cours de cette rencontre régionale, a précisé Dr Allarangar Yokouidé, représentant résident de l’Oms, de faire le point sur le processus de financement, d’approvisionnement et de gestion des vaccins dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et d’échanger sur les expériences diverses à travers la documentation des forces et faiblesses des différentes expériences-pays. Expliquant le bien-fondé de cet atelier, Dr Allarangar a rappelé que le Programme élargi de Vaccination (Pev), mis en place depuis 1974 a permis d’éviter de nombreux décès. «Jusqu’au début des années 1990, la couverture vaccinale contre les maladies cibles du programme (tuberculose, rougeole, fièvre jaune, …) n’a cessé d’augmenter. Puis elle commença à chuter du fait d’un manque de financement, de problèmes socio-politiques et de difficultés d’approvisionnement en vaccins.
De ce fait des milliers de personnes sont aujourd’hui privées de vaccination et on assiste de plus en plus à la réémergence de maladies auparavant maîtrisées ou éliminées », a expliqué le représentant résident de l’Oms. Face à cette situation en 2005, les gouvernements réunis à l’occasion de l’assemblée mondiale de la Santé ont adopté l’initiative ‘’Vision et stratégie de la vaccination dans le monde’’ (Givs). «A l’horizon 2015, l’objectif de cette initiative est de protéger chaque année plus de 20 millions de personnes vivant dans les pays les plus pauvres contre les 14 maladies que sont la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la rubéole, la fièvre jaune, les infections à heamophilus influenzae type b, la poliomyélite, les infections à rotavirus, les pneumoccocies, les méningococcies et les encéphalites», a précisé le patron de l’Oms qui a souhaité que les échanges entre ces experts de l’Afrique venant de l’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cap Vert, … puissent leur être profitable.
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