Le directeur des Affaires administratives et financières (DAF) du Fonds de développement et de promotion des activités café-cacao (FDPCC), Lambert Digbeuto, a révélé qu’il n’avait pas droit de signature sur les chèques de son institution durant sa fonction (avril 2002 à mai 2004). Il a fait cette révélation, hier, au Tribunal de 1ère Instance, à Abidjan-Plateau, dans le cadre du procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao.
« Tous les décaissements ont été faits sans mon avis. Le trésorier dépendait directement du Secrétaire exécutif du FDPCC. Aussi, la comptabilité ne recevait pas toutes les pièces. Je n’ai été autorisé à signer les chèques que trois fois durant mon mandat en tant que DAF », a-t-il révélé. Lambert Digbeuto a avoué que seuls les états financiers de 2003 ont été approuvés durant son mandat. Et que les pièces relatives à l’acquisition des entreprises rachetées (Sifca-Coop, Coco Services, Forex-Ci, etc.) n’étaient pas en sa possession.
Le président du Conseil de gestion du FDPCC, Henri Amouzou, pour sa part, a déclaré que tous les états financiers ont été validés jusqu’à son arrestation au 2ème trimestre 2008. Le Secrétaire exécutif du FDPCC, Théophile Kouassi, a, quant à lui, affirmé que toutes les opérations de rachat des entreprises ont été inscrites au bilan sauf celle de la Sifca-Coop. « Le 17 septembre 2002, le comité interministériel des matières premières avait donné son accord pour l’acquisition de Sifca-Coop d’un coût de 13,5 milliards F.cfa chacun», a-t-il confirmé.
Le substitut du procureur, Fernand Oulaye, représentant le Parquet n’a pas trouvé paradoxales, normal que Théophile Kouassi décaisse 550 millions F.cfa en deux jours (23 et 24 juin 2003) à travers plusieurs chèques d’un montant de 30 millions F.cfa. Il a aussi trouvé les explications des prévenus du FDPCC relatives au chapitre ‘’Affaires de Justice’’, d’un coût de plusieurs centaines de millions F.cfa. D’autant que ceux-ci se sont justifiés par la paie des perdiems, hébergement, restauration, déplacement des planteurs qui étaient venus faire ombrage à leurs confrères qui manifestaient en vue du renouvellement des instances dirigeantes du FDPCC en 2007.
L’origine des biens d’Henri Amouzou avant son accession à la tête du FDPCC, en 2001, était aussi au centre des préoccupations des débats relativement au Fonds de solidarité. Surtout qu’il a indiqué qu’il préfinançait les frais de funérailles et autres sollicitations d’ordre sociale des planteurs.
Gomon Edmond
« Tous les décaissements ont été faits sans mon avis. Le trésorier dépendait directement du Secrétaire exécutif du FDPCC. Aussi, la comptabilité ne recevait pas toutes les pièces. Je n’ai été autorisé à signer les chèques que trois fois durant mon mandat en tant que DAF », a-t-il révélé. Lambert Digbeuto a avoué que seuls les états financiers de 2003 ont été approuvés durant son mandat. Et que les pièces relatives à l’acquisition des entreprises rachetées (Sifca-Coop, Coco Services, Forex-Ci, etc.) n’étaient pas en sa possession.
Le président du Conseil de gestion du FDPCC, Henri Amouzou, pour sa part, a déclaré que tous les états financiers ont été validés jusqu’à son arrestation au 2ème trimestre 2008. Le Secrétaire exécutif du FDPCC, Théophile Kouassi, a, quant à lui, affirmé que toutes les opérations de rachat des entreprises ont été inscrites au bilan sauf celle de la Sifca-Coop. « Le 17 septembre 2002, le comité interministériel des matières premières avait donné son accord pour l’acquisition de Sifca-Coop d’un coût de 13,5 milliards F.cfa chacun», a-t-il confirmé.
Le substitut du procureur, Fernand Oulaye, représentant le Parquet n’a pas trouvé paradoxales, normal que Théophile Kouassi décaisse 550 millions F.cfa en deux jours (23 et 24 juin 2003) à travers plusieurs chèques d’un montant de 30 millions F.cfa. Il a aussi trouvé les explications des prévenus du FDPCC relatives au chapitre ‘’Affaires de Justice’’, d’un coût de plusieurs centaines de millions F.cfa. D’autant que ceux-ci se sont justifiés par la paie des perdiems, hébergement, restauration, déplacement des planteurs qui étaient venus faire ombrage à leurs confrères qui manifestaient en vue du renouvellement des instances dirigeantes du FDPCC en 2007.
L’origine des biens d’Henri Amouzou avant son accession à la tête du FDPCC, en 2001, était aussi au centre des préoccupations des débats relativement au Fonds de solidarité. Surtout qu’il a indiqué qu’il préfinançait les frais de funérailles et autres sollicitations d’ordre sociale des planteurs.
Gomon Edmond