Soupçonnés d’héberger des mercenaires libériens, trois notables du village de Kayeta, dans la sous-préfecture de Kononfla, dans le département de Sinfra, croupissent derrière les barreaux de la gendarmerie de ladite sous-préfecture.
En effet, selon les témoignages des villageois qui nous ont joints, les trois notables sont victimes d’une privation de leur liberté de manière illégale. Car, à en croire à nos interlocuteurs, le procureur de Kononfla, Méité Souleymane fait un peu trop. Usant de son autorité, l’homme de Droit, sans aucune forme de procès, a ordonné que les sieurs Yao Bi Armel, Bami Bi Boti et Zoh Bi Kouassi soient mis aux arrêts. Alors qu’aucune preuve de leur culpabilité n’est établie. Tout remonte dans la nuit du jeudi 21 juin 2012 quand des hommes en arme font irruption dans les domiciles des notables suscités. «Dans la nuit du jeudi 21 juin 2012 au 22 vendredi 22 juin à 3h00 du matin trois (3) hommes en armes se présentent aux domiciles des trois notables du village de Kayeta s/p de Kononfla dans le département de Sintra», relate notre informateur. Qui poursuit en ces termes: «ils auraient appris que ces 03 notables seraient en possession des armes à feu et hébergeraient des libériens.
Donc sans aucun mandat de perquisition ils fouillent leurs maisons. Mais en vain, aucune arme ni libérien ne sera trouvée chez les notables», soutient la même source. Non satisfait de leur quête, les hommes en armes, agissant certainement sur ordre, partent des lieux, non sans prendre le soin d’atteindre leur objectif. Car, à peine fait-il jour, que les trois notables sont convoqués à la gendarmerie de Kononfla. Mal leur en pris de répondre à cette convocation. Puisque, sans aucune forme de procès, indique notre source, les trois notables sont jetés derrière les barreaux. «Je dénonce ici le zèle du procureur de Sinfra qui n'est pas à sa première sortie. Ce procureur a déjà condamné un gangster du nom d’Arouna à un mois seulement de prison alors que la gendarmerie a retrouvé des armes à feu et des treillis dans sa maison. Toute la population est actuellement indignée et a vivement exprimé le désir de ne plus revivre avec leur bourreau à sa sortie de prison», ajoute notre informateur, l’air très remonté contre le procureur.
Odette Latey
En effet, selon les témoignages des villageois qui nous ont joints, les trois notables sont victimes d’une privation de leur liberté de manière illégale. Car, à en croire à nos interlocuteurs, le procureur de Kononfla, Méité Souleymane fait un peu trop. Usant de son autorité, l’homme de Droit, sans aucune forme de procès, a ordonné que les sieurs Yao Bi Armel, Bami Bi Boti et Zoh Bi Kouassi soient mis aux arrêts. Alors qu’aucune preuve de leur culpabilité n’est établie. Tout remonte dans la nuit du jeudi 21 juin 2012 quand des hommes en arme font irruption dans les domiciles des notables suscités. «Dans la nuit du jeudi 21 juin 2012 au 22 vendredi 22 juin à 3h00 du matin trois (3) hommes en armes se présentent aux domiciles des trois notables du village de Kayeta s/p de Kononfla dans le département de Sintra», relate notre informateur. Qui poursuit en ces termes: «ils auraient appris que ces 03 notables seraient en possession des armes à feu et hébergeraient des libériens.
Donc sans aucun mandat de perquisition ils fouillent leurs maisons. Mais en vain, aucune arme ni libérien ne sera trouvée chez les notables», soutient la même source. Non satisfait de leur quête, les hommes en armes, agissant certainement sur ordre, partent des lieux, non sans prendre le soin d’atteindre leur objectif. Car, à peine fait-il jour, que les trois notables sont convoqués à la gendarmerie de Kononfla. Mal leur en pris de répondre à cette convocation. Puisque, sans aucune forme de procès, indique notre source, les trois notables sont jetés derrière les barreaux. «Je dénonce ici le zèle du procureur de Sinfra qui n'est pas à sa première sortie. Ce procureur a déjà condamné un gangster du nom d’Arouna à un mois seulement de prison alors que la gendarmerie a retrouvé des armes à feu et des treillis dans sa maison. Toute la population est actuellement indignée et a vivement exprimé le désir de ne plus revivre avec leur bourreau à sa sortie de prison», ajoute notre informateur, l’air très remonté contre le procureur.
Odette Latey