Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko était la semaine dernière à Lusaka, en Zambie à l’invitation de l’Union Africaine (UA). Objectif principal : partager avec les autres pays africains l’expérience de la CEI en matière d’organisation d’élections répondants aux standards internationaux.
Lors de ce forum qui a eu pour cadre le Southern Sun Ridgewa hotel, Youssouf Bakayoko a été invité à se prononcer sur la situation de son pays. Le Président de la CEI a d’entrée indiqué qu’une seule chose doit guider les organisateurs d’élections : l’intérêt supérieur de la nation et rien d’autre. C’est la base du succès de toute élection, à l’en croire.
Compte tenu de la spécificité de la crise ivoirienne et par soucis de transparence, poursuit-il, l’on a associé les différentes couches socio-politiques à toutes les étapes du processus : les politiques, les organisations de la société civile, la chefferie traditionnelle, les religieux et la presse.
Pour lui, en dépit de tous ces gages en vue de garantir la transparence des scrutins, le pays n’a pas échappé à une crise postélectorale qui est due, selon lui, en partie, à la duplicité de certains acteurs politiques. Qui, malgré la clarté des résultats, n’ont pas accepté l’alternance.
« La validation de toutes les étapes a pourtant été faite en accord avec les acteurs politiques et l’appui technique de la Division de l’Assistance Electorale des Nations Unies. Toutes les étapes depuis l’enrôlement jusqu’à la proclamation des résultats ont été certifiées par le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU dans notre pays » a expliqué le conférencier du jour.
Bakayoko a insisté sur les questions de formation, de sensibilisation et d’éducation civique des électeurs et des candidats. Ces points sont importants dans la mesure où, selon ses propres termes, leur bonne exécution débouche sur un fort taux de participation.
A cela, il faut ajouter l’accès à temps aux fonds indispensables aux financements des étapes électorales sans toutefois oublier la logistique. « Sur ces questions, l’Etat de Côte d’Ivoire et les Bailleurs de fonds sont à féliciter car les choses n’étaient certes pas faciles mais nous avons été régulièrement approvisionnés», s’est-il félicité.
Concernant les observateurs, l’orateur a indiqué que les conditions ont été assouplies pour permettre à tous ceux qui le souhaitaient d’être des témoins oculaires de ces élections que le monde entier scrutait à la loupe.
« Ces facilités nous ont permis d’enregistrer quelques 7500 observateurs et plus de 600 journalistes de la presse nationale et internationale. Mais chemin faisant, nous avons déploré l’amateurisme et le parti pris de certains observateurs qui se sont adonnés à des déclarations fantaisistes relativement aux résultats donnés par la CEI et certifiés par l’ONUCI. Cela a contribué à l’enlisement de la situation », a-t-il poursuivi.
En conclusion, le Président de la CEI a dit que la démocratie favorise le développement économique. Dans le cas pratique, il a fait savoir qu’a l’issue de ces élections, la Côte d’Ivoire reprend progressivement sa place dans le concert des nations avec en prime, des institutions fortes qui rassurent les bailleurs de fonds qui reviennent en toute confiance en Côte d’Ivoire. Conséquence : le pays renoue avec la croissance et est en mesure de lutter aujourd’hui efficacement contre le chômage.
Service de Communication de la CEI
Lors de ce forum qui a eu pour cadre le Southern Sun Ridgewa hotel, Youssouf Bakayoko a été invité à se prononcer sur la situation de son pays. Le Président de la CEI a d’entrée indiqué qu’une seule chose doit guider les organisateurs d’élections : l’intérêt supérieur de la nation et rien d’autre. C’est la base du succès de toute élection, à l’en croire.
Compte tenu de la spécificité de la crise ivoirienne et par soucis de transparence, poursuit-il, l’on a associé les différentes couches socio-politiques à toutes les étapes du processus : les politiques, les organisations de la société civile, la chefferie traditionnelle, les religieux et la presse.
Pour lui, en dépit de tous ces gages en vue de garantir la transparence des scrutins, le pays n’a pas échappé à une crise postélectorale qui est due, selon lui, en partie, à la duplicité de certains acteurs politiques. Qui, malgré la clarté des résultats, n’ont pas accepté l’alternance.
« La validation de toutes les étapes a pourtant été faite en accord avec les acteurs politiques et l’appui technique de la Division de l’Assistance Electorale des Nations Unies. Toutes les étapes depuis l’enrôlement jusqu’à la proclamation des résultats ont été certifiées par le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU dans notre pays » a expliqué le conférencier du jour.
Bakayoko a insisté sur les questions de formation, de sensibilisation et d’éducation civique des électeurs et des candidats. Ces points sont importants dans la mesure où, selon ses propres termes, leur bonne exécution débouche sur un fort taux de participation.
A cela, il faut ajouter l’accès à temps aux fonds indispensables aux financements des étapes électorales sans toutefois oublier la logistique. « Sur ces questions, l’Etat de Côte d’Ivoire et les Bailleurs de fonds sont à féliciter car les choses n’étaient certes pas faciles mais nous avons été régulièrement approvisionnés», s’est-il félicité.
Concernant les observateurs, l’orateur a indiqué que les conditions ont été assouplies pour permettre à tous ceux qui le souhaitaient d’être des témoins oculaires de ces élections que le monde entier scrutait à la loupe.
« Ces facilités nous ont permis d’enregistrer quelques 7500 observateurs et plus de 600 journalistes de la presse nationale et internationale. Mais chemin faisant, nous avons déploré l’amateurisme et le parti pris de certains observateurs qui se sont adonnés à des déclarations fantaisistes relativement aux résultats donnés par la CEI et certifiés par l’ONUCI. Cela a contribué à l’enlisement de la situation », a-t-il poursuivi.
En conclusion, le Président de la CEI a dit que la démocratie favorise le développement économique. Dans le cas pratique, il a fait savoir qu’a l’issue de ces élections, la Côte d’Ivoire reprend progressivement sa place dans le concert des nations avec en prime, des institutions fortes qui rassurent les bailleurs de fonds qui reviennent en toute confiance en Côte d’Ivoire. Conséquence : le pays renoue avec la croissance et est en mesure de lutter aujourd’hui efficacement contre le chômage.
Service de Communication de la CEI