Depuis quelques jours, les acteurs de la presse écrite sont au chevet de leur corporation malade. En prélude aux états généraux de la presse écrite qui se dérouleront du 12 au 13 juillet 2012 prochain, une conférence de presse s’est tenue hier, mercredi 27 juin 2012, à la Maison de la Presse sise au Plateau. Il a été question pour les organisateurs de faire l’état des lieux de leur structure, un mois après sa mise sur pied. Ce, avant la date butoir du grand rendez-vous. Selon le Président du comité scientifique, Samba Koné, « La presse écrite ivoirienne est malade. Il nous faut ressortir les difficultés qui minent ce secteur et améliorer les conditions de travail des journalistes. » Et de poursuivre « La presse a connu diverses critiques ; qu’est-ce qu’il faut faire pour trouver des solutions consensuelles ». La proximité avec les partis politiques, l’absence des règles fondamentales, l’exigence du paiement du transport des journalistes après un reportage etc.(…) sont entre autres des aspects à décrier. « Il y a malaise à la demeure. Le bilan de la presse ivoirienne est négatif », s’est-il inquiété. Voilà pourquoi il a s’est attardé sur la mise en place d’une structure de suivie et d’évaluation qui viendra à bout de ce malaise. Il s’agira de faire l’état des lieux en vue des recommandations consensuelles et applicables. Il est bon de rappeler que les premiers états généraux de la presse ont eu lieu en 1999. C’est donc 13 ans après, qu’ils se tiendront encore. L’un des faits majeurs qui a marqué cette rencontre a été la question du retour des journalistes exilés. A cette préoccupation d’un confrère, le président s’est dit prêt à faire quelque chose pour que ces derniers reviennent au bercail. Ce sont au total cinq commissions, à savoir, la commission juridique et réglementaire, la commission de régulation et auto-régulation, de la presse écrite à l’ère du numérique, celle de l’environnement économique financier et social qui travailleront de concert pour trouver des solutions idoines aux problèmes des patrons de presse et de leurs employés.
Opportune Bath
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