Chaque usager peut désormais sauvegarder son carnet de vaccination, grâce à l’évolution technologique. Hier mercredi 27 juin, cette annonce a été faite, lors d’un point de presse à Cocody. Selon Kassi Léon Paul, Directeur général du groupe Ivocarte Abyshop (Gia), la mise à jour des vaccins n’est pas une préoccupation pour de nombreuses personnes, toutes classes sociales confondues. Ce qui a pour conséquence les pertes en vies humaines et les handicaps pathologiques ou psychologiques. ‘’ Notre motivation vient de l’urgence pour les populations de mettre à jour leurs vaccins. Notre souhait est que les populations prennent l’habitude de mettre à jour les vaccins de sorte que le taux d’abandon soit réduit de 50 % d’ici à 2017. Les femmes emmènent les enfants pour les faire vacciner jusqu’à l’âge de 3 mois. Après, elles ne viennent plus, ce n’est pas normal’’, dit-il. Le carnet de vaccination électrique a été initié depuis 2010, par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique. Sa réalisation a été confiée au groupe Gia, qui a expérimenté cette innovation à l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP). Il va permettre, a dit le Directeur général, d’informer les populations par sms sur les mesures d’hygiène, de les alerter sur les dates de rappel des vaccins, de sauvegarder les données relatives aux vaccins et de faciliter la délivrance du carnet individuel en cas de perte. Etche Noël, Directeur technique au groupe Gia, a expliqué les caractéristiques du carnet électronique. ‘’ Le service opisms vaccin, va permettre à tout adhérent de visualiser en ligne son carnet électronique de vaccination, et en cas de perte, de pouvoir justifier ses vaccins par la délivrance d’un duplicata. En cas d’épidémie, ou de campagne de vaccination, les informations seront envoyées à l’adhérent sur son portable. En cas de rappel de vaccin, l’intéressé sera informé par sms deux jours avant le rendez-vous. Cette plate-forme est un moyen efficace de collecte d’informations pour les données statistiques et va contribuer à la veille épidémiologique’’, a-t-il indiqué. La ministre de la Santé et de l’Hygiène publique était représentée à cette cérémonie par le directeur de la communication, Akoto Olivier. Il a salué cette avancée qui vient à point nommé à l’heure des Technologies de l’information et de la communication (Tic). Il a noté que le lancement officiel de la carte se fera prochainement. Pour adhérer au certificat électronique, il faut payer 1000 Fcfa et se faire enregistrer dans les formations sanitaires publiques ou à l’Inhp.
Calvin Wandji
Calvin Wandji