Initiés par le ministère de la Communication en partenariat avec l’ensemble des acteurs de la presse, les états généraux de la presse (écrite) en Côte d’Ivoire auront lieu du 12 au 13 juillet 2012, en vue de trouver des solutions aux problèmes de la profession.
Hier 27 juin, à la maison de la presse au Plateau, le président du comité scientifique de ces états généraux, Samba Koné était face à la presse nationale. Il a expliqué le travail qui est accompli au sein des cinq (5) commissions thématiques qui la composent depuis l’installation dudit comité le 24 mai 2012. Le travail préparatoire, avant les états généraux de la presse, prévu sur une période de six (6) semaines (depuis l’installation du comité), consiste à faire le diagnostic de la presse, faire l’état des lieux de chaque thématique et faire des recommandations thérapeutiques. Pour Samba Koné, une fois ces recommandations mises en œuvre, la presse pourra être réconciliée avec son public.
Dans son exposé liminaire, Samba Koné a présenté le visage de la presse ivoirienne depuis l’instauration en 1990 du multipartisme dans notre pays. «Le paysage médiatique ivoirien et plus singulièrement la presse nationale a connu diverses fortunes. Il y a eu diverses critiques. Toutes les rencontres régionales, nationales, internationales en vue de trouver des solutions de sortie de crise ont mis en exergue l’implication de la presse dans la situation sociopolitique que nous avons connue ces dix dernières années», a-t-il indiqué. D’où son appel aux acteurs du secteur. «Tout le monde est concerné. De nombreuses personnalités ont été rencontrées. Les états généraux de la presse concernent l’ensemble des professionnels du secteur. C’est à nous de réfléchir sur notre métier et impliquer dans la réflexion tous ceux qui consomment nos produits et voir les solutions qui peuvent être apportées pour améliorer ce fonctionnement. C’est à nous de dire comment nous voyons l’évolution des choses, quelles sont les voies à dégager pour que cette presse soit professionnelle», a-t-il souligné. En cela, la commission pratique professionnelle et formation (présidée par César Etou), cherchera à comprendre pourquoi la presse est indexée par les citoyens, par les régulateurs et autorégulateurs et voir les types de solutions pour éventuellement remédier aux différents aspects qui lui portent préjudice.
Concernant la commission juridique et réglementaire qui est présidée par Me Réné Bourgoin, il lui a été demandé de revisiter la loi sur la presse. Il s’agit, a dit Samba Koné, de déceler les difficultés ou les aspects de la loi qui empêchent la professionnalisation du secteur.
«Les entreprises de presse ont des difficultés. L’application de la convention collective n’est pas chose aisée dans le secteur», a-t-il avoué. D’où la mission de la commission environnement économique, financier et social (présidée par Mam Camara) qui est de faire le diagnostic financier, de rencontrer l’ensemble des acteurs du secteur, les partenaires (ministère de l’Economie et des Finances, la douane, etc.) et voir les moyens à mettre en œuvre pour que les entreprises de presse puissent être viables. Sur la commission presse écrite à l’heure du numérique (présidée par Ya David), le président Samba Koné est d’avis que «tout journal qui se respecte a un site Internet». Sur cette thématique, les débats tourneront autour de la vie de la presse papier face à la montée des nouvelles technologies et de la communication et amener les rédactions à s’adapter à l’ère du temps. Samba Koné avait à ses côtés, le rapporteur Zio Moussa, et les membres François Nguilissi, César Etou et Patrice Pohé.
Koné Saydoo
Hier 27 juin, à la maison de la presse au Plateau, le président du comité scientifique de ces états généraux, Samba Koné était face à la presse nationale. Il a expliqué le travail qui est accompli au sein des cinq (5) commissions thématiques qui la composent depuis l’installation dudit comité le 24 mai 2012. Le travail préparatoire, avant les états généraux de la presse, prévu sur une période de six (6) semaines (depuis l’installation du comité), consiste à faire le diagnostic de la presse, faire l’état des lieux de chaque thématique et faire des recommandations thérapeutiques. Pour Samba Koné, une fois ces recommandations mises en œuvre, la presse pourra être réconciliée avec son public.
Dans son exposé liminaire, Samba Koné a présenté le visage de la presse ivoirienne depuis l’instauration en 1990 du multipartisme dans notre pays. «Le paysage médiatique ivoirien et plus singulièrement la presse nationale a connu diverses fortunes. Il y a eu diverses critiques. Toutes les rencontres régionales, nationales, internationales en vue de trouver des solutions de sortie de crise ont mis en exergue l’implication de la presse dans la situation sociopolitique que nous avons connue ces dix dernières années», a-t-il indiqué. D’où son appel aux acteurs du secteur. «Tout le monde est concerné. De nombreuses personnalités ont été rencontrées. Les états généraux de la presse concernent l’ensemble des professionnels du secteur. C’est à nous de réfléchir sur notre métier et impliquer dans la réflexion tous ceux qui consomment nos produits et voir les solutions qui peuvent être apportées pour améliorer ce fonctionnement. C’est à nous de dire comment nous voyons l’évolution des choses, quelles sont les voies à dégager pour que cette presse soit professionnelle», a-t-il souligné. En cela, la commission pratique professionnelle et formation (présidée par César Etou), cherchera à comprendre pourquoi la presse est indexée par les citoyens, par les régulateurs et autorégulateurs et voir les types de solutions pour éventuellement remédier aux différents aspects qui lui portent préjudice.
Concernant la commission juridique et réglementaire qui est présidée par Me Réné Bourgoin, il lui a été demandé de revisiter la loi sur la presse. Il s’agit, a dit Samba Koné, de déceler les difficultés ou les aspects de la loi qui empêchent la professionnalisation du secteur.
«Les entreprises de presse ont des difficultés. L’application de la convention collective n’est pas chose aisée dans le secteur», a-t-il avoué. D’où la mission de la commission environnement économique, financier et social (présidée par Mam Camara) qui est de faire le diagnostic financier, de rencontrer l’ensemble des acteurs du secteur, les partenaires (ministère de l’Economie et des Finances, la douane, etc.) et voir les moyens à mettre en œuvre pour que les entreprises de presse puissent être viables. Sur la commission presse écrite à l’heure du numérique (présidée par Ya David), le président Samba Koné est d’avis que «tout journal qui se respecte a un site Internet». Sur cette thématique, les débats tourneront autour de la vie de la presse papier face à la montée des nouvelles technologies et de la communication et amener les rédactions à s’adapter à l’ère du temps. Samba Koné avait à ses côtés, le rapporteur Zio Moussa, et les membres François Nguilissi, César Etou et Patrice Pohé.
Koné Saydoo