Bagarre entre deux tendances pour le contrôle de la SIMI
Le mardi 26 juin 2012, des membres de la Société ivoirienne de médecine interne (SIMI) conduits par le 2ème vice-président, Pr. Toussaint Toutou, organisent une Assemblée générale élective dans la salle de réunion afin de choisir un président pour leur organisation. A l’issue de la réunion, Pr. Toutou a été élu comme nouveau président du SIMI en remplacement du Pr. Niamkey Ezani. Jeudi 28 juin 2012, au même endroit, une autre Assemblée générale élective est tenue sous forte surveillance policière, cette fois-ci par des membres conduits par Pr. Niamkey Ezani. Il s’agit pour eux, d’élire le président de la SIMI. Et le professeur Niamkey de s’expliquer sur «leur AG». «Concernant la convocation d’une AG, les statuts et règlements de la SIMI ont tracé la conduite à tenir. En session extraordinaire, elle est convoquée, sur la demande de ses membres, ou par le Bureau Exécutif qui compte sept (7) membres. Je n’ai jamais donné l’ordre pour une telle AG», a soutenu le professeur Niamkey. Il a aussi affirmé que l’autre voie qui consiste à convoquer l’AG à la demande des 2/3 des membres n’a pas été empruntée par la dissidence. «Pr Toutou s’agite car j’ai refusé qu’il soit le candidat unique pour l’élection alors qu’il y a une pléthore de candidatures», révèle Pr. Niamkey. Puis de menacer. «Si la dissidence proclame qu’elle est légitime, nous irons devant la justice pour dire le droit». A l’issue de l’élection du jeudi 28 juin, c’est le professeur Kadjo Kouamé Alphonse, Professeur de Médecine Interne au Chu de Bouaké qui a été élu. Toutefois, Pr. Toutou explique que les membres ont agi conformément aux statuts. Selon lui, cela fait 14 ans que des élections n’ont pas été tenues alors que les dispositions indiquent que la durée du mandat présidentiel est de deux ans renouvelable une seule fois. En convoquant l’AG du mardi 26 juin, il ne fait que remettre la SIMI sur le droit chemin. Au cours de son AG, il a accusé le Pr. Niamkey Azani d’avoir tripatouillé les listes électorales afin de favoriser « leur candidat ». Une accusation catégoriquement rejetée par le concerné. Celui-ci souligne que la Côte d’Ivoire traversait depuis plus d’une dizaine d’années une situation exceptionnelle. «La SIMI pâtissait aussi de cette crise. Depuis que le pays s’est mis à jour, notre organisation s’est attelée à le faire. Mais cela doit se faire en respectant nos textes», a-t-il conclu. Pour éclairage, la SIMI est une société savante de médecine interne qui a pour objectif de réfléchir afin de faire avancer ce secteur.
O.G
Le mardi 26 juin 2012, des membres de la Société ivoirienne de médecine interne (SIMI) conduits par le 2ème vice-président, Pr. Toussaint Toutou, organisent une Assemblée générale élective dans la salle de réunion afin de choisir un président pour leur organisation. A l’issue de la réunion, Pr. Toutou a été élu comme nouveau président du SIMI en remplacement du Pr. Niamkey Ezani. Jeudi 28 juin 2012, au même endroit, une autre Assemblée générale élective est tenue sous forte surveillance policière, cette fois-ci par des membres conduits par Pr. Niamkey Ezani. Il s’agit pour eux, d’élire le président de la SIMI. Et le professeur Niamkey de s’expliquer sur «leur AG». «Concernant la convocation d’une AG, les statuts et règlements de la SIMI ont tracé la conduite à tenir. En session extraordinaire, elle est convoquée, sur la demande de ses membres, ou par le Bureau Exécutif qui compte sept (7) membres. Je n’ai jamais donné l’ordre pour une telle AG», a soutenu le professeur Niamkey. Il a aussi affirmé que l’autre voie qui consiste à convoquer l’AG à la demande des 2/3 des membres n’a pas été empruntée par la dissidence. «Pr Toutou s’agite car j’ai refusé qu’il soit le candidat unique pour l’élection alors qu’il y a une pléthore de candidatures», révèle Pr. Niamkey. Puis de menacer. «Si la dissidence proclame qu’elle est légitime, nous irons devant la justice pour dire le droit». A l’issue de l’élection du jeudi 28 juin, c’est le professeur Kadjo Kouamé Alphonse, Professeur de Médecine Interne au Chu de Bouaké qui a été élu. Toutefois, Pr. Toutou explique que les membres ont agi conformément aux statuts. Selon lui, cela fait 14 ans que des élections n’ont pas été tenues alors que les dispositions indiquent que la durée du mandat présidentiel est de deux ans renouvelable une seule fois. En convoquant l’AG du mardi 26 juin, il ne fait que remettre la SIMI sur le droit chemin. Au cours de son AG, il a accusé le Pr. Niamkey Azani d’avoir tripatouillé les listes électorales afin de favoriser « leur candidat ». Une accusation catégoriquement rejetée par le concerné. Celui-ci souligne que la Côte d’Ivoire traversait depuis plus d’une dizaine d’années une situation exceptionnelle. «La SIMI pâtissait aussi de cette crise. Depuis que le pays s’est mis à jour, notre organisation s’est attelée à le faire. Mais cela doit se faire en respectant nos textes», a-t-il conclu. Pour éclairage, la SIMI est une société savante de médecine interne qui a pour objectif de réfléchir afin de faire avancer ce secteur.
O.G