De plus en plus, des voix s’élèvent pour dénoncer l’immobilisme de Charles Konan Banny dans sa mission de réconciliation des Ivoiriens. Certaines personnes affirment même que l’ex-premier ministre de Côte d’Ivoire a échoué dans sa mission d’amener les Ivoiriens à fumer le calumet de la paix, au lendemain d’une crise meurtrière qui a balafré la Côte d’Ivoire.
La dernière réaction en date sur ce sujet est celle de Mariam Traoré, Député de Tengrela qui a affirmé que « Charles Konan Banny a échoué ».
Si les différentes réactions et récriminations dirigées contre le président de la Cdvr sont plus ou moins fondées, l’on peut cependant trouver d’autres raisons pour expliquer la léthargie constatée dans le fonctionnement de l’institution que dirige Charles Konan Banny. La Lettre du continent dans sa dernière parution, met en exergue les pesanteurs qui plombent l’action de la Cdvr. Le confrère révèle que, depuis le 13 juin 2011, date de nomination de Charles Konan Banny à la tête de la Cdvr par Alassane Ouattara jusqu’à ce jour, cette structure ne dispose toujours pas de budget. Seule la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine(Uemoa) selon La Lettre du continent, a débloqué 2 milliards F Cfa en 2011.
« Cette situation a récemment contraint le président de la Cdvr, Charles Konan Banny, à dépêcher ses émissaires à Paris en quête de fonds » poursuit le confrère. Certes, le manque de moyens financiers ne suffit pas pour justifier les petits pas de Charles Konan Banny dans sa mission. Mais peut-il entreprendre des actions d’envergure sans disposer au préalable du minimum ? Les tenants actuels du pouvoir veulent-ils réellement de la réconciliation ?
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation a besoin de donner plus de lisibilité à son action. Il doit établir une feuille de route claire et précise qui permet à tous les Ivoiriens d’épouser l’idée de réconciliation. Cependant, il faut enlever sur ses chemins tous les obstacles qui peuvent ralentir ou anéantir les efforts de Charles Konan Banny. Après un an passé à la tête de la Cdvr, il est difficile de dissocier son bilan de celui du Président Alassane Ouattara. Cela est d’autant plus vrai que l’administration américaine, en jetant un regard sur le bilan du successeur de Laurent Gbagbo, après un an d’exercice effectif du pouvoir, a mis en évidence les difficultés de la Cdvr.
Kpandji Kéhé
La dernière réaction en date sur ce sujet est celle de Mariam Traoré, Député de Tengrela qui a affirmé que « Charles Konan Banny a échoué ».
Si les différentes réactions et récriminations dirigées contre le président de la Cdvr sont plus ou moins fondées, l’on peut cependant trouver d’autres raisons pour expliquer la léthargie constatée dans le fonctionnement de l’institution que dirige Charles Konan Banny. La Lettre du continent dans sa dernière parution, met en exergue les pesanteurs qui plombent l’action de la Cdvr. Le confrère révèle que, depuis le 13 juin 2011, date de nomination de Charles Konan Banny à la tête de la Cdvr par Alassane Ouattara jusqu’à ce jour, cette structure ne dispose toujours pas de budget. Seule la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine(Uemoa) selon La Lettre du continent, a débloqué 2 milliards F Cfa en 2011.
« Cette situation a récemment contraint le président de la Cdvr, Charles Konan Banny, à dépêcher ses émissaires à Paris en quête de fonds » poursuit le confrère. Certes, le manque de moyens financiers ne suffit pas pour justifier les petits pas de Charles Konan Banny dans sa mission. Mais peut-il entreprendre des actions d’envergure sans disposer au préalable du minimum ? Les tenants actuels du pouvoir veulent-ils réellement de la réconciliation ?
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation a besoin de donner plus de lisibilité à son action. Il doit établir une feuille de route claire et précise qui permet à tous les Ivoiriens d’épouser l’idée de réconciliation. Cependant, il faut enlever sur ses chemins tous les obstacles qui peuvent ralentir ou anéantir les efforts de Charles Konan Banny. Après un an passé à la tête de la Cdvr, il est difficile de dissocier son bilan de celui du Président Alassane Ouattara. Cela est d’autant plus vrai que l’administration américaine, en jetant un regard sur le bilan du successeur de Laurent Gbagbo, après un an d’exercice effectif du pouvoir, a mis en évidence les difficultés de la Cdvr.
Kpandji Kéhé