Le président du Conseil national de la presse (Cnp) a profité de son passage à L’Expression, le vendredi 29 juin, pour appeler à l’établissement d’une relation de confiance entre sa structure et les entreprises de presse.
Si Cnp rime, généralement, avec sanction, il en a été autrement le vendredi 29 juin. En visite à L’Expression, dans le cadre des rencontres qu’il a initiées avec les rédactions, le président du Conseil national de la presse, Raphaël Lakpé, a appelé à un changement qualitatif des relations entre la structure qu’il dirige et les entreprises de presse. Dans cette optique, il a réaffirmé les principales missions du Cnp, en insistant sur le fait que cette structure a été créée pour permettre à la presse de mieux remplir son devoir. «Quand on parle du Conseil national de la presse, les rédactions ne voient que les répressions et les sanctions. Alors que, dans sa mission, le Cnp a beaucoup de tâches. Il se met plutôt à la disposition des rédactions », a-t-il affirmé, d’emblée, avant de poursuivre en énumérant les axes d’intervention de sa structure. «Le Conseil national de la presse a pour mission de réguler le secteur de la presse écrite. A ce titre, il est chargé de garantir la mission d’intérêt général et le pluralisme de la presse, de veiller au respect des règles relatives à la création des entreprises de presse, de veiller au respect par les entreprises de presse et les journalistes, des textes qui régissent la profession», a indiqué Raphaël Lakpé. Avant d’informer que le Cnp a également pour missions de «veiller au respect de l’éthique et de la déontologie du journaliste, veiller à la propriété et aux ressources des entreprises de presse, prendre à l’encontre des opérateurs défaillants ou contrevenants du secteur, les sanctions prévues par les textes en vigueur et de sanctionner les abus et manquements de la presse». Le successeur d’Eugène Dié Kacou a appelé les journalistes au respect scrupuleux de la loi. «Il faut que nous-mêmes, nous respections la loi et le Code d’éthique et de déontologie que nous nous sommes donné», a-t-il exhorté. Raphaël Lakpé est revenu sur son communiqué relatif à l’utilisation du patronyme du président Alassane Ouattara. «L’utilisation du prénom d’une personnalité, sans y adjoindre le nom est interdit dans la presse. Malheureusement on constate ces derniers temps, que certains journalistes s’adonnent à cela, utilisant le patronyme du père du président Alassane Ouattara (Ndlr : Dramane) pour se référer au chef de l’Etat», a-t-il expliqué. Avant de décrier cet agissement, qui, à l’en croire, dénote d’un manque de respect pour le chef de l’Etat. L’ancien conseiller de la rédaction de «Le Patriote» a prodigué des conseils aux journalistes, les invitant à continuer à apprendre et à se former davantage. Le redacteur en chef de L’Expression, K. Marras D., a salué le président du Cnp pour cette initiative. «Nous nous efforcerons, en tout cas, à notre niveau, de développer et de maintenir cette relation de confiance que vous attendez de nous», a-t-il répondu. Le président du Cnp était accompagné de certains de ses collaborateurs.
M’Bah Aboubakar
Si Cnp rime, généralement, avec sanction, il en a été autrement le vendredi 29 juin. En visite à L’Expression, dans le cadre des rencontres qu’il a initiées avec les rédactions, le président du Conseil national de la presse, Raphaël Lakpé, a appelé à un changement qualitatif des relations entre la structure qu’il dirige et les entreprises de presse. Dans cette optique, il a réaffirmé les principales missions du Cnp, en insistant sur le fait que cette structure a été créée pour permettre à la presse de mieux remplir son devoir. «Quand on parle du Conseil national de la presse, les rédactions ne voient que les répressions et les sanctions. Alors que, dans sa mission, le Cnp a beaucoup de tâches. Il se met plutôt à la disposition des rédactions », a-t-il affirmé, d’emblée, avant de poursuivre en énumérant les axes d’intervention de sa structure. «Le Conseil national de la presse a pour mission de réguler le secteur de la presse écrite. A ce titre, il est chargé de garantir la mission d’intérêt général et le pluralisme de la presse, de veiller au respect des règles relatives à la création des entreprises de presse, de veiller au respect par les entreprises de presse et les journalistes, des textes qui régissent la profession», a indiqué Raphaël Lakpé. Avant d’informer que le Cnp a également pour missions de «veiller au respect de l’éthique et de la déontologie du journaliste, veiller à la propriété et aux ressources des entreprises de presse, prendre à l’encontre des opérateurs défaillants ou contrevenants du secteur, les sanctions prévues par les textes en vigueur et de sanctionner les abus et manquements de la presse». Le successeur d’Eugène Dié Kacou a appelé les journalistes au respect scrupuleux de la loi. «Il faut que nous-mêmes, nous respections la loi et le Code d’éthique et de déontologie que nous nous sommes donné», a-t-il exhorté. Raphaël Lakpé est revenu sur son communiqué relatif à l’utilisation du patronyme du président Alassane Ouattara. «L’utilisation du prénom d’une personnalité, sans y adjoindre le nom est interdit dans la presse. Malheureusement on constate ces derniers temps, que certains journalistes s’adonnent à cela, utilisant le patronyme du père du président Alassane Ouattara (Ndlr : Dramane) pour se référer au chef de l’Etat», a-t-il expliqué. Avant de décrier cet agissement, qui, à l’en croire, dénote d’un manque de respect pour le chef de l’Etat. L’ancien conseiller de la rédaction de «Le Patriote» a prodigué des conseils aux journalistes, les invitant à continuer à apprendre et à se former davantage. Le redacteur en chef de L’Expression, K. Marras D., a salué le président du Cnp pour cette initiative. «Nous nous efforcerons, en tout cas, à notre niveau, de développer et de maintenir cette relation de confiance que vous attendez de nous», a-t-il répondu. Le président du Cnp était accompagné de certains de ses collaborateurs.
M’Bah Aboubakar