Les dirigeants de l’Africa sports d’Abidjan ne s’avouent pas vaincus malgré les options prises par la Fédération ivoirienne de football. Dans l’Affaire « Inaï Stéphane », le Tribunal arbitral du sport (Tas) n’a pas voulu répondre favorablement à la requête des dirigeants du club Vert et rouge de faire suspendre la décision de la Commission de recours de la Fédération ivoirienne de football. Bien au contraire, hier, face à la presse nationale, le club de Me Koné Cheick Oumar est passé à l’offensive en brandissant des preuves que la Fif et la Commission de recours «ont fait du faux».
Le 1er vice-président, Vagba Alexis, épaulé par le secrétaire exécutif, Sangaré Mahamadou, et le porte-parole du Pca, Félix Kacou-Bi, a d’abord dit que les décisions de la Commission de recours n’ont nullement satisfait l’Africa parce qu’entachées de «faux». Sangaré Mahamadou, appuyant cette accusation, a fait référence aux statuts et règlement intérieur exigeant, pour qu’une décision de la Commission de recours soit imposable, que siègent «trois personnes» en plus du secrétaire général qui ne prend part aux délibérations. Or, selon les dossiers présentés à la presse, sur les procès verbaux de la réunion de la Commission de recours datés du mercredi 23 juin 2012, on note ceci : «Ont siégé : le président Arthur Aloco et Tamini Jean-Paul (membre)». S’étant rendu compte de ce vice, selon Sangaré Mahamadou, un deuxième procès verbal a été produit qui porte cette fois le nom de «Arthur Aloco (président), Bilé Diéméléou (vice-président) et Tamini Jean-Paul (secrétaire)». Pour les conférenciers, «la Fif a fait du faux». C’est pourquoi, pour eux, «il n’était donc pas question d’aller à une assemblée générale d’une Fédération qui fait du faux, qui triche pour rendre imposable une décision entachée de vice de forme».
S’agissant du cas « Inaï Stéphane », le vice-président a affirmé que ce dernier n’était pas un nouveau joueur. «Inäi Stéphane dont il s’agit n’était pas un nouveau joueur. Monsieur Gondo qui a lu la déclaration de la Fif a dit que ce joueur avait joué à Yopougon, à Aboisso et à Bettié. Cette déclaration est contraire à leur première sanction qui disait que l’Africa était incapable de prouver que ce jour avait joué à Aboisso, à Yopougon et à Bettié. Dans leur communiqué, ils ont reconnu qu’il s’agissait du même joueur. Or, depuis l’histoire de Bamba Ladji, on a remis les fichiers à zéro. Cela veut dire qu’à partir de l’année-là, un joueur dont on a introduit les données à l’informatique à la Fédération, on ne peut plus jamais les changer. Donc on ne peut jamais dire que l’Africa a introduit un nouveau jugement. Si par miracle, c’était le cas, dès qu’on introduit le nom Inaï, tous ceux qui s’appellent Inaï sortent à l’écran et on contrôle le nom, la filiation, la date de naissance, bref tous les éléments pour voir si les documents correspondent à celui qu’on vient d’introduire» a renchéri le secrétaire exécutif avant d’ajouter : «Pourquoi, ils n’ont pas contrôlé la photo, le nom, la date de naissance ?» s’est-il demandé. Pour le secrétaire exécutif, ils n’ont pas eu besoin d’introduire un nouveau jugement à partir du moment où les données concernant le joueur, «pour avoir déjà joué à Yopougon, à Aboisso et à Bettié, étaient déjà dans les fichiers de la Fif». Il en a conclu qu’il s’agissait plutôt d’une mutation. Pour toutes ces raisons, les dirigeants de l’Africa disent qu’ils envoient des courriers à la Fifa et à la Caf pour leur signifier que l’Africa a décidé d’aller devant les juridictions pénales : «L’affaire sera élucidée d’ici à 3 ou 4 mois. Et bientôt, je serai devant l’huissier qui ira fermer la Fédération» a lancé Sangaré Mahamadou. Wait and see.
François Konan
Le 1er vice-président, Vagba Alexis, épaulé par le secrétaire exécutif, Sangaré Mahamadou, et le porte-parole du Pca, Félix Kacou-Bi, a d’abord dit que les décisions de la Commission de recours n’ont nullement satisfait l’Africa parce qu’entachées de «faux». Sangaré Mahamadou, appuyant cette accusation, a fait référence aux statuts et règlement intérieur exigeant, pour qu’une décision de la Commission de recours soit imposable, que siègent «trois personnes» en plus du secrétaire général qui ne prend part aux délibérations. Or, selon les dossiers présentés à la presse, sur les procès verbaux de la réunion de la Commission de recours datés du mercredi 23 juin 2012, on note ceci : «Ont siégé : le président Arthur Aloco et Tamini Jean-Paul (membre)». S’étant rendu compte de ce vice, selon Sangaré Mahamadou, un deuxième procès verbal a été produit qui porte cette fois le nom de «Arthur Aloco (président), Bilé Diéméléou (vice-président) et Tamini Jean-Paul (secrétaire)». Pour les conférenciers, «la Fif a fait du faux». C’est pourquoi, pour eux, «il n’était donc pas question d’aller à une assemblée générale d’une Fédération qui fait du faux, qui triche pour rendre imposable une décision entachée de vice de forme».
S’agissant du cas « Inaï Stéphane », le vice-président a affirmé que ce dernier n’était pas un nouveau joueur. «Inäi Stéphane dont il s’agit n’était pas un nouveau joueur. Monsieur Gondo qui a lu la déclaration de la Fif a dit que ce joueur avait joué à Yopougon, à Aboisso et à Bettié. Cette déclaration est contraire à leur première sanction qui disait que l’Africa était incapable de prouver que ce jour avait joué à Aboisso, à Yopougon et à Bettié. Dans leur communiqué, ils ont reconnu qu’il s’agissait du même joueur. Or, depuis l’histoire de Bamba Ladji, on a remis les fichiers à zéro. Cela veut dire qu’à partir de l’année-là, un joueur dont on a introduit les données à l’informatique à la Fédération, on ne peut plus jamais les changer. Donc on ne peut jamais dire que l’Africa a introduit un nouveau jugement. Si par miracle, c’était le cas, dès qu’on introduit le nom Inaï, tous ceux qui s’appellent Inaï sortent à l’écran et on contrôle le nom, la filiation, la date de naissance, bref tous les éléments pour voir si les documents correspondent à celui qu’on vient d’introduire» a renchéri le secrétaire exécutif avant d’ajouter : «Pourquoi, ils n’ont pas contrôlé la photo, le nom, la date de naissance ?» s’est-il demandé. Pour le secrétaire exécutif, ils n’ont pas eu besoin d’introduire un nouveau jugement à partir du moment où les données concernant le joueur, «pour avoir déjà joué à Yopougon, à Aboisso et à Bettié, étaient déjà dans les fichiers de la Fif». Il en a conclu qu’il s’agissait plutôt d’une mutation. Pour toutes ces raisons, les dirigeants de l’Africa disent qu’ils envoient des courriers à la Fifa et à la Caf pour leur signifier que l’Africa a décidé d’aller devant les juridictions pénales : «L’affaire sera élucidée d’ici à 3 ou 4 mois. Et bientôt, je serai devant l’huissier qui ira fermer la Fédération» a lancé Sangaré Mahamadou. Wait and see.
François Konan