Une délégation des membres du Conseil café-cacao (CCC), conduite par le ministre Lambert Kouassi Konan, s’est rendue à Aboisso le jeudi 5 juillet 2012 pour présenter aux producteurs de la région, les nouvelles orientations stratégiques adoptées dans la filière.
Le président du CCC, Lambert Kouassi, pense que la solution aux problèmes de la filière est le retour du système basé sur la stabilisation. Expliquant les enjeux de la réforme aux producteurs, le PCA du CCC a d’abord fait un rappel du contexte de la mise en place de la Caisse de Stabilisation sous l’ère Félix Houphouët-Boigny. Il a souligné que la Caisse de Stabilisation (Casitab) a permis aux producteurs d’alors, d’avoir des retombées financières conséquentes. «A ce système, a succédé la libéralisation. Le constat, 10 ans après, la reforme n’a pas donné les résultats escomptés. Au contraire, les revenus des producteurs ont baissé avec la création de plusieurs structures», a-t-il déploré.
Selon le PCA de CCC, c’est fort de ce constat que le président de la République a décidé de la mise en place d’une nouvelle réforme dans la filière en vue de renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources, développer une économie cacaoyère et caféière durable à travers la réorganisation de la production, l’amélioration de la productivité, la lutte contre les pires formes de travail des enfants, la sécurisation du revenu des producteurs par la mise en place d’un prix minimum garanti ainsi que l’amélioration de la commercialisation intérieure et extérieure. Selon lui, cette volonté d’accroître le revenu du producteur et d’améliorer leurs conditions de vie doit passer nécessairement par le retour du système basé sur une stabilisation améliorée, gage de réussite. «Dans le nouveau système, il n’y aura pas de réfaction », a assuré Lambert Kouassi Konan. Il a fait une adresse aux producteurs, en les invitant à adopter de nouvelles habitudes pour booster la production ivoirienne. «Vous devez reprendre les techniques culturales comme par le passé. Dans le nouveau système, il n’y aura pas de réfaction. C’est la qualité de notre produit qui relèvera la valeur de nos produits sur le marché. Le prix qui est fixé sera payé au producteur», a-t-il soutenu en substance. Poursuivant, le président du CCC a annoncé la mise en place du système de vente anticipée. Ce qui permettra aux producteurs de générer des revenus avec 60% du prix CAF (prix du marché international).
A sa suite, Edouard N'Guessan, directeur général adjoint du CCC, chargé du commerce intérieur, a fait savoir que désormais, tous les opérateurs exerçant dans la filière café/cacao disposeront de documents standardisés, notamment le reçu de transaction, le connaissement, le bordereau de livraison et les registres d'achat pour garantir le respect du prix des produits. Sur cette lancée, Edouard N'Guessan a souligné qu'il y aura deux prix par campagne: un pour la campagne principale et un autre pour la campagne intermédiaire. Selon lui, il sera d'au moins 50 % du prix Caf et au plus 60 % de ce même prix. Aussi a-t-il précisé que le nouveau dispositif de commercialisation intérieure basée sur la qualité du produit vise l’amélioration de la qualité. «Le prix minimum garanti au producteur se base sur la livraison des produits de bonne qualité», a-t-il instruit, en insistant sur le respect rigoureux des techniques culturales.
Armand K,envoyé spécial
Le président du CCC, Lambert Kouassi, pense que la solution aux problèmes de la filière est le retour du système basé sur la stabilisation. Expliquant les enjeux de la réforme aux producteurs, le PCA du CCC a d’abord fait un rappel du contexte de la mise en place de la Caisse de Stabilisation sous l’ère Félix Houphouët-Boigny. Il a souligné que la Caisse de Stabilisation (Casitab) a permis aux producteurs d’alors, d’avoir des retombées financières conséquentes. «A ce système, a succédé la libéralisation. Le constat, 10 ans après, la reforme n’a pas donné les résultats escomptés. Au contraire, les revenus des producteurs ont baissé avec la création de plusieurs structures», a-t-il déploré.
Selon le PCA de CCC, c’est fort de ce constat que le président de la République a décidé de la mise en place d’une nouvelle réforme dans la filière en vue de renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources, développer une économie cacaoyère et caféière durable à travers la réorganisation de la production, l’amélioration de la productivité, la lutte contre les pires formes de travail des enfants, la sécurisation du revenu des producteurs par la mise en place d’un prix minimum garanti ainsi que l’amélioration de la commercialisation intérieure et extérieure. Selon lui, cette volonté d’accroître le revenu du producteur et d’améliorer leurs conditions de vie doit passer nécessairement par le retour du système basé sur une stabilisation améliorée, gage de réussite. «Dans le nouveau système, il n’y aura pas de réfaction », a assuré Lambert Kouassi Konan. Il a fait une adresse aux producteurs, en les invitant à adopter de nouvelles habitudes pour booster la production ivoirienne. «Vous devez reprendre les techniques culturales comme par le passé. Dans le nouveau système, il n’y aura pas de réfaction. C’est la qualité de notre produit qui relèvera la valeur de nos produits sur le marché. Le prix qui est fixé sera payé au producteur», a-t-il soutenu en substance. Poursuivant, le président du CCC a annoncé la mise en place du système de vente anticipée. Ce qui permettra aux producteurs de générer des revenus avec 60% du prix CAF (prix du marché international).
A sa suite, Edouard N'Guessan, directeur général adjoint du CCC, chargé du commerce intérieur, a fait savoir que désormais, tous les opérateurs exerçant dans la filière café/cacao disposeront de documents standardisés, notamment le reçu de transaction, le connaissement, le bordereau de livraison et les registres d'achat pour garantir le respect du prix des produits. Sur cette lancée, Edouard N'Guessan a souligné qu'il y aura deux prix par campagne: un pour la campagne principale et un autre pour la campagne intermédiaire. Selon lui, il sera d'au moins 50 % du prix Caf et au plus 60 % de ce même prix. Aussi a-t-il précisé que le nouveau dispositif de commercialisation intérieure basée sur la qualité du produit vise l’amélioration de la qualité. «Le prix minimum garanti au producteur se base sur la livraison des produits de bonne qualité», a-t-il instruit, en insistant sur le respect rigoureux des techniques culturales.
Armand K,envoyé spécial
