Le directeur de la pharmacie du médicament au ministère ivoirien de la Santé, Jean-Claude Yavo, a indiqué vendredi à Abidjan que le trafic illicite des médicaments constitue une préoccupation pour les autorités sanitaires du pays.
M. Yavo, qui accordait un entretien à des journalistes, a indiqué que ce type de trafic a occasionné à l'Etat une perte de 21 milliards de F Cfa (environ 30 millions d'euros) à l'Etat ivoirien.
"Il s'agit d'un trafic multisectoriel apparu en Côte d'Ivoire dans les années 80, et dont les conséquences sont énormes car ces médicaments sont généralement périmés", a-t-il noté.
A en croire celui-ci, les médicaments antipaludiques, antibiotiques, antidiabétiques et même les antirétroviraux se retrouvent dans la rue par le fait de la commercialisation illicite.
"Malgré cet état de fait, les populations continuent à s' approvisionner en ce type de médicaments. Cela est dû à la pauvreté", a souligné Jean-Claude Yavo, déplorant que ce phénomène continue en dépit des actions de sensibilisation et de répression.
Le responsable de la pharmacie du médicament a ainsi plaidé pour un engagement ferme du gouvernement ivoirien dans la lutte contre ce phénomène.
"Il convient de mener des actions synergiques pour aboutir à des résultats efficients", a-t-il énoncé, invitant les différents acteurs tels que les législateurs, les agents de douane et de police à s'impliquer dans ce combat multisectoriel.
M. Yavo, qui accordait un entretien à des journalistes, a indiqué que ce type de trafic a occasionné à l'Etat une perte de 21 milliards de F Cfa (environ 30 millions d'euros) à l'Etat ivoirien.
"Il s'agit d'un trafic multisectoriel apparu en Côte d'Ivoire dans les années 80, et dont les conséquences sont énormes car ces médicaments sont généralement périmés", a-t-il noté.
A en croire celui-ci, les médicaments antipaludiques, antibiotiques, antidiabétiques et même les antirétroviraux se retrouvent dans la rue par le fait de la commercialisation illicite.
"Malgré cet état de fait, les populations continuent à s' approvisionner en ce type de médicaments. Cela est dû à la pauvreté", a souligné Jean-Claude Yavo, déplorant que ce phénomène continue en dépit des actions de sensibilisation et de répression.
Le responsable de la pharmacie du médicament a ainsi plaidé pour un engagement ferme du gouvernement ivoirien dans la lutte contre ce phénomène.
"Il convient de mener des actions synergiques pour aboutir à des résultats efficients", a-t-il énoncé, invitant les différents acteurs tels que les législateurs, les agents de douane et de police à s'impliquer dans ce combat multisectoriel.