Le tribunal a repris, hier lundi 9 juillet 2012, l’audition des ex-barons de la filière café-cacao avec le Pca de l’usine de Fulton (Etats-Unis d’Amérique) et procédé à des confrontations directes.
«Nous avons acheté à 23 milliards de francs Cfa une usine en vrac, en pièces détachées puis, nous avons cherché à la reconstituer parce que certaines parties ont été achetées par d’autres personnes, car tous les compartiments ont vendus aux enchères. » Telle est la réponse que Okaingy Okaingy Louis, Pca de l’usine de Fulton (Etats-Unis d’Amérique) sous le nom de la société ‘’Nyccc’’ a donné au Tribunal. Dans son élan, le prévenu a expliqué qu’il a fallu quatre ans pour mettre l’usine en route et c’est le 14 mai 2004 que l’achat a été opéré. Selon le Pca de l’usine, c’est le Frc (Fonds de régulation et de contrôle café-cacao) qui a acheté l’usine. Du coup, le président Coulibaly Ahmed a demandé que Kouakou Firmin et Kili Angeline, respectivement Dg et Pca du Frc de venir à la barre pour confrontation. Selon le Dg, c’est effectivement le Frc qui a financé l’achat de cette usine dont le terrain et les bâtiments, propriétés du Comté n’étaient pas à vendre. A la question de savoir s’il y avait urgence pour l’achat d’une telle usine dépiécée aux Etats-Unis, le prévenu martèle que c’était une opportunité à saisir pour donner une plus-value au travail des paysans ivoiriens. Et d’ajouter qu’il a pris sur lui, la décision de l’achat suite à une injonction du président Gbagbo. Quant à Kili Angeline, Pca du Frc, elle a déclaré que son conseil d’administration n’a pas siégé pour donner quitus au Dg pour cette affaire. Selon elle, c’est par téléphone que le Dg Kouakou l’a informée puis, il a obtenu quitus après qu’elle a notifié cela aux membres de son conseil. «Pour la mise en route de l’usine, il a fallu un an pour que les premières tablettes de chocolat sortent. Malheureusement, nos concurrents nous ont fait couler. L’usine nous a coûté 46 milliards de francs.», a lancé Kouakou Firmin. Poursuivant ses propos, le prévenu a révélé que l’achat a été effectué sur le fonds dit de ‘’ Reserve de prudence’’ doté d’un budget de 182 milliards de francs CFA de 2002 -2008. Après cette confrontation, c’est Aka épouse Elloh Evelyne Marguerite, directeur générale de Coco-service qui était à la barre pour répondre de sa gestion à la tête de cette structure. Puis, elle a été suivie par le président de la chambre des notaires de Côte d’ Ivoire, Me Niamien N’ Guessan Antoine, qui a répondu aux questions relatives aux actes qu’il a authentifiés lors de la cession de Coco-service et de Sifca. Selon, le président Coulibaly, le notaire est à la barre pour infraction constatées dans ses deux actes. Le procès reprend aujourd’hui avec cette dernière audition
M. Ouattara
«Nous avons acheté à 23 milliards de francs Cfa une usine en vrac, en pièces détachées puis, nous avons cherché à la reconstituer parce que certaines parties ont été achetées par d’autres personnes, car tous les compartiments ont vendus aux enchères. » Telle est la réponse que Okaingy Okaingy Louis, Pca de l’usine de Fulton (Etats-Unis d’Amérique) sous le nom de la société ‘’Nyccc’’ a donné au Tribunal. Dans son élan, le prévenu a expliqué qu’il a fallu quatre ans pour mettre l’usine en route et c’est le 14 mai 2004 que l’achat a été opéré. Selon le Pca de l’usine, c’est le Frc (Fonds de régulation et de contrôle café-cacao) qui a acheté l’usine. Du coup, le président Coulibaly Ahmed a demandé que Kouakou Firmin et Kili Angeline, respectivement Dg et Pca du Frc de venir à la barre pour confrontation. Selon le Dg, c’est effectivement le Frc qui a financé l’achat de cette usine dont le terrain et les bâtiments, propriétés du Comté n’étaient pas à vendre. A la question de savoir s’il y avait urgence pour l’achat d’une telle usine dépiécée aux Etats-Unis, le prévenu martèle que c’était une opportunité à saisir pour donner une plus-value au travail des paysans ivoiriens. Et d’ajouter qu’il a pris sur lui, la décision de l’achat suite à une injonction du président Gbagbo. Quant à Kili Angeline, Pca du Frc, elle a déclaré que son conseil d’administration n’a pas siégé pour donner quitus au Dg pour cette affaire. Selon elle, c’est par téléphone que le Dg Kouakou l’a informée puis, il a obtenu quitus après qu’elle a notifié cela aux membres de son conseil. «Pour la mise en route de l’usine, il a fallu un an pour que les premières tablettes de chocolat sortent. Malheureusement, nos concurrents nous ont fait couler. L’usine nous a coûté 46 milliards de francs.», a lancé Kouakou Firmin. Poursuivant ses propos, le prévenu a révélé que l’achat a été effectué sur le fonds dit de ‘’ Reserve de prudence’’ doté d’un budget de 182 milliards de francs CFA de 2002 -2008. Après cette confrontation, c’est Aka épouse Elloh Evelyne Marguerite, directeur générale de Coco-service qui était à la barre pour répondre de sa gestion à la tête de cette structure. Puis, elle a été suivie par le président de la chambre des notaires de Côte d’ Ivoire, Me Niamien N’ Guessan Antoine, qui a répondu aux questions relatives aux actes qu’il a authentifiés lors de la cession de Coco-service et de Sifca. Selon, le président Coulibaly, le notaire est à la barre pour infraction constatées dans ses deux actes. Le procès reprend aujourd’hui avec cette dernière audition
M. Ouattara