Militaire de carrière, ex-ministre des Victimes de guerre dans le gouvernement Seydou Diarra et ancien directeur des Forces paramilitaires, Koné Messamba a décidé de se prononcer sur l’actualité en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder, il met en garde tous ceux qui veulent saboter le travail entrepris par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Monsieur le Ministre, quel bilan faites vous du processus de réconciliation nationale entrepris par le président Alassane Ouattara, un an après son accession à la magistrature suprême ?
La Côte d’Ivoire est effectivement de retour sur l’échiquier international sous l’impulsion du président Alassane Ouattara. Et le constat est là, palpable. Avec la construction du 3ème pont, l’assainissement de la voirie, la création d’emplois pour les jeunes et le défilé incessant des investisseurs, cela augure d’un lendemain meilleur. Nous comptons, à travers une importante cérémonie, célébrer cela à Gbétogo (dans la région du Worodougou, ndlr). A cette manifestation, nous allons expliquer à nos parents toutes les actions du chef de l’Etat en faveur du Worodougou.
Ne craignez-vous pas que les rumeurs de déstabilisation du pouvoir et les attaques répétées à l’Ouest du pays remettent en cause tout ce travail abattu, quand on sait que cela peut empêcher l’arrivée des investisseurs ?
C’est exactement ce que recherchent les auteurs des rumeurs et des différentes attaques des miliciens et mercenaires dans les forêts de l’ouest du pays. Mais, qu’ils sachent que nous sommes prêts à parer à faire face à toute velléité de déstabilisation, afin de permettre au président Alassane Ouattara d’exécuter son programme alléchant de gouvernement pour lequel les Ivoiriens dans leur grande majorité rêvent. Je profite pour rassurer les populations dans leur ensemble. Grâce à la vigilance des Forces républicaines, elles peuvent en toute sérénité vaquer à leurs occupations. La crise est définitivement derrière nous. Les ennemis de la paix doivent le comprendre. Ils doivent saisir la main tendue du président, les invitant à la réconciliation vraie et sincère. L’heure est venue de nous donner la main et penser au développement de notre pays.
Le 23 juin dernier, la Mutuelle pour le développement de Gbétogo, dont vous assurez la direction,depuis le 8 avril 2012, a procédé à sa sortie officielle. Pourquoi maintenant une mutuelle à Gbétogo ?
Je veux répondre par l’affirmative, dans un premier temps. Ensuite, c’est ayant constaté le faible engagement des cadres du Worodougou en général et ceux de Gbétogo en particulier que j’ai alors décidé de les réunir autour de moi. Ce, pour le développement économique de notre région. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, comme le dit l’adage. Dieu merci, c’est chose faite maintenant.
Quelles seront vos priorités pour Gbétogo, village dont la population est estimée à plus de 20.000 âmes?
Mes priorités seront le profilage des routes pour faciliter le transport des produits agricoles tels que l’anacarde, le café et le cacao. L’achat d’un transformateur électrique adapté à la situation de Gbétogo, car il y a une baisse considérable de tension, au grand dam des populations. Je vais organiser les allogènes burkinabés en vue de leur participation effective aux activités du village. Je compte aussi ouvrir un dépôt pharmaceutique à Gbétogo. Par ailleurs, en tant que fils du village et créature de Dieu, je ne saurais rester en marge des activités qui ont cours au village. Surtout celles inhérentes à la religion, à savoir le Mahouloud.
Réalisée par :
JULES CESAR
Monsieur le Ministre, quel bilan faites vous du processus de réconciliation nationale entrepris par le président Alassane Ouattara, un an après son accession à la magistrature suprême ?
La Côte d’Ivoire est effectivement de retour sur l’échiquier international sous l’impulsion du président Alassane Ouattara. Et le constat est là, palpable. Avec la construction du 3ème pont, l’assainissement de la voirie, la création d’emplois pour les jeunes et le défilé incessant des investisseurs, cela augure d’un lendemain meilleur. Nous comptons, à travers une importante cérémonie, célébrer cela à Gbétogo (dans la région du Worodougou, ndlr). A cette manifestation, nous allons expliquer à nos parents toutes les actions du chef de l’Etat en faveur du Worodougou.
Ne craignez-vous pas que les rumeurs de déstabilisation du pouvoir et les attaques répétées à l’Ouest du pays remettent en cause tout ce travail abattu, quand on sait que cela peut empêcher l’arrivée des investisseurs ?
C’est exactement ce que recherchent les auteurs des rumeurs et des différentes attaques des miliciens et mercenaires dans les forêts de l’ouest du pays. Mais, qu’ils sachent que nous sommes prêts à parer à faire face à toute velléité de déstabilisation, afin de permettre au président Alassane Ouattara d’exécuter son programme alléchant de gouvernement pour lequel les Ivoiriens dans leur grande majorité rêvent. Je profite pour rassurer les populations dans leur ensemble. Grâce à la vigilance des Forces républicaines, elles peuvent en toute sérénité vaquer à leurs occupations. La crise est définitivement derrière nous. Les ennemis de la paix doivent le comprendre. Ils doivent saisir la main tendue du président, les invitant à la réconciliation vraie et sincère. L’heure est venue de nous donner la main et penser au développement de notre pays.
Le 23 juin dernier, la Mutuelle pour le développement de Gbétogo, dont vous assurez la direction,depuis le 8 avril 2012, a procédé à sa sortie officielle. Pourquoi maintenant une mutuelle à Gbétogo ?
Je veux répondre par l’affirmative, dans un premier temps. Ensuite, c’est ayant constaté le faible engagement des cadres du Worodougou en général et ceux de Gbétogo en particulier que j’ai alors décidé de les réunir autour de moi. Ce, pour le développement économique de notre région. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, comme le dit l’adage. Dieu merci, c’est chose faite maintenant.
Quelles seront vos priorités pour Gbétogo, village dont la population est estimée à plus de 20.000 âmes?
Mes priorités seront le profilage des routes pour faciliter le transport des produits agricoles tels que l’anacarde, le café et le cacao. L’achat d’un transformateur électrique adapté à la situation de Gbétogo, car il y a une baisse considérable de tension, au grand dam des populations. Je vais organiser les allogènes burkinabés en vue de leur participation effective aux activités du village. Je compte aussi ouvrir un dépôt pharmaceutique à Gbétogo. Par ailleurs, en tant que fils du village et créature de Dieu, je ne saurais rester en marge des activités qui ont cours au village. Surtout celles inhérentes à la religion, à savoir le Mahouloud.
Réalisée par :
JULES CESAR