Le cycle infernal des incendies dans les centres publics continue avec celui qui s’est déclenché hier mardi 10 juillet 2012 à la mairie d’Anyama. Selon les informations recueillies, c’est peu après 9h du matin que la niche électrique placée face au bureau du directeur financier a pris feu provoquant de gigantesques flammes qui se sont propagées dans différentes zones de la bâtisse. Des témoins indiquent que le feu a perduré une bonne vingtaine de minutes avant que, de bonnes volontés, aidées par Mme le secrétaire général, Dadjé Rosalie n’arrivent à circonscrire en se servant de la bonne vieille méthode traditionnelle des seaux d’eaux. Il ne pouvait en être autrement puisque les extincteurs placés dans les endroits névralgiques étaient tous hors d’usage car, manquant de gaz. Le feu a donc détruit toutes les installations électriques et des bureaux avec ce qu’ils renfermaient. Si pour le moment, aucune expertise ne permet de situer sur les causes exactes de cet incendie, certaines personnes dans les couloirs évoquent une défaillance technique. Cependant, cet autre incendie après celui de décembre 2011 laisse plus d’un perplexe. Ceux qui raffolent de thèses où les complots sont omniprésents évoquent sans le dire ouvertement, des mains obscures qui agissent afin de saboter le travail effectuer par l’équipe municipale actuelle. « Ils veulent eux-mêmes se positionner pour les futures élections municipales et par ces actions, espèrent attiser la colère des populations », assure un agent sous le couvert de l’anonymat. Espérons que l’enquête ouverte par la police nous situe sur les causes. Pour l’heure, les autorités n’ont pas voulu s’exprimer sur le sinistre. « Mais, des structures importantes de la mairie ont subi un coup. Il s’agit de la radio locale et de certains services qui seront pour le moment interrompus. Et l’ampleur du drame aura une incidence beaucoup plus longue sur lesdits services qu’on ne le pense en ce moment », a indiqué notre source.
Olivier Guédé
Olivier Guédé