Un séminaire de réflexion sur l’élaboration du budget de l’Etat, la passation des marchés publics, l’exécution du budget de l’Etat au niveau central et l’exécution du budget des structures décentralisées et le paiement de la dépense publique regroupe agents du Trésor et de la Comptabilité publique et l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) à Grand-Bassam. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le jeudi 12 juillet 2012 en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby.
«Les banques et le financement de la commande publique» : tel est le thème de ce séminaire qui réunit le secteur bancaire et les acteurs impliqués dans l’exécution du budget de l’Etat. En tant que ministre de tutelle, Charles Koffi Diby a rassuré le secteur bancaire des dispositions prises par le gouvernement et ses services sur les procédures d’exécution de la commande publique en vue d’améliorer le financement. Le faisant, le ministre a indiqué que le gouvernement entend non seulement garantir la confiance entre le secteur privé et les banques. Relativement au financement de la commande publique, mais en plus créer les conditions de l’investissement. Tout cela concourt à la réalisation des objectifs de croissance envisagés par le gouvernement. L’absorption des crédits budgétaires et l’amélioration du taux d’exécution du budget d’investissement de l’Etat, pour le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Koné Adama, obéit à des mécanismes dont l’allègement du circuit d’exécution des dépenses publiques, la réduction des délais en matière de passation de marchés publics et l’ouverture d’un compte spécial d’investissement. Toutefois, dans un souci de transparence et surtout pour faciliter le remboursement des concours octroyés aux entreprises par les banques, Koné Adama opte pour le virement bancaire comme mode de paiement des fournisseurs et prestataires de services. Il s’agit, à travers ce mode, de renforcer la confiance entre l’Etat, le secteur privé et les banques. En tant que partie prenante dans le processus de relance de l’activité en Côte d’Ivoire, le secteur bancaire, représenté par l’APBEF-CI, s’est dit prêt à accompagner le secteur privé, à travers des prêts bancaires, qui constituent la principale source de financement externe des entreprises. «Le conseil exécutif de l’APBEF-CI ne ménage aucun effort intellectuel sur le front de l’amélioration de la contribution du secteur bancaire au financement de la croissance et du développement économique de la Côte d’Ivoire», a assuré Souleymane Diarrassouba, son président, avant de préconiser des mécanismes à mettre en place pour renforcer la confiance du secteur bancaire et améliorer sa contribution dans l’exécution de la commande publique. Au nombre des mécanismes, l’on note l’augmentation et une régularité des avances versées par l’Etat dans les marchés publics; des réformes appropriées concernant le ratio de transformation (qui limite les banques dans le financement des investissements) et le ratio de structure de portefeuille (que les entreprises et notamment les PME ne respectent pas) ; l’implication forte de l’Etat dans la mise en place d’un système d’information fiable sur les entreprises. Souleymane Diarrassouba reste convaincu que si ces mécanismes sont mis à exécution, les banques seront plus situées par rapport aux risques auxquels elles s’exposent dans le financement de chaque entreprise et cela leur permettrait d’adopter une approche différenciée des taux d’intérêts assise sur l’encéphalogramme financier de chaque entreprise.
HK
«Les banques et le financement de la commande publique» : tel est le thème de ce séminaire qui réunit le secteur bancaire et les acteurs impliqués dans l’exécution du budget de l’Etat. En tant que ministre de tutelle, Charles Koffi Diby a rassuré le secteur bancaire des dispositions prises par le gouvernement et ses services sur les procédures d’exécution de la commande publique en vue d’améliorer le financement. Le faisant, le ministre a indiqué que le gouvernement entend non seulement garantir la confiance entre le secteur privé et les banques. Relativement au financement de la commande publique, mais en plus créer les conditions de l’investissement. Tout cela concourt à la réalisation des objectifs de croissance envisagés par le gouvernement. L’absorption des crédits budgétaires et l’amélioration du taux d’exécution du budget d’investissement de l’Etat, pour le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Koné Adama, obéit à des mécanismes dont l’allègement du circuit d’exécution des dépenses publiques, la réduction des délais en matière de passation de marchés publics et l’ouverture d’un compte spécial d’investissement. Toutefois, dans un souci de transparence et surtout pour faciliter le remboursement des concours octroyés aux entreprises par les banques, Koné Adama opte pour le virement bancaire comme mode de paiement des fournisseurs et prestataires de services. Il s’agit, à travers ce mode, de renforcer la confiance entre l’Etat, le secteur privé et les banques. En tant que partie prenante dans le processus de relance de l’activité en Côte d’Ivoire, le secteur bancaire, représenté par l’APBEF-CI, s’est dit prêt à accompagner le secteur privé, à travers des prêts bancaires, qui constituent la principale source de financement externe des entreprises. «Le conseil exécutif de l’APBEF-CI ne ménage aucun effort intellectuel sur le front de l’amélioration de la contribution du secteur bancaire au financement de la croissance et du développement économique de la Côte d’Ivoire», a assuré Souleymane Diarrassouba, son président, avant de préconiser des mécanismes à mettre en place pour renforcer la confiance du secteur bancaire et améliorer sa contribution dans l’exécution de la commande publique. Au nombre des mécanismes, l’on note l’augmentation et une régularité des avances versées par l’Etat dans les marchés publics; des réformes appropriées concernant le ratio de transformation (qui limite les banques dans le financement des investissements) et le ratio de structure de portefeuille (que les entreprises et notamment les PME ne respectent pas) ; l’implication forte de l’Etat dans la mise en place d’un système d’information fiable sur les entreprises. Souleymane Diarrassouba reste convaincu que si ces mécanismes sont mis à exécution, les banques seront plus situées par rapport aux risques auxquels elles s’exposent dans le financement de chaque entreprise et cela leur permettrait d’adopter une approche différenciée des taux d’intérêts assise sur l’encéphalogramme financier de chaque entreprise.
HK
