Affligé et surpris. C’est par ces mots que Djabo Steck (batteur pour Amédée Pierre et Enersto Djédjé) a partagé hier lundi 16 juillet son émotion suite au décès dimanche 15 juillet de l’artiste Jeanne Agnimel. Une des voix marquantes de la musique ivoirienne. «Je ne la savais pas malade», a indiqué le musicien qui trouve par ailleurs «dommage» que les autorités ne perpétuent pas l’œuvre des icônes.
Pour la jeune génération qui évoque difficilement un refrain tiré du répertoire de Jeanne Agnimel, Djabo Steck demande à celle-ci de retenir «sa stabilité, sa voix angélique, stridente, envoûtante et son style tradi-moderne». S’il évoque la spécificité d’un style tradi-moderne chez Jeanne Agnimel, Djabo Steck retient «ses lignes de composition, ses textes, sa fidélité musicale, sa classe, son habillement traditionnel». Une anecdote qu’il partage : «Quand elle chantait Zoom, elle tapait son postérieur, précisément quand elle disait ‘’c`est mon café, c`est mon cacao. Ce qui avait choqué les Ivoiriens».
Jeanne Agnimel est de la génération des artistes telles que Aïcha Koné, Reine Pélagie, G.G Léopoldine, Virginie Gaudji, Kassi Perpétue, Kathy Loba, Rose Ba. Sa carrière, elle l’entame «comme toute chanteuse», explique le musicien, quand elle intègre l’Orchestre de la RTI, Jeanne Agnimel forme avec Virginie Gaudji un duo égal aux hommes que sont Paul Nimlin, Waiper Saberti. Sa carrière solo sera marquée par deux 33 Tours et Jeanne Agnimel chante entre autres Saasa (en adjoukrou), Yow Bla (Baoulé), Nwron (en Bété), Théo (un hommage), Fête au village, Zoom, etc.
1973-1995 marque ainsi cette période. Avec pour arrangeur Assalé Best, son premier album (1982) est produit par Wam (West africa music) dirigé par Guy Gluck (Dg). Le deuxième sera une production de Safari Ambiance. «Elle a joué devant des chefs d`Etat et a fait des tournées avec Manu Dibango. C`était une bête de scène», témoigne Djabo Steck qui n’oublie pas «sa beauté, sa morphologie, ses déhanchements C`était la mère spirituelle de Chantal Taïba», précise Djabo Steck. La discographie de l’artiste disparue comprend une cassette en tant que révérende quand elle a donné sa vie au Seigneur. Jeanne Agnimel compte parmi les reines de la musique ivoirienne des années 1970-1980.
Koné Saydoo
Pour la jeune génération qui évoque difficilement un refrain tiré du répertoire de Jeanne Agnimel, Djabo Steck demande à celle-ci de retenir «sa stabilité, sa voix angélique, stridente, envoûtante et son style tradi-moderne». S’il évoque la spécificité d’un style tradi-moderne chez Jeanne Agnimel, Djabo Steck retient «ses lignes de composition, ses textes, sa fidélité musicale, sa classe, son habillement traditionnel». Une anecdote qu’il partage : «Quand elle chantait Zoom, elle tapait son postérieur, précisément quand elle disait ‘’c`est mon café, c`est mon cacao. Ce qui avait choqué les Ivoiriens».
Jeanne Agnimel est de la génération des artistes telles que Aïcha Koné, Reine Pélagie, G.G Léopoldine, Virginie Gaudji, Kassi Perpétue, Kathy Loba, Rose Ba. Sa carrière, elle l’entame «comme toute chanteuse», explique le musicien, quand elle intègre l’Orchestre de la RTI, Jeanne Agnimel forme avec Virginie Gaudji un duo égal aux hommes que sont Paul Nimlin, Waiper Saberti. Sa carrière solo sera marquée par deux 33 Tours et Jeanne Agnimel chante entre autres Saasa (en adjoukrou), Yow Bla (Baoulé), Nwron (en Bété), Théo (un hommage), Fête au village, Zoom, etc.
1973-1995 marque ainsi cette période. Avec pour arrangeur Assalé Best, son premier album (1982) est produit par Wam (West africa music) dirigé par Guy Gluck (Dg). Le deuxième sera une production de Safari Ambiance. «Elle a joué devant des chefs d`Etat et a fait des tournées avec Manu Dibango. C`était une bête de scène», témoigne Djabo Steck qui n’oublie pas «sa beauté, sa morphologie, ses déhanchements C`était la mère spirituelle de Chantal Taïba», précise Djabo Steck. La discographie de l’artiste disparue comprend une cassette en tant que révérende quand elle a donné sa vie au Seigneur. Jeanne Agnimel compte parmi les reines de la musique ivoirienne des années 1970-1980.
Koné Saydoo
