Dans un droit de réponse bien épicé à la hauteur des manquements à l'encontre de l'Ambassade de Côte d'Ivoire à Paris, par la dénonciation de sa personne, Fatim Camara, la chargée de communication a tenu à repréciser les faits. Ils tournent autour des invitations à la presse pour la conférence de presse animée par le Président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro Kigbafory. Lors de son récent séjour en Europe, le Président de l'Assemblée Nationale a animé une conférence de presse avant sa rencontre avec la diaspora ivoirienne en France. Mais, des « confrères » d'Ivoire Business et d'Event News accusent la chargée de communication de les avoir bannis de la liste des journalistes invités. D'ailleurs le compte rendu fait par l'un d'eux, sur la base des informations obtenues par des sources sans nom, démontre toute l'aversion que l'un de ces journalistes a pour les autorités ivoiriennes et surtout le Président de l'Assemblée Nationale. « Le criminel Soro Kigbafori Guillaume, chef de la rébellion armée du MPCI rebaptisée Forces Nouvelles continue de narguer ses victimes. » peut-on lire dans son papier. Toute chose que condamne Fatim Camara qui se défend d'ailleurs d'avoir invité tous les organes de presse, nationaux et internationaux. « je trouve ses propos inadmissibles et condamnables, venant de surcroit de la bouche d'un individu qui se prétend journaliste. Et cela nuit considérable à l'image des journalistes ivoiriens en France, en tout cas pour ce qui en reste, car il n'en suffit que d'un pour jeter l'opprobre sur les autres » estime Fatim Camara dans son droit de réponse à nous parvenu. La chargée de communication de l'Ambassade de Côte d'Ivoire à Paris à qualifié de « propagande » et de «mission de communication abusive et sans fondement sur son ambassade », les écrits des confrères qui seraient selon elle des animateurs de blogs. Cette liberté d'écrire ne transformant pas ces adeptes en journaliste, a-t-elle tenu à préciser.
Adam's Régis Souaga
Adam's Régis Souaga