PARIS, 20 juil 2012 (AFP) - La France a salué vendredi "le premier jugement en Côté d'Ivoire condamnant les crimes de mutilations génitales" féminines prononcé mercredi à Katiola (nord) comme "un pas important dans la lutte contre ces pratiques odieuses".
"La poursuite effective des auteurs de ces crimes est un élément indispensable de toute politique visant à lutter contre ce phénomène", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, devant la presse.
Neuf femmes ont été condamnées mercredi à Katiola (400 km au nord d'Abidjan), à un an d'emprisonnement et 50.000 FCA (75 euros) d'amende pour l'excision d'une trentaine de fillettes en février.
Il s'agissait du premier procès d'exciseuses dans le pays, un événement salué par l'ONU.
Les neuf femmes condamnées ne seront toutefois pas incarcérées, en raison de leur âge, selon le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
lbx/nou/DS
"La poursuite effective des auteurs de ces crimes est un élément indispensable de toute politique visant à lutter contre ce phénomène", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, devant la presse.
Neuf femmes ont été condamnées mercredi à Katiola (400 km au nord d'Abidjan), à un an d'emprisonnement et 50.000 FCA (75 euros) d'amende pour l'excision d'une trentaine de fillettes en février.
Il s'agissait du premier procès d'exciseuses dans le pays, un événement salué par l'ONU.
Les neuf femmes condamnées ne seront toutefois pas incarcérées, en raison de leur âge, selon le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
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