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Société Publié le vendredi 20 juillet 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Revue / Appel de fonds consolidé (CAP) 2012 pour la Côte d’Ivoire : L’Ouest et le Nord, zones de prioritaires pour les humanitaires

Ndolamb Ngokwey, coordonnateur humanitaire des Nations Unies en Côte d’Ivoire et Koné Kipeya, représentant le ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la solidarité (Koné Kafana) ont conjointement lancé hier 19 juillet 2012 la revue à mi-parcours de l’Appel de fonds consolidé (CAP) 2012 pour la Côte d’Ivoire. C’était à l’Institut Goethe d’Abidjan en présence de certains ambassadeurs dont l’Ambassadeur d’Allemagne qui a témoigné sa solidarité aux efforts humanitaire accomplis.

La révision à mi-parcours pour la Côte d’Ivoire, qui bénéfice de l’appui du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (Ocha), met non seulement l’accent sur les régions les plus problématiques (Bas Sassandra, Montagnes, Savanes et Boukani) mais énoncera les priorités humanitaires pour les prochains mois. Cependant, pour répondre aux besoins humanitaires de plus de 2,4 millions de personnes vulnérables dans l’ensemble du pays, le CAP 2012 pour la Côte d’Ivoire visait à réunir 173 millions de Dollars US. «En raison du sous-financement du CAP 2012, les acteurs humanitaires n’ont pu répondre que partiellement aux besoins identifiés», a indiqué le Coordonnateur humanitaire. Ce qui explique, à mi-parcours, que seule la moitié des fonds requis a pu être mobilisée. «Dans le cadre de la révision effectuée, certains projets ont dû être abandonnés du fait des contraintes budgétaires pour concentrer les efforts là où les besoins sont les plus nombreux», a-t-il fait savoir.

Ainsi de 173 millions de Dollars US, les besoins révisés de la réponse des acteurs humanitaires s’élèvent à 160 millions de Dollars US – soit plus de 85 milliards de Fcfa qui permettront de couvrir (désormais) les besoins de plus d’un million de personnes. Le manque de financement, fait observer Ndolamb Ngokwey, aura des impacts sur plus de 110.000 Ivoiriens.
Ceux-ci pourront se retrouver dans une situation d’insécurité alimentaire. «De nombreux besoins restent à combler dans l’ouest du pays où des dizaines de milliers de personnes rentrées n’ont toujours pas accès aux services sociaux de base », a constaté Ndolamb Ngokwey qui se félicite par ailleurs, du fait de la stabilisation progressive du pays, du retour de la majorité des personnes qui avaient fui les violences. Faisant le parallèle entre l’ouest et le nord, plus d’un an après la crise, il témoigne : «L’insécurité et la fragilité dans l’Ouest du pays depuis le début de l’année ont engendré de nouveaux mouvements de populations et crée de nouveaux besoins, tandis que dans le Nord, les conséquences de la crise ont aggravé une situation alimentaire et nutritionnelle déjà fragile».

Bohé Constant, président du comité, de retour à Duekoué se réjouit des avancés au niveau de l’éducation. Toutefois, il appelle les humanitaires à orienter la jeunesse oisive en la soutenant dans activités lucratives. Aux autorités, il demande de stabiliser l’ouest du pays. «Nous voulons être chez nous», a-t-il traduit. Le CAP est un mécanisme mis en place par les acteurs humanitaires pour unir leurs efforts afin d’assister les populations affectées suite à une catastrophe naturelle ou une situation d’urgence.

Koné Saydoo
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