Abidjan, Trente jours, après la vague de violence qui a touché la zone de Taï (ouest du pays), la situation humanitaire s’est stabilisée, grâce à l’assistance apportée par les acteurs humanitaires aux populations qui s’étaient déplacées, ainsi qu’aux familles qui les avaient accueillies, a appris, ce jeudi, l’AIP auprès du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), à Abidjan.
De même, la situation sécuritaire dans la zone est redevenue calme, mais reste très volatile, même le gouvernement ivoirien y a déployé d’importants dispositifs militaires et sécuritaires, notamment le renforcement de la présence des éléments des FRCI et la multiplication des patrouilles, indique-t-on. Selon l’agence humanitaire des nations unies, cette stabilisation de la situation humanitaire et sécuritaire, a favorisé le retour de la quasi-totalité des 13 000 personnes qui s’étaient réfugiées à Taï et au sud de Para pour fuir les violences. À l’heure actuelle, il ne reste plus que 300 personnes déplacées à Taï, signale t-on.
L'on observe toutefois une différence dans les mouvements de retour des différentes communautés qui habitent la région : dans certains villages, les personnes issues des communautés autochtones ne sont pas encore rentrées, tandis que le retour des personnes issues des communautés de migrants installées dans la région, est effectif, constate t-on. L'agence onusienne indique même que les résultats de la mission conjointe d'évaluation, conduite sur l'axe Para-Tabou, le 19 juin, par des acteurs du "Cluster Protection" confirment la cohésion sociale à Para et alentour, il y a peu encore, fortement ébranlée.
Les suspicions réciproques, engendrées par les récentes violences, auraient notamment aggravé la méfiance intercommunautaire et l’absence de communication entre les différents corps constitués résidant dans la zone. Cette situation connaît une relative évolution également, a-t-on constaté. Dans les villages de retour, le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) procède actuellement à l’évaluation des besoins afin de faciliter la réintégration des retournés et la réhabilitation des maisons endommagées, a indiqué le bureau d’exécution humanitaire du système des nations unies.
(aip)
De même, la situation sécuritaire dans la zone est redevenue calme, mais reste très volatile, même le gouvernement ivoirien y a déployé d’importants dispositifs militaires et sécuritaires, notamment le renforcement de la présence des éléments des FRCI et la multiplication des patrouilles, indique-t-on. Selon l’agence humanitaire des nations unies, cette stabilisation de la situation humanitaire et sécuritaire, a favorisé le retour de la quasi-totalité des 13 000 personnes qui s’étaient réfugiées à Taï et au sud de Para pour fuir les violences. À l’heure actuelle, il ne reste plus que 300 personnes déplacées à Taï, signale t-on.
L'on observe toutefois une différence dans les mouvements de retour des différentes communautés qui habitent la région : dans certains villages, les personnes issues des communautés autochtones ne sont pas encore rentrées, tandis que le retour des personnes issues des communautés de migrants installées dans la région, est effectif, constate t-on. L'agence onusienne indique même que les résultats de la mission conjointe d'évaluation, conduite sur l'axe Para-Tabou, le 19 juin, par des acteurs du "Cluster Protection" confirment la cohésion sociale à Para et alentour, il y a peu encore, fortement ébranlée.
Les suspicions réciproques, engendrées par les récentes violences, auraient notamment aggravé la méfiance intercommunautaire et l’absence de communication entre les différents corps constitués résidant dans la zone. Cette situation connaît une relative évolution également, a-t-on constaté. Dans les villages de retour, le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) procède actuellement à l’évaluation des besoins afin de faciliter la réintégration des retournés et la réhabilitation des maisons endommagées, a indiqué le bureau d’exécution humanitaire du système des nations unies.
(aip)