La question est sur toutes les lèvres. Dans les bureaux et dans les marchés, on parle à longueur de journée de la cherté de la vie. Certains vont jusqu’à dire que rien n’est fait sur ce plan par le Président Alassane Ouattara. Pour éclairer ses s?urs sur ce qui est fait dans ce domaine, Touré Aya Virginie, présidente nationale des femmes du RDR, a pris son bâton de pèlerin pour sillonner les marchés du District d’Abidjan. Accompagnées de Trazéré Olibé Célestine, député d’Issia, Mariam Fétigué Coulibaly, secrétaire général du BEN du RFR et d’une forte délégation, Mme Touré Aya Virginie s’est rendue dans l’après-midi d’hier au grand marché de Marcory et au petit marché de d’Aliodan toujours dans la même commune. La délégation a échangé avec les présidentes des différentes associations des deux marchés. A ces deux auditoires, la présidente des femmes du RDR a dit avoir fait le déplacement pour rassurer les femmes. « La vie est chère. Nous en convenons tous. Mais très bientôt, la situation va s’améliorer », a-t-elle indiqué d’entrée. Pour prendre à bras le corps ce problème qui perdure depuis des années, la présidente des femmes du RDR a présenté les recettes du président de la République. « Vous savez que pour résoudre ce problème, il faut travailler en amont. C’est-à-dire jouer sur tous les facteurs qui participent à la hausse des prix. Je veux parler des routes, du racket, des taxes et autres », a-t-elle rappelé. C’est ce qui est en train d’être fait en ce moment par le gouvernement du Président Ouattara, a-t-elle souligné. Il faut, également, a-t-elle précisé, faire en sorte que les produits ne soient plus saisonniers, pour qu’à toutes les périodes de l’année les produits inondent nos marchés. «Vous savez, pour vous qui êtes des habitués des marchés que les prix des denrées sont fonction de leur disponibilité sur le marché. Il faut donc faire en sorte que les marchés soient inondés pour que les produits soient moins chers », a insisté la présidente des femmes du RDR. Elle a, dans la même foulée, expliqué aux femmes les efforts qui sont en train d’être faits. C’est pourquoi, elle a demandé aux femmes de faire confiance au président de la République. « Nous l’avons choisi, parce qu’il nous a présenté un programme riche. Il n’est pas dans ses habitudes de ne pas tenir parole. Je vous invite à ne pas suivre les oiseaux de mauvais augures qui sillonnent les marchés pour vous demandez de vous lever. Ils n’aiment pas le pays. Nous ne voulons plus entendre les canons tonner encore », a-t-elle lancé. Koko Suzanne et Diane Madialia, respectivement présidentes des femmes du grand marché de Marcory et d’Aliodan, ont salué cette initiative et émis le vœu que de tels échanges se poursuivent.
TL
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