S’ils n’y prennent garde, les petits planteurs d’ananas risquent de disparaitre. Ils en ont pris conscience. C’est pourquoi, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, hier, dans ses bureaux annexes à Cocody, Seydou Konaté, directeur général de la Société coopérative d’Adiaké (Scadi), a annoncé la création d’un Groupement d’intérêt économique (Gie) des petits planteurs. Unique voie, selon lui, pour éviter qu’ils disparaissent et pour leur permettre de jouer à nouveau les premiers rôles dans la production d’ananas en Côte d’Ivoire.
En effet, a-t-il expliqué, « 99% des plantations villageoises d’ananas de Côte d’Ivoire ont disparu, faute de programme adapté pour aider les promoteurs à surmonter la concurrence des plus grands, aussi bien au plan national qu’international ». Pour Seydou Konaté, le mal est profond. Il en veut pour preuve : « la Côte d’Ivoire était le 1er pays producteur mondial d’ananas frais avec plus de 200.000 tonnes de production annuelle dans les années 2000. La part des plantations villageoises, communément appelées petits planteurs, était d’environ 75% (…) Aujourd’hui, non seulement la production ivoirienne d’ananas a baissé de manière drastique pour s’établir seulement à peine à 50.000 tonnes par an, mais en plus la part des petits planteurs est moins de 10% ». Il pense que c’est le signe que les petits producteurs d’ananas sont en voie de disparition. C’est pourquoi, il a dénoncé l’attitude des faitières (Ocab et Obamci) qui, au lieu de se pencher sur le problème, se livre une guerre de leadership et utilisent les noms des petits producteurs pour bénéficier de financements institutionnels. Le conférencier a dit se réserver le droit de dénoncer publiquement ces manœuvres.
Koné Modeste
konemo2002@yahoo.fr
En effet, a-t-il expliqué, « 99% des plantations villageoises d’ananas de Côte d’Ivoire ont disparu, faute de programme adapté pour aider les promoteurs à surmonter la concurrence des plus grands, aussi bien au plan national qu’international ». Pour Seydou Konaté, le mal est profond. Il en veut pour preuve : « la Côte d’Ivoire était le 1er pays producteur mondial d’ananas frais avec plus de 200.000 tonnes de production annuelle dans les années 2000. La part des plantations villageoises, communément appelées petits planteurs, était d’environ 75% (…) Aujourd’hui, non seulement la production ivoirienne d’ananas a baissé de manière drastique pour s’établir seulement à peine à 50.000 tonnes par an, mais en plus la part des petits planteurs est moins de 10% ». Il pense que c’est le signe que les petits producteurs d’ananas sont en voie de disparition. C’est pourquoi, il a dénoncé l’attitude des faitières (Ocab et Obamci) qui, au lieu de se pencher sur le problème, se livre une guerre de leadership et utilisent les noms des petits producteurs pour bénéficier de financements institutionnels. Le conférencier a dit se réserver le droit de dénoncer publiquement ces manœuvres.
Koné Modeste
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