Le vendredi 20 juillet 2012, à Abidjan, le président de l’Union Générale des Producteurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire (Ugpcci), M. N’Dri N’Goran Martin a animé un point de presse. Voici l’intégralité de ses propos liminaires.
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil d’Administration de l’Union Générale des Producteurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire (UGPCCI),
Mesdames et Messieurs les Journalistes de la Presse Nationale et Internationale,
Chers Frères Producteurs de café et de cacao de toutes les Régions de Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs,
Chers Frères Ivoiriens,
Je vous salue du salut chaleureux de tous vos frères, producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, représentés ici par les membres du Conseil d’Administration de l’UGPCCI, venus de toutes les dix-sept régions productrices de café et de cacao de Côte d’Ivoire.
Pour en arriver à la Conférence de Presse de ce jour, nous avons parcouru du chemin. En effet, depuis de nombreuses décennies, les planteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, ont travaillé de façon acharnée et constitué année, après année, la richesse de ce pays. Avant les indépendances, en 1946 notamment, le syndicat agricole était porté sur les fonts baptismaux par le Président Félix Houphouët, Père fondateur de la Nation Ivoirienne.
De nombreuses années sont passées, la Côte d’Ivoire a réussi à se hisser au rang de premier producteur mondial de cacao depuis les années 80, et troisième au niveau du café. Toutes ces prouesses économiques réalisées n’ont guère assuré le mieux-être requis au niveau des acteurs des plantations que nous sommes. Pis, le long des années, la souffrance et la misère du monde paysan sont allées crescendo pour atteindre des pics inoubliables, au cours des années 80 et 2010.
Constamment oubliés dans la fixation des prix de leurs propres productions, peu ou prou associés aux discussions qui mènent aux prises de décisions capitales rythmant les activités de la Filière, mis à l’écart des choix stratégiques et autres décisions historiques conditionnant à l’évolution de l’activité de production caféière et cacaoyère, les producteurs ont souffert le martyr, et vivent le comble du désespoir à ce jour. Ce n’est un secret pour personne, le monde paysan rythme avec une existence où le seuil de pauvreté est franchi et où les indices de pauvreté ne font que décroître. Tous ici, sommes témoins de litanies devenues désormais coutumières d’un monde de rareté, de manques et de détresse.
Voies de desserte, infrastructures scolaires et sanitaires, eau potable ; électricité, couverture sociale…sont inconnues, rares ou inexistants dans ces nombreuses localités qui produisent et assurent la richesse de milliers d’individus sur toute la planète entière. Ces campagnes, abandonnées à elles-mêmes depuis des lustres, n’espérant aucun avenir reluisant, sont celles que les braves personnes que vous avez-vous ici, devant vous, mesdames et messieurs « squattent », tous les jours de leur vie…
En réaction à cette situation préoccupante, et soucieuse de prendre en mains leurs propres problèmes, les producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, conscients et préoccupés des efforts non aboutis du passé, se sont donné rendez-vous à Yamoussoukro pour s’octroyer un autre instrument de réalisation socio-professionnelle : l’Union Générale des Producteurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire (UGPCCI). Celle-ci, comme son nom l’indique, vise l’union de tous les producteurs de Côte d’Ivoire comme ultime objectif.
En effet, venus de toutes les dix-sept régions de production de café et de cacao de Côte d’Ivoire, sur convocation des sages de la filière desdites régions, les producteurs ont porté ce jour-là, leur choix sur la personne de N’Dri N’Goran Martin – votre interlocuteur -, en qualité de Président élu du Premier Conseil d’Administration ; le récépissé délivré en date du 06 juillet 2012 sous le numéro 1010/PA/SG/DI, en fait foi.
Ma mission, en ma qualité de Président de cette Union, est d’œuvrer au resserrement des liens entre producteurs d’abord. Ensuite, j’entends faire des producteurs les premiers interlocuteurs du Conseil Café-Cacao, l’Autorité de la filière créée par son Excellence le Président Alassane Ouattara pour matérialiser la nouvelle Réforme qu’il a généreusement initiée dans la filière. Comme vous le savez, après le douloureux épisode de guerre qu’a traversé le pays durant une décennie, il appartient aux fils de ce pays de se donner la main dans une filière aussi capitale et névralgique comme celle qui nous concerne. C’est pour cela aussi que nous nous mettons à la disposition du Conseil Café-Cacao pour lui donner les orientations - que nous estimons nécessaires - à la prise en compte des problèmes des producteurs…
En tout état de cause, nous croyons fortement que si les problèmes qui minent la vie des producteurs demeurent en l’état où nous les connaissons à ce jour, c’est qu’il faut certainement impliquer et associer les principaux concernés – c’est-à-dire les producteurs eux-mêmes - dans la gestion et les tentatives de résolution de ces problèmes. Et ce jour-même, au sortir de cette salle, mon Conseil d’Administration me met en mission sur des chantiers énormes qui partent depuis la prise en compte des conditions de production, jusqu’à la commercialisation, en passant par les conditions de vie, le renouvellement du verger, l’éveil d’une nouvelle motivation, la réalisation d’un minimum d’actions orientées vers le social et la modernité…
Dans les jours qui vont suivre, nous vous informons de la tenue du premier Séminaire de l’Union Générale des Producteurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire qui débouchera sur la Rédaction d’un Livre Blanc des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, que nous aurons grand plaisir à remettre aux autorités en charge de la Filière.
Mesdames et Messieurs, Amis de la Presse, chers invités, les producteurs savent faire une seule chose : produire du cacao ou du café. Ils n’aiment pas beaucoup parler. Ils ont accepté de se trahir un peu aujourd’hui, en laissant la machette, les limes, ainsi que les bottes au champ pour vous présenter largement leur Association.
Merci d’être venus nombreux ; soyez les témoins privilégiés de la nouvelle Renaissance des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, et soyez nos interprètes auprès de l’humanité entière.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et rende les producteurs de café et da caco de Côte d’Ivoire, prospères et fiers de s’être engagés dans cette activité de la terre.
N’DRI N’Goran Martin
Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil d’Administration de l’Union Générale des Producteurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire (UGPCCI),
Mesdames et Messieurs les Journalistes de la Presse Nationale et Internationale,
Chers Frères Producteurs de café et de cacao de toutes les Régions de Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs,
Chers Frères Ivoiriens,
Je vous salue du salut chaleureux de tous vos frères, producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, représentés ici par les membres du Conseil d’Administration de l’UGPCCI, venus de toutes les dix-sept régions productrices de café et de cacao de Côte d’Ivoire.
Pour en arriver à la Conférence de Presse de ce jour, nous avons parcouru du chemin. En effet, depuis de nombreuses décennies, les planteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, ont travaillé de façon acharnée et constitué année, après année, la richesse de ce pays. Avant les indépendances, en 1946 notamment, le syndicat agricole était porté sur les fonts baptismaux par le Président Félix Houphouët, Père fondateur de la Nation Ivoirienne.
De nombreuses années sont passées, la Côte d’Ivoire a réussi à se hisser au rang de premier producteur mondial de cacao depuis les années 80, et troisième au niveau du café. Toutes ces prouesses économiques réalisées n’ont guère assuré le mieux-être requis au niveau des acteurs des plantations que nous sommes. Pis, le long des années, la souffrance et la misère du monde paysan sont allées crescendo pour atteindre des pics inoubliables, au cours des années 80 et 2010.
Constamment oubliés dans la fixation des prix de leurs propres productions, peu ou prou associés aux discussions qui mènent aux prises de décisions capitales rythmant les activités de la Filière, mis à l’écart des choix stratégiques et autres décisions historiques conditionnant à l’évolution de l’activité de production caféière et cacaoyère, les producteurs ont souffert le martyr, et vivent le comble du désespoir à ce jour. Ce n’est un secret pour personne, le monde paysan rythme avec une existence où le seuil de pauvreté est franchi et où les indices de pauvreté ne font que décroître. Tous ici, sommes témoins de litanies devenues désormais coutumières d’un monde de rareté, de manques et de détresse.
Voies de desserte, infrastructures scolaires et sanitaires, eau potable ; électricité, couverture sociale…sont inconnues, rares ou inexistants dans ces nombreuses localités qui produisent et assurent la richesse de milliers d’individus sur toute la planète entière. Ces campagnes, abandonnées à elles-mêmes depuis des lustres, n’espérant aucun avenir reluisant, sont celles que les braves personnes que vous avez-vous ici, devant vous, mesdames et messieurs « squattent », tous les jours de leur vie…
En réaction à cette situation préoccupante, et soucieuse de prendre en mains leurs propres problèmes, les producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, conscients et préoccupés des efforts non aboutis du passé, se sont donné rendez-vous à Yamoussoukro pour s’octroyer un autre instrument de réalisation socio-professionnelle : l’Union Générale des Producteurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire (UGPCCI). Celle-ci, comme son nom l’indique, vise l’union de tous les producteurs de Côte d’Ivoire comme ultime objectif.
En effet, venus de toutes les dix-sept régions de production de café et de cacao de Côte d’Ivoire, sur convocation des sages de la filière desdites régions, les producteurs ont porté ce jour-là, leur choix sur la personne de N’Dri N’Goran Martin – votre interlocuteur -, en qualité de Président élu du Premier Conseil d’Administration ; le récépissé délivré en date du 06 juillet 2012 sous le numéro 1010/PA/SG/DI, en fait foi.
Ma mission, en ma qualité de Président de cette Union, est d’œuvrer au resserrement des liens entre producteurs d’abord. Ensuite, j’entends faire des producteurs les premiers interlocuteurs du Conseil Café-Cacao, l’Autorité de la filière créée par son Excellence le Président Alassane Ouattara pour matérialiser la nouvelle Réforme qu’il a généreusement initiée dans la filière. Comme vous le savez, après le douloureux épisode de guerre qu’a traversé le pays durant une décennie, il appartient aux fils de ce pays de se donner la main dans une filière aussi capitale et névralgique comme celle qui nous concerne. C’est pour cela aussi que nous nous mettons à la disposition du Conseil Café-Cacao pour lui donner les orientations - que nous estimons nécessaires - à la prise en compte des problèmes des producteurs…
En tout état de cause, nous croyons fortement que si les problèmes qui minent la vie des producteurs demeurent en l’état où nous les connaissons à ce jour, c’est qu’il faut certainement impliquer et associer les principaux concernés – c’est-à-dire les producteurs eux-mêmes - dans la gestion et les tentatives de résolution de ces problèmes. Et ce jour-même, au sortir de cette salle, mon Conseil d’Administration me met en mission sur des chantiers énormes qui partent depuis la prise en compte des conditions de production, jusqu’à la commercialisation, en passant par les conditions de vie, le renouvellement du verger, l’éveil d’une nouvelle motivation, la réalisation d’un minimum d’actions orientées vers le social et la modernité…
Dans les jours qui vont suivre, nous vous informons de la tenue du premier Séminaire de l’Union Générale des Producteurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire qui débouchera sur la Rédaction d’un Livre Blanc des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, que nous aurons grand plaisir à remettre aux autorités en charge de la Filière.
Mesdames et Messieurs, Amis de la Presse, chers invités, les producteurs savent faire une seule chose : produire du cacao ou du café. Ils n’aiment pas beaucoup parler. Ils ont accepté de se trahir un peu aujourd’hui, en laissant la machette, les limes, ainsi que les bottes au champ pour vous présenter largement leur Association.
Merci d’être venus nombreux ; soyez les témoins privilégiés de la nouvelle Renaissance des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, et soyez nos interprètes auprès de l’humanité entière.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et rende les producteurs de café et da caco de Côte d’Ivoire, prospères et fiers de s’être engagés dans cette activité de la terre.
N’DRI N’Goran Martin