La compagnie chargée de la vente de l’électricité ne savait pas qu’elle serait à l’origine d’un vrai combat de boxe entre un employeur et son employé. Vendredi 20 juillet dernier, H. un Libanais responsable d’une boulangerie située sur la route du zoo-Samaké a fait l’amère expérience de l’agileté de l’un de ses employés. Ce jour-là, ce jeune aux dents bien longues lui a fait goûter la qualité de ses poings. Sans ménagement.
Tout est parti d’une histoire d’arriérés de factures dus par la boulangerie à la CIE. Lesquels s’élèvent à 1million de Francs Cfa. Des agents de la Compagnie d’électricité de Côte d’Ivoire de l’agence d’Abobo-dokui opèrent une descente à la boulangerie pour recouvrer leurs créances. Sur place, en l’absence du responsable, c’est un jeune employé de la boulangerie qui essaie de les convaincre, de partir. Afin de mieux de revenir ? Mais c’est peine perdue. Les agents de la CIE, n’entendent pas retourner à leur base sans ce qui leur est dû. C’est alors que l’employé joint son patron au téléphone pour l’informer de la situation. Celui-ci exige d’être mis en contact avec le responsable de la délégation afin d’entamer des négociations. Mais les interlocuteurs du jour qui savent certainement comment se terminent ce genre de procédures n’y sont visiblement pas disposés. Les pourparlers ayant échoué, les agents retirent le compteur puis regagnent leur base. Privant ainsi la boulangerie d’électricité.
Quelques temps plus tard, H. le patron de l’entreprise, fou furieux, débarque et sans autres formes de procès, s’en prend véhément à son employé. Il lui reproche de n’avoir pas empêché l’enlèvement du compteur. Et pour bien lui faire comprendre sa colère, il lui assène un violent coup à la face. Une grave erreur ! Le sang de l’infortuné employé, ne fait qu’un tour. L’effet de surprise passé, ce dernier se rue sur son patron et le passe copieusement à tabac. Médusés, les autres employés et les badauds accourus observent un temps avant de répondre aux appels à l’aide de H. Après maintes difficultés, ils réussissent à l’extirper des griffes de son bourreau. Lui permettant ainsi de prendre ses jambes à son cou pour aller solliciter des éléments des FRCI en renfort. Arrivés sur les lieux, ces derniers embarquent le jeune homme et le relâchent par la suite non sans faire des remontrances à H. Une belle leçon ? Voilà un événement qui va faire le tour de la communauté libanaise vivant à Abidjan. Yalah !
Carell Bohoui
Tout est parti d’une histoire d’arriérés de factures dus par la boulangerie à la CIE. Lesquels s’élèvent à 1million de Francs Cfa. Des agents de la Compagnie d’électricité de Côte d’Ivoire de l’agence d’Abobo-dokui opèrent une descente à la boulangerie pour recouvrer leurs créances. Sur place, en l’absence du responsable, c’est un jeune employé de la boulangerie qui essaie de les convaincre, de partir. Afin de mieux de revenir ? Mais c’est peine perdue. Les agents de la CIE, n’entendent pas retourner à leur base sans ce qui leur est dû. C’est alors que l’employé joint son patron au téléphone pour l’informer de la situation. Celui-ci exige d’être mis en contact avec le responsable de la délégation afin d’entamer des négociations. Mais les interlocuteurs du jour qui savent certainement comment se terminent ce genre de procédures n’y sont visiblement pas disposés. Les pourparlers ayant échoué, les agents retirent le compteur puis regagnent leur base. Privant ainsi la boulangerie d’électricité.
Quelques temps plus tard, H. le patron de l’entreprise, fou furieux, débarque et sans autres formes de procès, s’en prend véhément à son employé. Il lui reproche de n’avoir pas empêché l’enlèvement du compteur. Et pour bien lui faire comprendre sa colère, il lui assène un violent coup à la face. Une grave erreur ! Le sang de l’infortuné employé, ne fait qu’un tour. L’effet de surprise passé, ce dernier se rue sur son patron et le passe copieusement à tabac. Médusés, les autres employés et les badauds accourus observent un temps avant de répondre aux appels à l’aide de H. Après maintes difficultés, ils réussissent à l’extirper des griffes de son bourreau. Lui permettant ainsi de prendre ses jambes à son cou pour aller solliciter des éléments des FRCI en renfort. Arrivés sur les lieux, ces derniers embarquent le jeune homme et le relâchent par la suite non sans faire des remontrances à H. Une belle leçon ? Voilà un événement qui va faire le tour de la communauté libanaise vivant à Abidjan. Yalah !
Carell Bohoui
