Il ne va plus « Dire Bien ». L’auteur de cette célèbre chronique, dont raffolaient, les linguistes et les amoureux des lettres, a tiré sa révérence hier, aux environs de 11h à la Polyclinique Sainte-Anne Marie (Pisam) de Cocody. Koné Dramane est mort, des suites du diabète. Ces derniers temps, il souffrait du paludisme. Avec le diabète, qui le rongeait sa tension avait pris l’ascenseur.
Interné, dimanche matin à la Pisam, il était affaibli et semblait étouffer. Finalement, il rendra l’âme lundi. Professeur de linguistique à l’ILA (Institut de Langue Appliquée), à l’Université de Cocody, Koné Dramane était aussi cadre du FPI, Front Populaire Ivoirien, ex-parti au pouvoir. Avec l’avènement de Laurent Gbagbo, à la magistrature suprême du pays en octobre 2000, il fut nommé ministre de la Culture. Il restera au gouvernement jusqu’en mars 2003, après l’accord de Linas-Marcoussis, dans la banlieue française. Depuis, il travaillait à l’Inspection Général d’Etat, comme inspecteur d’Etat. Discret sur la scène politique, il passait son temps à écrire ses « Dire Bien », où il aimait jeter un regard critique sur l’actualité politique, économique, culturelle et de la société, que publiait le confrère « Notre Voie ». D’ailleurs, il avait fini par éditer chez les éditions Vallesse, le recueil de ses chroniques « Dire Bien ». Koné Dramane sera inhumé le 3 août prochain au cimetière de Williamsville. Il laisse derrière lui deux veuves et six enfants inconsolables. Le Patriote adresse ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée.
YS
Interné, dimanche matin à la Pisam, il était affaibli et semblait étouffer. Finalement, il rendra l’âme lundi. Professeur de linguistique à l’ILA (Institut de Langue Appliquée), à l’Université de Cocody, Koné Dramane était aussi cadre du FPI, Front Populaire Ivoirien, ex-parti au pouvoir. Avec l’avènement de Laurent Gbagbo, à la magistrature suprême du pays en octobre 2000, il fut nommé ministre de la Culture. Il restera au gouvernement jusqu’en mars 2003, après l’accord de Linas-Marcoussis, dans la banlieue française. Depuis, il travaillait à l’Inspection Général d’Etat, comme inspecteur d’Etat. Discret sur la scène politique, il passait son temps à écrire ses « Dire Bien », où il aimait jeter un regard critique sur l’actualité politique, économique, culturelle et de la société, que publiait le confrère « Notre Voie ». D’ailleurs, il avait fini par éditer chez les éditions Vallesse, le recueil de ses chroniques « Dire Bien ». Koné Dramane sera inhumé le 3 août prochain au cimetière de Williamsville. Il laisse derrière lui deux veuves et six enfants inconsolables. Le Patriote adresse ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée.
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