Dans la nuit du 19 au 20 juillet 2012, aux environs de 04 heures, quatre (4) individus armés de kalachnikov ont fait irruption au quartier KOKOMAN où ils ont abattu quatre personnes. Une cinquième, grièvement atteinte par balle, a succombé à ses blessures.
Poursuivis par des habitants du quartier, les criminels se sont réfugiés au camp des déplacés situé sur l’axe Duékoué-Guiglo et gardé depuis sa création par les Casques bleus de l’Opération des nations Unies en Côte d’ Ivoire (ONUCI).
Informés de la présence des assaillants dans ce camp, la population civile, exaspérée par ces actes criminels à répétitions, s’est déchaînée pour se ruer vers le camp.
Alertés, les détachements des Forces républicaines de côte d’Ivoire (FRCI), de la gendarmerie et de la police de Duékoué se sont immédiatement déployés autour du camp. Mais, ni le premier cordon de sécurité établi par les FRCI, la gendarmerie et la police ni le deuxième, constitué par le bataillon marocain de l’ONUCI, n’ont suffi à arrêter la population en furie qui a investi le camp.
Le bilan est lourd :
- 6 personnes tuées et 13 autres blessées ;
- Le camp des déplacés ainsi que le marché situé en face entièrement détruits.
Par ailleurs, au cours de ses recherches sur le site des déplacés, la gendarmerie a découvert deux armes de guerre de type AK47 et des munitions de toutes sortes dont des grenades offensives et défensives.
C’est au total 11 personnes qui ont perdu la vie dans ces actes barbares ce 20 juillet 2012, à Duékoué.
Le Président de la République s’incline devant la mémoire des disparus et condamne fermement ces actes criminels.
Devant la gravité de la situation, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, chef suprême des armées, a, en urgence, instruit le Premier ministre, Monsieur Jeannot Kouadio-Ahoussou, de convoquer et présider une réunion qui s’est tenue ce jour, 21 juillet 2012, au palais de la Présidence de la République, avec la participation effective du ministre des Affaires présidentielles, du ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, du Directeur de Cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, du représentant du ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense et des chefs des grands commandements.
D’importantes mesures ont été prises à l’issue de cette réunion.
En attendant l’arrivée à Duékoué, dans les tout prochains jours, d’une mission pour apporter le réconfort du gouvernement aux familles des victimes et aux blessés, le Premier ministre lance un appel au calme à l’endroit des populations et rappelle que nul n’a le droit de se faire justice.
Le procureur de la République informé des faits, une enquête a été immédiatement ouverte pour situer les responsabilités. Les auteurs ou coauteurs de ces crimes seront traduits devant les tribunaux pour répondre de leurs actes.
Afin de rassurer l’ensemble de la population, notamment les déplacés, dont près de six cent (600) ont trouvé refuge à la mairie et à la Mission catholique de Duékoué, le Chef d’Etat-major général des FRCI, le Commandant supérieur de la gendarmerie et le Directeur général de la Police nationale ont, sur le terrain, pris les dispositions suivantes :
- Appui à l’ONUCI pour assurer la sécurité de la mairie ;
- Mise en place d’un deuxième cordon de sécurité composé des FRCI, de la gendarmerie et de la police nationale;
- Organisation de patrouilles mixtes forces ivoiriennes-forces de l’ONUCI pour le rétablissement et le maintien à travers tous les quartiers de la ville de Duékoué.
Ces mesures devront rester en vigueur jusqu’à nouvel ordre, en attendant le règlement définitif de la question des déplacés à Duékoué.
Fait à Abidjan, le 21 juillet 2012
Le Porte-parole
Poursuivis par des habitants du quartier, les criminels se sont réfugiés au camp des déplacés situé sur l’axe Duékoué-Guiglo et gardé depuis sa création par les Casques bleus de l’Opération des nations Unies en Côte d’ Ivoire (ONUCI).
Informés de la présence des assaillants dans ce camp, la population civile, exaspérée par ces actes criminels à répétitions, s’est déchaînée pour se ruer vers le camp.
Alertés, les détachements des Forces républicaines de côte d’Ivoire (FRCI), de la gendarmerie et de la police de Duékoué se sont immédiatement déployés autour du camp. Mais, ni le premier cordon de sécurité établi par les FRCI, la gendarmerie et la police ni le deuxième, constitué par le bataillon marocain de l’ONUCI, n’ont suffi à arrêter la population en furie qui a investi le camp.
Le bilan est lourd :
- 6 personnes tuées et 13 autres blessées ;
- Le camp des déplacés ainsi que le marché situé en face entièrement détruits.
Par ailleurs, au cours de ses recherches sur le site des déplacés, la gendarmerie a découvert deux armes de guerre de type AK47 et des munitions de toutes sortes dont des grenades offensives et défensives.
C’est au total 11 personnes qui ont perdu la vie dans ces actes barbares ce 20 juillet 2012, à Duékoué.
Le Président de la République s’incline devant la mémoire des disparus et condamne fermement ces actes criminels.
Devant la gravité de la situation, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, chef suprême des armées, a, en urgence, instruit le Premier ministre, Monsieur Jeannot Kouadio-Ahoussou, de convoquer et présider une réunion qui s’est tenue ce jour, 21 juillet 2012, au palais de la Présidence de la République, avec la participation effective du ministre des Affaires présidentielles, du ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, du Directeur de Cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, du représentant du ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense et des chefs des grands commandements.
D’importantes mesures ont été prises à l’issue de cette réunion.
En attendant l’arrivée à Duékoué, dans les tout prochains jours, d’une mission pour apporter le réconfort du gouvernement aux familles des victimes et aux blessés, le Premier ministre lance un appel au calme à l’endroit des populations et rappelle que nul n’a le droit de se faire justice.
Le procureur de la République informé des faits, une enquête a été immédiatement ouverte pour situer les responsabilités. Les auteurs ou coauteurs de ces crimes seront traduits devant les tribunaux pour répondre de leurs actes.
Afin de rassurer l’ensemble de la population, notamment les déplacés, dont près de six cent (600) ont trouvé refuge à la mairie et à la Mission catholique de Duékoué, le Chef d’Etat-major général des FRCI, le Commandant supérieur de la gendarmerie et le Directeur général de la Police nationale ont, sur le terrain, pris les dispositions suivantes :
- Appui à l’ONUCI pour assurer la sécurité de la mairie ;
- Mise en place d’un deuxième cordon de sécurité composé des FRCI, de la gendarmerie et de la police nationale;
- Organisation de patrouilles mixtes forces ivoiriennes-forces de l’ONUCI pour le rétablissement et le maintien à travers tous les quartiers de la ville de Duékoué.
Ces mesures devront rester en vigueur jusqu’à nouvel ordre, en attendant le règlement définitif de la question des déplacés à Duékoué.
Fait à Abidjan, le 21 juillet 2012
Le Porte-parole