La mort a frappé à la porte du Fpi. Elle a emporté l’ancien ministre de la Culture et de la Francophonie d’octobre 2000 à mars 2003, Koné Dramane, hier à la Pisam. Selon nos sources, le professeur de linguistique à l’université de Cocody a été admis dimanche dans ce centre hospitalier à la suite d’une crise de diabète. Il souffrait de cette maladie qui l’a éloigné de la scène politique depuis belle lurette. L’auteur de la chronique « Dire bien » dans le quotidien « Notre Voie » a quitté le gouvernement après les Accords de Marcoussis signés en janvier 2003 après l’éclatement de la rébellion en septembre 2002. Il a atterri à l’inspection générale de l’Etat pour occuper le poste du chef du département de l’information, de la formation et de l’assistance. Le linguiste a sorti en 2009, « Dire bien, 1997-2007, Dix ans de mots qui témoignent…», qui est un best of de sa chronique hebdomadaire dans le quotidien proche du Fpi. Laurent Gbagbo n’a pas voulu rater la dédicace de l’œuvre de Koné Dramane surnommé « Tchêba » qu’il a présenté comme son ami. Les apparitions publiques du natif de Tingrela étaient rares depuis qu’il a été dégommé du gouvernement. N’étant plus aux affaires, Koné Dramane se faisait le chantre du développement de la culture. « La politique culturelle est aussi importante que les politiques économique, agricole, militaire », a-t-il affirmé en décembre 2008 au cours de la cérémonie d’hommage aux ministres qui ont dirigé ce département ministériel.
Nomel Essis
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