Konaté salamata est Burkinabé et mère de plusieurs enfants. domiciliée à Abobo Dokui, elle exerce comme vendeuse de « kabakrou » (savon de fabrication artisanale). S’il nous a été impossible de savoir la date exacte de sa naissance, une certitude demeure toutefois. de par son apparence physique, elle a tout l’air d’une personne du 3e âge, donc, censée incarner la sagesse. Mais, que non ! Konaté Salamata qui, de surcroît, était habillée, pour les besoins de la cause en « hadja », tenue des musulmanes pieuses ayant fait le pèlerinage à la mecque, est loin de la sagesse. Pire, c’est une délinquante qui, de concert avec des acolytes en fuite, a tenté, sous une fausse identité, de soutirer la somme de cinquante millions de francs cfa à un notaire. Me Zehouri Paul arnaud Bertin, très vigilant, a non seulement fait déjouer le coup de la sexagénaire, mais il a permis aux fins limiers de la police criminelle de la démasquer. de quoi s’agit-il ?
il ressort, de sources proches du dossier, qu’en se faisant passer pour mme sidibé
Fatoumata, Konaté salamata la faussaire et ses complices, ont tenté de vendre un terrain de 932 m2 sis à la 8e tranche à cocody et appartenant régulièrement
à celle dont l’identité est usurpée. dans le même temps, les bandits s’informent
et apprennent que le notaire, me Zehouri est à la quête d’un
terrain à acheter pour l’un de
ses clients résident en europe.
sans perdre de temps, deux
des arnaqueurs le contactent
en se faisant passer pour les
démarcheurs envoyés par la
vieille sidibé Fatoumata. très
intéressé, le notaire visite le
terrain dont il apprécie l’emplacement.
c’est à partir de cet
instant qu’intervient la supposée
propriétaire. La « hadja »
se présente au cabinet de me
Zehouri Paul arnaud avec les
documents afférents à son titre
de propriété. des documents
tous libellés au nom de sidibé
Fatoumata. « J’ai été tout de
suite rassurée par l’âge et la
qualité de « hadja » de la vendeuse
», a confié plus tard, à la
police, me Zehouri.
mais, bien que rassuré par
l’apparence de la prétendue
sidibé Fatoumata, il va rapidement
marquer son scepticisme
face à plusieurs zones d’ombre.
et comment ? Pour une
ancienne fonctionnaire de la
Bad, sidibé Fatoumata s’exprimait
dans un français très
approximatif. et puis, comble
de ridicule, la hadja ne parle
pas le malinké. aussi, en lieu
et place du paiement par
chèque, la prétendue propriétaire
du terrain exige-t-elle de
se faire payer en espèces pour,
dit-elle, s’acquitter des 10%
convenus avec les démarcheurs.
toutes choses qui vont
amener le notaire à différer
l’achat de 48 h. Le temps pour
lui de vérifier l’authenticité
des documents présentés.
mais il manque de tomber à la
renverse avec ce qu’il découvre
dans les services publics du
ministère de la construction.
La vraie sidibé Fatoumata vit
à Paris et n’a jamais mis son
terrain en vente. Lequel terrain
se trouve d’ailleurs sous la
responsabilité et la surveillance
d’un autre notaire, en la personne
de me sako Blanche.
c’est avec un sac dans lequel
elle entendait enfouir les liasses
de billets de banque que
Konaté salamata alias sidibé
Fatoumata s’est présentée au
rendez-vous, au Plateau au
cabinet de me Zehouri Paul
arnaud Bertin. Une véritable
souricière. en fait de 50
millions comme convenu, ce
sont des menottes qui lui ont
été passées aux poignets par
les agents de la police criminelle
qui se trouvaient, eux
aussi, au lieu du rendez-vous.
Les acolytes qui suivaient
discrètement la faussaire, se
seraient évaporés dans la
nature. au poste de police, la
délinquante est passée aux
aveux. ses complices cités
sont activement recherchés
par la police.
LANDRY KOHON
il ressort, de sources proches du dossier, qu’en se faisant passer pour mme sidibé
Fatoumata, Konaté salamata la faussaire et ses complices, ont tenté de vendre un terrain de 932 m2 sis à la 8e tranche à cocody et appartenant régulièrement
à celle dont l’identité est usurpée. dans le même temps, les bandits s’informent
et apprennent que le notaire, me Zehouri est à la quête d’un
terrain à acheter pour l’un de
ses clients résident en europe.
sans perdre de temps, deux
des arnaqueurs le contactent
en se faisant passer pour les
démarcheurs envoyés par la
vieille sidibé Fatoumata. très
intéressé, le notaire visite le
terrain dont il apprécie l’emplacement.
c’est à partir de cet
instant qu’intervient la supposée
propriétaire. La « hadja »
se présente au cabinet de me
Zehouri Paul arnaud avec les
documents afférents à son titre
de propriété. des documents
tous libellés au nom de sidibé
Fatoumata. « J’ai été tout de
suite rassurée par l’âge et la
qualité de « hadja » de la vendeuse
», a confié plus tard, à la
police, me Zehouri.
mais, bien que rassuré par
l’apparence de la prétendue
sidibé Fatoumata, il va rapidement
marquer son scepticisme
face à plusieurs zones d’ombre.
et comment ? Pour une
ancienne fonctionnaire de la
Bad, sidibé Fatoumata s’exprimait
dans un français très
approximatif. et puis, comble
de ridicule, la hadja ne parle
pas le malinké. aussi, en lieu
et place du paiement par
chèque, la prétendue propriétaire
du terrain exige-t-elle de
se faire payer en espèces pour,
dit-elle, s’acquitter des 10%
convenus avec les démarcheurs.
toutes choses qui vont
amener le notaire à différer
l’achat de 48 h. Le temps pour
lui de vérifier l’authenticité
des documents présentés.
mais il manque de tomber à la
renverse avec ce qu’il découvre
dans les services publics du
ministère de la construction.
La vraie sidibé Fatoumata vit
à Paris et n’a jamais mis son
terrain en vente. Lequel terrain
se trouve d’ailleurs sous la
responsabilité et la surveillance
d’un autre notaire, en la personne
de me sako Blanche.
c’est avec un sac dans lequel
elle entendait enfouir les liasses
de billets de banque que
Konaté salamata alias sidibé
Fatoumata s’est présentée au
rendez-vous, au Plateau au
cabinet de me Zehouri Paul
arnaud Bertin. Une véritable
souricière. en fait de 50
millions comme convenu, ce
sont des menottes qui lui ont
été passées aux poignets par
les agents de la police criminelle
qui se trouvaient, eux
aussi, au lieu du rendez-vous.
Les acolytes qui suivaient
discrètement la faussaire, se
seraient évaporés dans la
nature. au poste de police, la
délinquante est passée aux
aveux. ses complices cités
sont activement recherchés
par la police.
LANDRY KOHON