Cher Boivhin. Ça pue. Au Couchant. Elle enfle la narine. Cette senteur abominable. Mélange diabolique de haine et de de vengeance. Qui risque de nous emporter. Tous. Cette hécatombe, annonce le prophète, en cache une autre. Il faut se réveiller. Maintenant ! Car demain, il sera trop tard. Pour panser les cœurs. Et combler des panses. Parce qu’au fond, crever. De faim ou de balles. C’est pareil. Et si… on pensait voyager moins ?
Jonas BAIKEH
Jonas BAIKEH
